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Votre dévouée Foelia.

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Les émotions fortes sont la conséquence simple de vannes qui s’ouvrent. Si tu ne t’identifies pas à leur flux, tu peux te rendre compte que tu es aussi ce flux. Il n’a pas à t’emporter. Tu n’as pas à dévaler la pente avec lui, mais à le laisser passer à travers toi. Accueille les réactions, quelles qu’elles soient. Elles lavent ton canal, le rendent plus sensible et plus touchant. C’est un bien. Et c’est un axe que tu peux travailler maintenant. Reçois donc mon courant d’air. Entends-tu ma musique ?

Je la ressens plus que de l’entendre.

Accorde-toi, tel un instrument, pour la jouer de la manière la plus juste possible. C’est une musique douce que je te propose aujourd’hui, Foelia.

Non, nous ne parlerons pas de la Lune, pas des astres. Je t’invite à découvrir une nouvelle pièce de mon vaisseau, qui est aussi une partie de ton être.

Mon oreille se bouche. Mon tympan droit vient de se coller. Ah… c’est passé.

C’est bien que tu notes tout. Tout est compréhension à laisser fleurir.

Je sens une grande pesanteur dans mon corps. Comme si j’avais plus de poids tout à coup.

Laisse-toi imprégner de toutes ces sensations, et n’en fais rien d’extraordinaire. Laisse-toi la chance de découvrir, par l’expérience directe, tout un monde ignoré.

Dans ce sanctuaire, tu peux découvrir comment chacun de vos sens tente de formuler une perception unique et vaste. Ici, les sons, les couleurs, les parfums, les caresses et les gouts sont un, tous émanations d’une sensation globale, tous des déclinaisons d’un même courant.

Voir ça, savoir ça, juste admettre la possibilité d’envisager les choses sous cet angle, peut vous apporter beaucoup, en débloquant une perception par trop étroite. Ce gout global, c’est ce à quoi vous pouvez dédier votre attention. Savoir qu’il y a une source aux sens, et savoir que chacun d’eux traduit sa part du signal. Réunifiez vos perceptions. Ne les vivez pas comme des chambres séparées. Lorsque vous humez un parfum, cherchez avec curiosité ce que vous renvoient vos yeux, votre bouche, tout votre corps. Lorsque vous entendez un son, ouvrez-vous aux couleurs qui se présentent sur le seuil de votre conscience et sur l’état général, l’ambiance de votre être. Tout cela concourt à vous faire appréhender le réel, le rythme global de votre environnement, et les inflexions de celui-ci, qui sont autant d’informations.

Ce que je vous montre ici, c’est une simple faculté de vos âmes. Chercher à la faire renaitre à travers vos corps est une bénédiction. Moins on divise, moins on segmente, plus on vit la réalité de l’unité, des ponts entre toute chose, et plus le réflexe de juger s’émousse.

Tu nous parles d’un nouvel « entrainement » possible ?

Oui, vous pouvez le voir comme ça. Vous pouvez installer des pratiques quotidiennes qui iraient en ce sens. Chacun de vous trace son propre chemin. Mais tracez-le avec ce qui vous intéresse vraiment, là où se prolonge votre courant d’enthousiasme personnel. Ici, je ne donne que des inspirations, que vous intègrerez ou non dans vos explorations, selon votre libre-arbitre.

Il est de mon ressort de vous inspirer, c’est-à-dire de vous faire de nombreuses propositions. Toutes ne seront pas saisies de la même manière par tous, et c’est tant mieux ! Chacun porte sa flamme. C’est ensemble que nous formons le tableau. Et pour que le contraste se révèle, il faut des pigments de toutes les couleurs, n’est-ce pas ? Il faut une variété de notes, une variété d’odeurs, une variété de formes de toucher. Ne prenez que ce qui vous enthousiasme ! Est-ce si difficile ? C’est la seule mesure juste, qui vous informe sur la direction profonde que vous avez choisie. Apprenez à déceler ce courant qui est le vôtre, spécifiquement. Plus vous l’approfondirez, plus vous vous apercevrez que vous êtes uniques dans la diversité, et plus vous vous apercevrez que vous ne faites qu’un avec le mouvement global.

Voilà le destin des êtres humains solteriens pour les deux-mille ans qui viennent : trouver leur utilité individuelle au sein de l’unité. Plus vous plongez dans les détails de vos spécificités, plus vous pourrez distinguer l’ensemble du tableau.

C’est un peu contre-intuitif.

Peut-être dans un cadre conceptuel ou désincarné. Mais dans le concret de l’expérience, vous ne pouvez que remarquer ce phénomène, absolument logique. Votre capacité à zoomer sur l’infiniment petit est la même que celle qui peut dézoomer vers l’infiniment grand. Ce déplacement à travers les plans, à travers la « taille » de l’univers, est l’étape qui s’offre à vos expériences maintenant et pour ce que vous nommez encore « votre futur ». Or, votre « futur », vous le dévoilez dès que vous prenez un pas de recul. Il est l’image qui s’associe à votre volonté, à la direction que vous choisissez de regarder, et donc de vivre, d’incarner.

Vous allez lentement vous réveiller au fait que votre futur est aussi connu que votre présent, et qu’ils se fondent d’ailleurs l’un dans l’autre, à travers vous !

Tu souris ?

Oui, je vois à quel point les mots que tu dois choisir pour exprimer mon propos sont maladroits. Votre vocabulaire va changer. Votre futur, c’est simplement ce que vous décidez. Donc il est connu dès le moment où vous reprenez en main votre faculté de décider de votre orientation. C’est aussi ce que vous nommez « votre souveraineté ». Au-delà du mirage de la croyance en le fait que la vie vous « arrive », vous découvrirez que vous la créez. Que ce n’est pas Dieu ou quiconque d’autre que vous. Mais quand vous vous rendez compte de cette réalité, ce n’est pas un concept abstrait ou seulement intellectuel : vous vous rendez compte que ce Dieu est vous. Vous avez accès au plan où vous vous souvenez que vous êtes ce Divin qui s’exprime à travers des corps structurés, à travers des couleurs, des parfums, des gestes et des mots.

Nous, humains, ne sommes pas seulement des êtres aux multiples corps, ni seulement des dieux en devenir. Nous sommes tout cela en même temps. Les plans existent en même temps. La sixième dimension est celle-ci, et peut-être ces mots en sont-ils une émanation, forcément éloignée, un petit filet de compréhension qui perle peut-être sur vos consciences, un petit canal qui s’entrouvre dans vos perceptions.

La sixième dimension, celle depuis laquelle je m’exprime en cet instant de votre temps, est celle dans laquelle le tableau existe d’un seul coup. Celle où l’on choisit de zoomer ou dézoomer sur des aspects de la création pour y récolter des expériences à tout niveau : il y a autant d’expériences à faire dans un zoom très étroit, en jouant un instant à s’identifier à un corps perdu et déconnecté de la compréhension du tout, que d’expériences à faire dans un zoom large qui nous fait voir l’ensemble et le souvenir d’être l’ensemble de la création ainsi que le créateur.

J’avoue que ces tentatives font penser à des vagues qui peinent à éroder la roche qu’elles frappent, mais peut-être leur écho peut-il toucher un coeur qui souhaite recomprendre le rythme de ses propres battements. C’est ce que je vous souhaite, amis solteriens !

Pourquoi nous enseigner ce regard global, Atena ? Quel est ton objectif à travers ces transmissions ? Tu souris, une fois de plus ?

Oui ! C’est votre tendance à me placer encore à l’extérieur de vous qui me fait sourire, me montrant que vous n’avez pas tout à fait compris mon élan. En réalité, je suis votre élan à vous, la voix de votre volonté propre à vous souvenir de tout ceci. Je ne suis pas Atena, une lointaine commandante de vaisseau-monde, m’adressant à vous depuis son trône divin ! Je suis l’ensemble d’un canal qui relie les dimensions entre elles. Vos dimensions ! Les vôtres ! Si vous m’avez suivie jusqu’ici, c’est en vous que mes mots décantent et éveillent peut-être le parfum d’une expérience que vous portez.

Je suis donc votre objectif autant que votre chemin pour l’atteindre. Tout en même temps, puisque là où je réside, là où ma conscience se déploie, tout le tableau est visible.

Pour être plus concrète, c’est parce que je perçois ce tableau en entier que je peux me présenter à vous comme une force active. Parce que nous avons un plan : le vôtre ! Parce que je suis ce plan, je suis aussi sa manifestation dans votre temps, sur votre planète.

Je dois vous répéter que ceci n’est pas extraordinaire. Certes, depuis votre quotidien cloisonné, ça sort de l’ordinaire pour vous, je le comprends. Parce que c’est nouveau, tout simplement.

Oui, tu nous donnes comme une nourriture à travers cet accès que tu creuses patiemment !

Et que tu traduis tout aussi patiemment, Foelia. Il n’y a pas Foelia et Atena. Il y a Foeliatena, peut-être. Tous les noms peuvent s’enchainer. Parce que c’est véritablement une chaine dont il s’agit. Cette chaine d’amour entre les plans que j’ai souvent évoquée. C’est une image, bien sûr, pour décrire cette mobilité à travers les plans qui vous revient de droit, de naissance. Par le fait d’être humain, vous êtes un canal entre les plans. Et vous vivez, en ces instants, le moment où vous vous réveillez à cette faculté qui, jusqu’à présent, dormait en vous, n’attendant que le baiser de la conscience pour se mettre en route.

Nous ne faisons rien d’autre, Foelia, que décrire patiemment ce chemin qui, de toute manière, se trace pour vous tous, en tant que collectif humain solterien. Nous ne le faisons pas POUR qu’il se trace. Nous sommes la trace du fait qu’il advient.

Et ton rôle est de distiller cette nourriture particulière pour ceux qui en ont besoin. Remplis-le avec enthousiasme.

C’est bien ce que je fais ! Je suis la première nourrie dans cette histoire ! J’ai besoin de cette nourriture, je la souhaite plus que tout !

Eh bien remercions de pouvoir la partager de cette manière !

Oui, merci Atena !