Je suis prête pour cette rencontre.

Parfait, Foelia. Nous le sommes aussi.

Je suis toujours très curieuse de connaitre le sujet du jour.

Notre rôle est toujours de vous aider à mieux maitriser votre véhicule de manifestation dans cette octave fréquentielle que vous fréquentez. Nous souhaitons aujourd’hui vous faire toucher du doigt le phénomène de la discontinuité de votre attention, afin de peut-être vous donner envie de vous entrainer à la continuité de votre expérience de conscience. Il vous faut aussi comprendre à quel point votre mémoire d’âme dépend de cette continuité, et votre oubli de cette discontinuité.

Nous vous écoutons avec le plus grand intérêt, amis d’Ishtar.

Faites l’expérience par vous-mêmes, maintenant. Munissez-vous d’un stylo et d’un morceau de papier et prenez une minute de votre temps. L’exercice est simple : à chaque pensée qui se présente à vous, vous faites un trait sur le papier. Une fois la minute écoulée, vous aurez ainsi un nombre de pensée par minute.

Souhaitez-vous que nous le fassions là, maintenant ?

Bien sûr !

Ok. Laissons passer une minute.

Voilà, j’ai noté 11 pensées, dont certaines sont revenues plusieurs fois.

Et ce sont seulement celles que tu as pu percevoir ! C’est déjà bien. Cet exercice n’est pas facile, parce qu’il demande déjà une certaine capacité d’attention. Un certain nombre d’entre vous ne sont sans doute pas parvenu à saisir la moindre pensée, tant vous êtes identifiés à ce flux incessant.

Ainsi, ton attention a changé au moins 11 fois de direction durant cette minute, n’est-ce pas ?

Effectivement.

C’est ce que nous pouvons nommer la discontinuité de votre processus de conscience. Nous pourrions en parler comme d’une maladie mentale autant que d’un état de conscience ordinaire pour vous. Nous pourrions présenter ce fait de multiples façon, mais évitons d’émettre un quelconque jugement là-dessus. C’est un fait : votre processus de pensée est discontinu la plupart du temps. Et vous pouvez ainsi mieux comprendre pourquoi votre mémoire est, elle aussi, discontinue.

Votre mémoire dépend de votre état de conscience, nous l’avons déjà dit. Son accès dépend de la faculté de votre conscience à se rendre sur les différents plans de vos êtres.

Notez comment fonctionne votre oubli ordinaire : plusieurs fois par minute, vous oubliez ce à quoi vous avez prêté votre attention durant un instant. À chaque instant, vous oubliez. Certaines idées auxquelles vous donnez une préférence reviendront plus régulièrement vous visiter, mais à chaque fois, vous oubliez. Toute l’instabilité que vous expérimentez provient de ce fait, qui est étonnant, vu d’ici. Votre vie est une suite de divertissement, au sens littéral du terme. Vous changez presque à chaque instant de pensée, et donc de cap. Ceci implique un flux ininterrompu d’émotions et toutes leurs implications au niveau physiologique. Vos corps n’ont de cesse de composer avec ces fluctuations. Pour vous sortir de cette mer sans cesse tourmentée, nous voulons vous dire que la continuité de votre conscience est essentielle à cultiver.

Comment faire ?

L’entrainement à la focalisation de votre conscience porte un nom : la méditation.

Je croyais que la méditation était plutôt l’entrainement à ne pas penser.

Ce n’est qu’une autre manière de le dire. Votre problème n’est pas tant de penser, mais de vous identifier à chaque pensée que vous captez, changeant de direction plusieurs fois par minute, comme vous avez pu le remarquer, ce qui dévie sans cesse votre attention.

Or, votre attention est votre pouvoir créateur. Méditer, c’est résister à ces intelligences qui cultivent en vous le « divertissement ». Vous rendez-vous bien compte de ce que nous mettons ici en lumière ?

Oui, pour ma part, il me semble que je comprends bien.

La faculté de penser est très positive pour organiser vos créations. Ne craignez donc pas la pensée. Apprenez plutôt à la maitriser, parce que tant que vous ne le faites pas, vous êtes les proies d’entités qui détournent votre pouvoir créateur à leur profit, faisant de votre monde un monde qui les arrange, un monde où vous êtes des esclaves producteurs d’énergie, un monde que vous ne souhaitez certainement pas laisser dans l’état qui est le sien actuellement, puisqu’il vous occasionne de la souffrance.

Nous parlons de votre monde extérieur, de votre monde consensuel. Vous êtes des êtres à la conscience discontinue et à l’oubli immédiat. Vous souhaitez retrouver votre grande mémoire, celle de votre âme ? Nous disons que cela ne peut passer que par une maitrise croissante de votre capacité à vous servir de vos pensées en ne perdant pas le fil de votre conscience entre chacune d’elles. Plus vous avancerez sur ce chemin, plus votre mémoire d’âme pourra resurgir, à commencer par celle de vos voyages nocturnes, que vous appelez « rêves ». Cela ne vous semble-t-il pas étonnant de ne pas pouvoir vous souvenir de ce que vous étiez en train de vivre l’instant précédant votre réveil ?

Si, ça m’a toujours paru incroyable.

Eh bien il est peut-être temps de vous intéresser à ces choses étonnantes et en même temps primordiales, vous qui souhaitez retrouver vos pleines potentialités, votre souveraineté. La souveraineté collective commence individuellement. Vous savez que le sujet de la souveraineté est la porte d’entrée à votre cinquième dimension. Vous savez que cela signifie la reprise totale de votre responsabilité au sein de ce monde. Et cela rime avec la reprise de la continuité de votre conscience. Vous ne pouvez faire l’économie de ce travail sur vous si vous vous sentez pionniers du nouveau monde. Vous ne passerez pas dans votre cinquième dimension sans apprendre à maitriser la focalisation de votre attention pour ne pas sombrer dans un oubli perpétuel, à chaque nouvelle pensée. C’est justement cette capacité à ne pas vous prendre pour vos pensées qui ouvre les portes de la cinquième dimension intérieure.

Peut-on résumer qu’il nous faut méditer pour avoir une chance d’accéder à la 5D ?

Hahaha ! Oui, tu peux résumer ça comme ça, Foelia. La route est longue, parce que « il faut » ne peut rimer avec la désidentification nécessaire. Votre ego se forme sur les pensées les plus choisies, celles qui reviennent le plus à vous, car elles sont issues des traumatismes de votre passé non résolus, que ce passé soit lointain ou proche. Vous identifier à votre personnage, que nous pouvons nommer « ego », revient à vous identifier à un programme, une suite de réactions produites par des pensées qui aboutissent toujours aux mêmes conclusions partielles, aux mêmes insatisfactions, pour ne pas dire aux mêmes dégâts.

Ne considérez pas ceci, le fait de méditer, comme un nouveau « il faut », comme un nouveau devoir d’école. Connectez-vous plutôt à la joie de devenir l’observateur de vos pensées, celui qui les regarde, voire celui qui les choisit. Prenez plaisir à apprendre cette maitrise, à voir s’agrandir le temps qui passe entre chaque pensée qui vous visite, apprenez à vous réfugier dans ce monde qui se situe entre chaque pensée. Il est votre véritable demeure. À cet endroit, votre conscience retrouve sa continuité. Depuis cet endroit, les décisions que vous prenez sont bien plus alignées et puissantes, parce qu’elles agissent comme un courant dirigé volontairement, dans un sens décidé par vous.

Je suis désolée de me montrer un peu pessimiste, mais je trouve ce travail à faire sur soi-même désespérant. C’est comme une montagne à gravir alors même qu’on en a pas la force.

Le désespoir fait partie du programme de divertissement, Foelia. Le désespoir nait, lui aussi, d’une pensée enregistrée profondément dans vos êtres. Il est inutile de le combattre. Lui aussi est à reconnaitre. Vous n’êtes à aucun moment obligés de suivre la voie qu’il vous indique : celle de l’abandon avant même d’avoir commencé. C’est pourquoi ce n’est que dans la joie que vous pourrez accomplir votre chemin de connaissance de vous-mêmes. Ne méditez que si vous aimez ça. Vous finirez par tous le faire, de toute manière. Lorsque vivre avec vos pensées deviendra proprement insupportable, vous méditerez spontanément, juste pour respirer. C’est à ce moment que vous sortirez votre tête hors de l’eau et que vous vous rendrez compte qu’un monde existe, en vous, dans lequel la continuité de votre conscience peut, si pas encore se maintenir à tout instant, au moins s’élargir sans cesse.

Méditer est le plus grand acte de résistance que vous pouvez poser, dans ce monde où l’oubli constant de soi règne encore en maitre.

Il n’y a aucun gouvernement extérieur à faire tomber. Il ne convient que d’apprendre à vous gouverner vous-mêmes. Oui, cela n’est pas facile dans votre densité. C’est un fait. Mais à votre avis, pourquoi êtes-vous donc descendus si bas, dans un monde si dense, où les forces de dispersion de la conscience sont si puissantes ?

Pour apprendre ?

Il est très logique que des êtres qui souhaitent développer la force de leur attention, travailler la continuité de leur conscience, décident de plonger dans un monde qui va leur proposer des défis à ce sujet, ne pensez-vous pas ?

Si.

Alors, voyez-le clairement : le découragement est simplement une force qui vient s’opposer à votre désir profond. Il est votre adversaire, mais n’en faites pas votre ennemi, sans quoi c’est lui qui gagnera la bataille. Ne menez plus de bataille. Quittez tous les champs de bataille. Élevez-vous au-dessus d’eux. C’est là que nous vous attendons. C’est depuis ce lieu que nous vous lançons notre invitation.

Merci, amis d’Ishtar. À bientôt !

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Chaque mercredi, nos amis d’en-haut proposent une conversation telle que celle-ci. Je les mets gratuitement à votre disposition ici.

Que vous me connaissiez par mes livres, mon blog, mon canal Telegram, ou encore ma chaine Youtube, vous pouvez utiliser ce texte librement, pour autant que vous conserviez ces quelques lignes et liens et que vous fassiez référence au blog de Foelia : https://foelia.net. Merci !

Votre dévouée Foelia