Bonjour mes amis solteriens ! Bienvenue sur ce canal, qui commence à transmettre et à rayonner un peu. C’est bon de recevoir vos questions et de les soumettre à mes amis d’en-haut. C’est un sport que j’apprécie énormément, parce que je m’y sens à ma place. Merci de me donner cette occasion de le pratiquer.
Aujourd’hui, je reçois Elior pour ce troisième entretien sur les six que j’ai prévu de mener. Je lui poserai mes propres questions, mais aussi les vôtres.
Elior, je te remercie pour ta présence et ton partage. Bienvenue à toi !
Bonjour Foelia ! Et bonjour à ceux qui nous écoutent.
Cela fait un certain temps que j’aimerais te poser une question assez ouverte. J’imagine qu’elle est bien trop grosse pour que tu puisses en faire le tour en quelques phrases, mais je la pose quand même. Tu y répondras bien sûr dans l’axe que tu souhaites prendre aujourd’hui ! Je rappelle, pour nos auditeurs qui ne te connaissent pas encore, que tu as participé à la fondation d’Adikan, une cité particulière dans un monde éloigné. Cette question est simple : Comment fonctionne l’argent, à Adikan ?
Tu parles d’un monde éloigné. N’en sois pas si certaine. Ce monde d’où nous provenons tous deux n’a de cesse de se rapprocher de la conscience solterienne moyenne. La preuve : nous sommes en train d’en parler, ce qui serait impossible si nos mondes n’étaient pas sur un chemin de rencontre.
Pour répondre à ta question, je préfèrerais d’abord la reformuler. Tu me demandes comment fonctionne l’argent et, par cette formulation, tu te coupes de l’essence de la question, qui serait plutôt : Comment fonctionnent les échanges à Adikan ?
Tu n’y as peut-être pas vécu assez longtemps pour t’imprégner de toutes les subtilités de cette cité. Peut-être t’a-t-il échappé que ce que vous nommez l’argent ne représente qu’une part des échanges. Et il en va de même sur votre monde. Toute la journée, nous échangeons de l’énergie avec nos semblables. Ce que je nomme ici énergie se calcule en réalité en temps d’attention. Et chacun possède une puissance d’attention plus ou moins élevée selon l’activité qu’il produit et le moment à laquelle il la produit. Si vous pouviez partir de ce constat, vous partiriez au moins de la racine et votre regard pourrait s’élargir.
Peux-tu mieux nous décrire ce que tu nommes l’attention ?
C’est la conscience avec laquelle vous vous manifestez, tout simplement, avec un paramètre supplémentaire : c’est que cette conscience est dirigée. Un exemple : lorsque vous discutez avec quelqu’un, vous lui donnez votre attention. Plus vous êtes attentif à l’échange, plus le degré de présence augmente. Faire passer à travers soi un grand débit de conscience, sous forme d’attention, est un art qui se cultive. Beaucoup d’êtres parmi vous, qui dédient leur incarnation à la maitrise spirituelle, s’exercent toute leur vie à l’attention, à accroitre leur faculté de présence au sein de la matière.
Cela peut vous sembler éloigné de notre sujet de départ, qui est l’argent. Pourtant, l’argent ne fait que symboliser certains échanges que vous opérez entre vous. Et il est supposé mesurer ce temps d’attention que vous échangez.
Dans votre société actuelle, il est instructif de regarder plus attentivement les échanges qui font l’objet de transaction financière, et les échanges qui ne sont pas comptabilisés de la même façon.
Toute la journée, vous utilisez votre attention, au sein d’une multitude d’échanges avec vos semblables, ou avec votre environnement. Pourtant, seulement certains font l’objet d’un échange commercial. Et cela est un bien ! Imaginez que vous comptabilisiez le temps d’attention que vous accordez à vos enfants, afin qu’ils puissent vous rembourser quand ils seront adultes…
Hahaha ! Oui, ce serait étrange.
Sache que certains peuples fonctionnent de cette manière, cherchant à tout calculer, à prendre en compte la moindre goutte de temps d’attention échangée. C’est un certain état d’esprit, qui est expérimenté sur certaines planètes.
Mais cela n’est pas du tout souhaitable ! Je n’aurais aucune envie de fonctionner comme ça !
C’est ton souhait. Le tout est de pouvoir respecter le souhait d’expérimentation de chacun. Il y a bien longtemps que je choisis de me garder de tout jugement. J’évoque ceci pour vous donner un contraste. Et j’aimerais vous faire voir que, sur votre planète, la plupart de vos transactions ne sont en réalité pas comptabilisées. À Adikan, c’est pareil. Assez peu de transactions sont comptabilisées en argent. Nous avons créé Adikan comme un lieu d’expérimentation à multiples états de conscience. Cela signifie que nous tentons de faire cohabiter harmonieusement plusieurs manières de faire, dépendant d’états de conscience différents.
Sur votre planète, il est aujourd’hui nécessaire de considérer la diversité de vos maturités et la variété de points de vue et de projets qui en découle. Viser l’intégration de tous ces points de vue et travailler à l’harmonie est un chemin plein de sens. C’est pourquoi Adikan, tout comme les cités nouvelles que vous avez à créer dès maintenant, peuvent être manifestées comme des zones « tampon » entre différents états de conscience. Qu’en elles se rencontrent et se développent harmonieusement autant votre part animale, constituée de besoins, que votre part d’ego, constituée de désirs, et que votre part divine créatrice, dont le moteur est la joie.
Comment faire coexister tous ces plans ?
C’est le fragile équilibre à tenter de découvrir. Voilà une perspective importante avant de parler d’argent, sans quoi on se bornerait à regarder par le trou de la serrure. L’argent transparent peut servir à équilibrer naturellement les échanges au niveau des besoins, ainsi que se poser en garde-fou des désirs individuels. Notez que j’ai bien parlé d’argent transparent et la raison en est claire : ce qui dysfonctionne, de notre point de vue, dans votre société actuelle, ce n’est pas l’argent, mais c’est la manipulation. Votre argent n’est pas créé de manière transparente et ne s’échange pas de manière transparente, ce qui laisse libre cours à toutes les manipulations. C’est de votre responsabilité d’éclaircir toutes les transactions, afin d’avoir toujours conscience d’où provient et où va votre énergie collective.
Et si l’argent peut servir à une économie des besoins et des désirs d’ego, comment fonctionnerait l’économie de la joie ?
Sans remplacer les autres couches, nécessaires, l’économie de la joie est un don de soi. L’ensemble de votre société n’a pas à choisir entre ces types d’économie, mais pourrait se laisser toucher par l’intelligence de les combiner en harmonie. Et notez que les différentes couches d’économie naissent spontanément de l’état de conscience depuis lequel vous pratiquez vos échanges. Ce n’est pas l’inverse ! Il ne s’agit pas d’appliquer un système, comme je vous l’ai fait remarquer. Il s’agit de prendre conscience des différents plans de l’être et d’en prendre soin. Lorsque nous agissons depuis la cinquième dimension de nos êtres, c’est la joie qui s’exprime, sous forme de créativité. C’est un don de soi spontané à la vie, soutenu par l’enthousiasme qui nous traverse. Cela ne signifie pas que ces actes ne méritent pas un retour en énergie, traduit par de l’argent. Cela veut seulement dire que ce retour n’est absolument pas recherché.
Dans cette perspective, pourrais-tu nous expliquer comment les échanges fonctionnent à Adikan ?
Les biens et services s’échangent en argent, mais tous les comptes sont transparents. Ainsi, chacun peut connaitre exactement le chemin de l’énergie d’attention collective. Rien n’est caché. Pour circonscrire le développement de l’ego dans des bases saines, c’est-à-dire qui ne nuisent pas au développement collectif, nous avons établi une règle simple : on ne peut détenir en capital que notre espérance de vie, augmentée de six ans. Cela permet à ceux qui en ont besoin, de développer leur ego matériel jusqu’à un certain point. Et cela est important ! Si vous cherchez à détruire l’ego en empêchant son développement et les expériences qu’il propose de traverser, vous coupez le pont entre les états de conscience. L’ego est un état de conscience nécessaire et respectable. Il convient seulement qu’il ne devienne pas un cancer pour le groupe. Et cela est relativement simple à circonscrire.
A Adikan, chacun oeuvre pour la ville un jour par semaine, gratuitement. Nos semaines comptent six jours. Chacun peut s’inscrire dans des groupes qui correspondent à ses attentes d’évolution ou d’expertise. Cela revient à dire que chacun donne à la collectivité un sixième de son temps. Cela correspond à une participation à l’économie des besoins collectifs.
D’autre part, pour tous les échanges d’argent qui forment l’économie des désirs d’ego, chacun pratique l’activité rémunérée qu’il souhaite et rétrocède le sixième de ses gains à la collectivité. Cela ressemble à vos impôts.
Notez surtout qu’Adikan contient ce que nous nommons une merveille. C’est un projet sans fin, au bénéfice de tous, qui permet de toujours offrir du travail. Nous n’avons donc pas de chômage, comme chez vous.
Gardez en tête que ce que je vous décris ici, c’est seulement une manière de faire, qui correspond à un monde bien précis : celui d’où nous venons, toi et moi. L’univers est vaste et porte en lui tous les possibles. C’est à vous de trouver ce qui correspond à vos souhaits pour votre planète et pour votre espèce.
Revenons-en à l’économie de la joie, parce qu’elle m’intéresse aussi beaucoup. Comment fonctionne-t-elle ?
Ne cherchez pas loin de vous. Vous la connaissez déjà ! Chaque fois que vous faites quelque chose, simplement parce que vous aimez ça, et que cela sert à d’autres qu’à vous, vous êtes dans l’économie de la joie. Lorsque vous créez, vous êtes dans l’économie de la joie.
Mais certains créent des choses pour gagner de l’argent, non ?
Apprenez à lire toutes les couches en même temps. Lorsque vous êtes inspiré et créez quelque chose, vous le faites par pur enthousiasme. C’est seulement après que l’ego, votre ego, s’approprie la création et cherche à la vendre. Et ce n’est pas un mal, je vous le dis. Il faut seulement observer. Vous ne pouvez rien créer de nouveau avec pour seule intention de gagner de l’argent. C’est une intention qui vient après. Et elle n’est pas négative, puisqu’il faut bien prendre soin de votre corps, de ses besoins, mais aussi de votre ego et de ses désirs personnels. Ce n’est que lorsque ces économies fondamentales sont saines que l’économie de la joie émerge, par dessus, sans écraser les autres.
Notre merveille, à Adikan, représente la joie incarnée de nos actions. Parce que cette merveille existe pour tous et ses bienfaits s’exercent sur tous. En réalité, Adikan elle-même est une merveille, qui émerge des mondes de la joie, tout en laissant la place aux besoins et aux désirs de s’épanouir harmonieusement. C’est cela, c’est cette intégration des couches que j’aimerais vous faire comprendre. Vous n’irez nulle part en écrasant votre ego. Il fait partie intégrante de votre évolution sur cette sphère. C’est lui qui supporte votre développement spirituel futur. Il convient seulement de l’apprivoiser pour qu’il puisse jouer son rôle. L’apprivoiser, et le guérir.
Guérir notre ego ?
Plus précisément le consoler. Votre mémoire contient beaucoup de tristesses, de peurs, d’horreurs, ce qui crée des individus qui ne pensent qu’à se défendre. C’est votre rôle d’aller consoler tout le subconscient de votre espèce humaine. Loya vous en parlera mieux que moi. Si je vous en parle ici, c’est pour que vous compreniez que l’argent peut vous servir d’outil pour l’ego, afin qu’il se développe comme il faut. L’argent transparent, celui qui symbolise simplement les échanges entre personnes. L’ego n’est pas capable de répartir l’argent par lui-même, parce que sa tendance est d’en vouloir toujours plus, pour se sécuriser toujours plus. Ainsi, seule la transparence permet d’éviter ses dérives, parce que l’ego ne développe ses excès que dans le mensonge. Si tout le monde peut voir ses réactions, il se tient dans les limites qui sont les siennes. C’est aussi simple que ça, mais c’est tout un art à mettre en oeuvre… par exemple au travers de la création de petites communautés, puis de cités dédiées à l’expérience divine sur votre planète. Je suis là pour vous en donner l’envie, pour vous rappeler que cette envie fait partie de votre aventure. Je suis à vos côtés pour réveiller un peu cet enthousiasme qui ne dort que d’un oeil dans vos coeurs.
Merci Elior ! Ce sont des sujets tellement vastes. J’ai toujours une certaine frustration de ne pas pouvoir les embrasser d’un seul regard.
Tu as raison, Foelia. Cela prend du temps. Cette nouvelle conscience qui émerge vous arrive de tous les côtés. Il vous faut l’accueillir au sein de nouveaux concepts, de nouveaux mots, de nouvelles visions, et cela prend un certain temps à s’incarner. C’est normal. Remercions déjà d’avoir pu apporter cette pierre aujourd’hui.
Oui, merci pour ça !
Puis-je encore te poser une question ?
Bien sûr !
C’est une question de Mickael, qui se demande comment les êtres de « là-haut » perçoivent les êtres de lumière, anges, archanges ou Dieu, s’ils les nomment ainsi, et comment ils interagissent avec eux. En ont-ils la même vision que nous ?
En avez-vous seulement la même vision entre vous, humains de Solter ? Les hiérarchies lumineuses apparaissent à chacun d’entre nous selon ce que nous sommes capables d’en voir, d’en recevoir et d’en comprendre. Je suis peut-être un être que vous pourriez nommer de « là-haut », mais c’est encore une histoire de perception. Je ne suis pas plus là-haut que là-bas, ou qu’en vous. Ainsi, personne, ni vous, ni nous, n’a exactement la même vision du divin, pour la bonne raison que chacun EST une vision du divin, et qui plus est, une vision en constante évolution, en constant mouvement.
D’ailleurs, tout ce que je peux vous dire des anges et des archanges n’est pas la vérité, mais simplement ma vision, mariée à celle de Foelia. Foelia est déjà une traduction de ma vision. Et c’est une belle traduction.
Il y a peut-être quelque chose qui nous différencie encore un instant : c’est que certains choisissent consciemment et volontairement de servir le déploiement de la vie dans l’univers. Ainsi, certains sont serviteurs des anges et des archanges. C’est mon cas. C’est le cas de tous les humains qui, dans ce cosmos entier, font partie de ce que nous appelons la Fraternité Universelle, qui possède son niveau galactique. Nous, de la fraternité galactique, sommes tous des serviteurs des anges de la Source. Nous sommes le maillon dense de la chaine, en tant qu’humains. Nous collaborons consciemment avec les forces des plans supérieurs et en avons tous une connaissance expérientielle, chacun à notre niveau.
Pour ma part, je vois les anges comme de grands champs de conscience, représentant des forces cosmiques qui se déploient de plus en plus finement vers les racines du cosmos : les mondes denses. Je fais appel à eux à chaque instant, à chaque action que je pose. Et j’ai appris à ne pas me sentir séparé, comme vous, de l’action qui se pose et de la volonté qui la pose. Je me reconnais donc comme l’action d’un ange à travers un corps de matière, mais aussi comme l’action d’un archange à travers plusieurs consciences matérielles. Un archange étant un champ de force plus vaste que celui d’un ange, il supervise en quelque sorte des projets plus vastes.
Nous en avons déjà parlé, mais nous pouvons en reparler quand vous voulez. C’est passionnant ! D’ailleurs, Foelia, en te faisant la voix de ton ange, par la joie de ta créativité, remarques-tu que l’oeuvre qui se crée par ton existence est en même temps celle d’un archange ? Les concepts que nous faisons ici descendre dans la matière sont une toute petite partie d’un corpus bien plus grand, en termes de champ de conscience, qui nécessite bien d’autres canaux. Ce que nous partageons n’est pas l’ensemble de la vérité, mais un grain de vérité qui vient s’ajouter aux autres pour ainsi former une grande oeuvre matérielle. C’est cela qui représente bien les hiérarchies angéliques dont nous pouvons nous faire les serviteurs conscients : des champs d’énergie de plus en plus larges, englobants, jusqu’à la Source de toute vie. Et nous, humains, sommes les ponts qui traduisent ces forces dans la matière. C’est notre mission, en quelque sorte. Nous sommes les bras et la voix des anges.
Alors, Mickael et ceux qui nous écoutent, sachez bien que nous partageons tous la même aventure cosmique et que nous développons tous nos relations avec les anges de manière unique. Personne d’autre que vous ne peut mieux connaitre ces choses à votre place. Chacun nomme les anges à sa façon. La nomination n’est qu’un code de connexion. Ce qui compte, c’est l’expérience que nous faisons, et le mystère reste entier pour chacun de nous, que nous soyons un peu plus haut ou un peu plus bas sur l’échelle qui mène à la Source, pour autant que ceci ait une quelconque réalité.
Merci Elior ! Tout ceci est tellement passionnant !
Ne perdons pas de vue le concret. Ici, nous naviguons dans les hiérarchies de la conscience, mais si vous avez pris un corps dense, si vous êtes humains, c’est pour manifester les grandes forces qui vous parcourent. Trouvez l’accès à votre créativité et vous ferez l’expérience de votre ange. Trouvez comment créer en groupe, et vous ferez l’expérience d’un champ archangélique. Cherchez l’harmonie de toute votre espèce, et vous aurez affaire à un champ encore plus grand, puis à la conscience d’une planète, d’un système, d’une galaxie… jusqu’à développer un regard qui vous permet de rassembler en vous toute la création. Tout cela se développe dans des projets concrets, des créations à mener, ici et maintenant, sur le sol dense de vos êtres, dans vos corps de chair et d’os. Nous vous attendons dans de tels projets collectifs, afin que le sentiment du Je Suis se développe sur cette planète.
Merci de nous y aider, Elior !
C’est une grande joie pour moi, Foelia !
Je propose que nous en restions là pour aujourd’hui et que nous attendions d’autres questions, afin de nous plonger avec toujours plus de plaisir dans ces énergies, qui me rappellent qui je suis.
Merci de nous avoir écoutés. Je vous donne rendez-vous bientôt, dans le bientôt de notre temps, la semaine prochaine. D’ici-là, créez bien, amis solteriens !
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Que vous me connaissiez par mes livres, mon blog, mon canal Telegram, ou encore ma chaine Youtube, vous pouvez utiliser ce texte librement, pour autant que vous conserviez ces quelques lignes et liens et que vous fassiez référence au blog de Foelia : https://foelia.net. Merci !
Votre dévouée Foelia
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