Je me sens attirée vers Atena. Je sens toutes mes cellules enthousiastes et pétillantes. Elles savent qu’elles vont recevoir beaucoup d’amour et elles aiment ça !
Atena
Bienvenue, Foelia. Et bienvenue, Laina. Aujourd’hui, je vous convie en un lieu de mon vaisseau-monde que je souhaite vous faire découvrir. Il est utile que vous puissiez progressivement vous heurter à de nouvelles compréhensions.
Nous heurter ? Ça va faire mal ?
Tout ce qui est nouveau peut déstabiliser, mais cette déstabilisation est bienvenue, car il est l’heure de secouer votre mémoire. Suivez-moi !
J’ai la sensation de traverser des couloirs. Il y a de la lumière, de plus en plus éblouissante, et des sons, de plus en plus cristallins. Je sais instinctivement que ce ne sont pas de simples couloirs entre différentes salles, mais bien des couloirs interplanaires. Atena m’envoie un wam, que je pourrais traduire comme ceci :
N’oublie pas que mon vaisseau-monde est interdimensionnel. Les chemins qui le constituent relient ces dimensions entre elles, mais aussi différents plans de ces dimensions, que vous appelleriez différentes densités. J’y ajouterais : différentes « qualités ». Mon vaisseau est un ensemble de chemins, de circuits, qu’une immense quantité d’êtres sont venus construire, en déblayant en eux les voies entre les plans de conscience. Mon vaisseau-monde est le résultat d’un travail. Un travail entre de nombreux plans de conscience. C’est une oeuvre d’art collective et cette oeuvre d’art possède une fonction propre : celle d’être une porte interdimensionnelle. Voyager au sein de mon vaisseau-monde, c’est un peu comme voyager à travers le cosmos. Une salle de mon vaisseau représente un monde entier, avec ses lois, ses principes fondateurs, sa conscience particulière, sa couleur, son parfum, sa qualité d’être.
Vos corps humains aussi sont comme des prototypes interplanaires. Ils accueillent en eux différentes consciences, différentes mémoires d’autres lieux de l’univers, patiemment semées en terre, et arrosée avec une eau très particulière, elle aussi, puisqu’il s’agit de la conscience transportée par vos âmes. Vos corps aussi sont à la confluence de l’esprit et de la matière, ils sont de deux sources, qui se rejoignent en une.
Chaque salle de votre corps possède ses qualités propres, et sa note fondamentale. Vos organes sont des sas vers des plans de conscience cosmiques déterminés. Ils vous relient, à leur manière, à la mémoire d’un monde.
Vous voici donc dans ce tissu de mon vaisseau que je pourrais vous présenter commesa peau, son interface entre le monde extérieur et le monde intérieur que je protège et entretiens à tout instant.
C’est comme une membrane fluide !
Oui, Foelia. Il y a beaucoup d’activité ici. Tous les échanges énergétiques s’opèrent ici. Cet organe agit comme un filtre de fréquences, en acceptant certaines, en rejetant d’autres, pour ce qui est de l’entrée ; en émanant certaines et en retenant d’autres, pour ce qui concerne la sortie. Les plans de conscience peuvent être maintenus séparés ainsi. Certains ont une frontière très opaque, d’autres, plus translucide.
Lorsque tu souhaites créer un monde fermé, il te faut une membrane, un bouclier, qui lui permette de se maintenir en homéostasie. Ainsi est constitué mon vaisseau-monde, ainsi sont constitués vos corps physiques. L’analogie est presque parfaite… si ce n’est l’inconscience depuis laquelle vous habitez, entretenez et utilisez vos corps.
Vos corps vous sont prêtés, comme des machines extrêmement perfectionnées. Leur fonctionnement vous dépasse totalement, en termes de compréhension des processus qu’ils réalisent à chaque instant. Cela fait de votre corps votre guide vers l’évolution. Plus vous deviendrez conscients de ce corps que vous habitez et de toutes ses fonctions, plus vous apprendrez à créer, par vous-mêmes, des mondes fermés, abritant toutes les consciences qui souhaiteront se joindre à votre projet.
Mais quel est votre projet ? Sentez-vous la direction dans laquelle vous pousse votre être supérieur, votre être divin ? Sentez-vous l’appel de l’Esprit à travers votre corps ? Chacun de vous est taillé sur mesure pour accomplir de grandes choses, totalement originales, au sein de ce cosmos. Votre parcours d’âme est unique, ce qui vous confère un dessein unique, lui aussi. Une manière unique de servir et de vous accomplir.
Devenez donc des vaisseaux conscients d’eux-mêmes. Naviguez volontairement. Apprenez à décider de l’orientation que vous donnez à votre navire. Prenez le contrôle, prenez la barre. Vos cellules n’attendent que votre invitation bienveillante pour se mettre à leur poste. Tout est prêt, en vous, pour que la transition s’accomplisse. Je parle ici de la transition interplanaire.
Comprenez que vous n’allez pas transiter d’un plan vers un autre, mais qu’il vous est demandé, proposé, de vous ouvrir à votre multidimensionnalité. Cela signifie creuser, en vous, des canaux qui vous relient aux autres couches de votre être, jusqu’au Suprême. Il ne s’agit pas de quitter ce monde vers un nouveau, mais d’ouvrir votre monde. Et cela signifie donner de nouvelles instructions à vos membranes.
Je sens que tu parles très concrètement, tant au niveau des membranes cellulaires qu’au niveau de notre peau.
Je parle de toutes les interfaces, de tous les murs érigés en vous. Il ne s’agit pas forcément de tous les abattre, mais d’y pratiquer des ouvertures, des fenêtres et des portes, afin qu’une nouvelle qualité d’être puisse vous pénétrer et illuminer vos intérieurs.
Je souhaite vous dire, une fois encore, qu’il n’y a pas à combattre, qu’il n’y a rien ni personne à abattre. Il s’agit d’accomplir l’unité entre différentes fréquences, dont certaines viennent déstabiliser votre petit monde tout étroit.
Comment pratiquer concrètement ces ouvertures pour accueillir les nouvelles fréquences, Atena ?
En parlant à vos cellules, en leur donnant des directives. Traduis ceci.
« Je m’ouvre volontairement aux nouvelles fréquences, même lorsqu’elles semblent me déstabiliser dans un premier temps. J’accepte que certains murs, certaines conceptions étroites qui me maintenaient dans une certaine sécurité mentale, puissent s’effriter. J’accepte de creuser volontairement des canaux de compréhension vers d’autres possibles. J’accepte humblement que toutes mes conceptions soient remises en question. J’accepte de trouver mon point d’équilibre dans une certaine forme d’instabilité. J’accepte de découvrir que je suis bien plus grand que je le pensais, bien plus puissant, bien plus beau, bien plus doux, bien plus fort, bien plus sacré et bien plus aimant. »
Merci, Atena. Merci pour cette nouvelle invitation. Ai-je bien traduit ?
Tu souris ?
Oui, Foelia. Que signifierait le fait que je te dise « bien » ? Tu as traduit. Comment te sens-tu maintenant ?
Bien ! Merveilleusement bien !
Alors tu as ta réponse. Ne laissez jamais personne vous dire ce qui est bien, ou ce qui est vrai. Apprenez à explorer le réel avec vos ressentis propres. Je vais pousser une porte encore aujourd’hui : nous touchons ici à la membrane qui enserre actuellement artificiellement votre mental, et cette membrane-là doit maintenant disparaitre. L’obstacle majeur qui se dresse entre votre condition limitée et votre multidimensionalité retrouvée, c’est le fait de vous faire raconter votre propre histoire plutôt que de la créer, c’est de laisser à d’autres le soin de vous nourrir de leur vision plutôt que de ressentir et d’épanouir la vôtre.
N’attendez plus une nouvelle histoire à croire. Vivez et ressentez la vie à votre manière, qui est et sera toujours la seule vérité. Ne croyez plus qu’un certain réel vous précède. C’est une illusion. Le réel se crée par votre regard, et votre regard est libre de tout. Vous avez reçu les yeux du Divin et la vie circule là où vous posez votre attention et votre intention.
Naissez à ce mode de perception. N’alimentez plus le monde que vous ne souhaitez pas voir, en croyant ce qu’on veut vous faire croire. Créez ! C’est là l’entrée de votre nouvelle demeure. C’est là que nous nous retrouverons dans le réel.
Voici notre appel renouvelé d’une autre manière encore. Voici une nouvelle traduction de notre action d’ouverture, de notre action de perforation de votre membrane mentale, de votre coquille constituée de croyances rigidifiée. Sortez de l’oeuf ! Il est temps, maintenant.
Merci Atena ! Reste à nos côtés, continue à nous aider !
C’est toi, Foelia, qui t’aide par mon intermédiaire. Il n’y a que toi pour donner à ta vie une nouvelle dimension. Il tient à chacun de vous d’accomplir ce travail, en laissant faire, en acceptant.
Travailler, laisser faire, accepter… ce sont des concepts difficiles à saisir, je trouve. Comment les simplifier ?
En les laissant agir, en les acceptant. Je vous l’ai dit : c’est une musique que nous vous envoyons de plus en plus fermement. Une musique qui peut passer par des mots tels que ceux-ci, ou de mille autres manières. Cette musique vous parvient et vous n’avez rien à faire, si ce n’est choisir de l’écouter de mieux en mieux, par curiosité, par enthousiasme, par envie de passer à autre chose, par envie de vous ouvrir.
Comprenez une fois encore que vous n’avez rien à faire avec votre petite volonté. Il vous faut découvrir cette force de confiance, qui n’est pas passive. Cette force est un acte, l’acte de se donner en confiance au Divin. Vous devrez tous la découvrir et l’entretenir, cette force nouvelle, parce que tout s’opèrera par elle. La force du « faire », cette volonté combattive masculine ne vous sera plus d’aucune aide, désormais. Désarmez-vous, désarmez vos certitudes protectrices, cessez de défendre vos frontières, cessez même de vouloir contrôler quoi que ce soit. Il y a une fenêtre étroite, par laquelle on ne peut passer que lorsqu’on accepte l’idée de mourir.
C’est difficile, n’est-ce pas ?
Oui, c’est difficile, Foelia. L’intensité d’offrande à trouver doit être plus forte que l’intensité de votre peur de mourir. C’est à ce prix que vous franchirez le portail de cette cinquième dimension, qui ne demande qu’à se révéler à vous. Mourir à tout ce que vous croyiez, à tout ce qui vous donnait l’impression de savoir, ou de comprendre. C’est un grand vertige, et la peur se dresse naturellement devant vous, prenant mille masques grimaçants. Ce processus est normal et naturel, vous devez l’avoir entendu pour l’aborder en confiance. Même si vous êtes entourés d’amour pour franchir ce cap, il ne peut s’opérer que seul. Il faut passer par ses propres forces à travers ce mirage, parce que ce mirage vous fait croire, justement, que vous n’avez pas la force de le franchir. Ainsi se comporte votre membrane mentale. Ainsi se protège ce que vous nommez l’ego, le personnage qui se fait passer pour vous, le temps nécessaire pour vous entrainer à pouvoir vous reconnaitre à travers lui.
Ce que nous nommons la Transition, c’est cette période que traverse votre espèce. Cette très courte période durant laquelle il est demandé à chacun d’accomplir ce passage à travers le miroir, à travers l’illusion. Allez-y, amis de terre et de densité. Même si tout le cosmos vous regarde et vous aime, accomplissez ces pas, seuls. Créez en vous les nouvelles possibilités, ouvrez chacune de vos cellules à cette nouveauté. Ne retenez rien, créez tout !
C’est tout un programme ! Tu parles d’une période courte, mais courte à quel point ?
Il n’y a pas de temps, puisqu’il s’agit de passer du temps au non-temps. Mais je vais répondre là où tu poses la question : cela ne se fait pas en un clin d’oeil. Cette Transition comporte ses étapes d’adaptation et de traduction dans tous les domaines de vos vies. Nous sommes là pour les accompagner. Tant que vous ne vous souviendrez pas qu’il n’y a rien à croire mais que tout est à créer, nous serons là pour vous le rappeler. Et lorsque cela devient une évidence, nous sommes réunis. Cela est maintenant. Cela ne sera jamais « plus tard ».
Ça reste difficile à comprendre, Atena.
Oui, parce que cela ne se comprend pas seulement avec la tête, mais cela se vit jusqu’au coeur de la matière dont vous êtes faits. Cela aussi doit être intégré. Ce que vous appelez aujourd’hui « comprendre » doit beaucoup s’ouvrir dans les années qui viennent.
Je sens beaucoup d’humour et je n’arrive pas à le traduire.
À ce stade, nous ne pouvons que jouer avec les mots. Il faut maintenant qu’ils se remplissent d’expérience. À vous de jouer !
D’accord Atena. Merci de me permettre de jouer à tes côtés. À bientôt !
À bientôt, Foelia. Et ce bientôt peut toujours être maintenant.
***
Chaque mercredi, nos amis d’en-haut proposent une conversation telle que celle-ci. Je les mets gratuitement à votre disposition ici.
Que vous me connaissiez par mes livres, mon blog, mon canal Telegram, ou encore ma chaine Youtube, vous pouvez utiliser ce texte librement, pour autant que vous conserviez ces quelques lignes et liens et que vous fassiez référence au blog de Foelia : https://foelia.net. Merci !
Votre dévouée Foelia
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