Bonjour mes amis ! Aujourd’hui, nous avons comme demande de pouvoir approfondir ce thème déjà évoqué : « La peur de la folie peut être plus profonde encore que celle de la mort. »

Bonjour Foelia !

La folie est un éloignement de l’état de conscience partagé par un groupe d’êtres.

La peur de cet éloignement est en réalité une peur de se retrouver seul dans son monde mental, sans connexion avec d’autres. Cette peur peut être plus grande que celle de la mort dans la mesure où, pour certains d’entre vous, la mort n’est qu’un passage, mais pas la fin de tout, ni de toutes les relations entre vous et les êtres que vous aimez. Certains d’entre vous ne craignent donc que peu la mort en tant que telle. Par contre, il y a une grande peur fondamentale, tenace, de n’être en relation avec personne. Souvent, vous préférez rester en relation avec des personnes qui ne vous font pas du bien plutôt que de n’être en relation avec personne.

Profondément, la grande peur est de se retrouver seul, sans contact, sans attention. Et l’attention est l’énergie de la conscience, qui vous relie à la Source.

Il ne nous est pas possible de nous couper de la Source, mais il est possible de le croire, et c’est cette croyance qui précipite dans les ténèbres de la solitude. Derrière la peur de la folie, il y a cette peur de la déconnexion. Et cette peur est basée sur une illusion. Cette peur est donc fausse, mais ses effets sont réels et vous densifient dans l’effroi.

Comprendre ceci, c’est approcher un peu l’alchimie cosmique. Se souvenir que rien ne peut nous déconnecter de la Source, puisque nous sommes cette source, nous prémunit d’une chute dans un monde d’oubli. Il a donc été nécessaire qu’un jour, vous décidiez volontairement d’oublier, pour expérimenter le dense. Vous avez, un jour lointain, décidé de croire qu’il était possible de se séparer de la Source de toute vie. Vous avez joué à croire ça, afin de pouvoir descendre. Voilà pourquoi tout est question de mémoire, d’oubli et de souvenir. Vous avez dû prendre, en descendant, des petites attentions de remplacement, de la part d’autres êtres qui, comme vous, ont oublié. Ainsi, chaque être devient pour les autres une source potentielle de cette précieuse attention dont on croit être séparé.

La peur primordiale joue sur cet effet, et des êtres intelligents peuvent jouer sur cette peur primordiale, en vous proposant des attentions de remplacement, de petites gloires ou importances transitoires. Cette relation de dépendance est rendue possible parce que vous portez cette peur primordiale de n’être connecté à personne. Si vous vous souvenez que vous êtes des êtres d’amour issus de la Source, toutes ces tentatives de manipulation sont sans effet sur vous.

La question revient alors à : « Comment se souvenir ? »

Nous l’avons déjà dit : dans la plupart des cas, ce n’est pas une mémoire qui émerge soudainement. Elle est en train de vous revenir, mais cela peut prendre du temps. Là où vous pouvez tous agir en premier lieu, c’est en expérimentant l’affirmation : « Oui, je suis issu de la Source de toute vie ! » Ainsi, même si vous êtes encore relativement endormis, vous ouvrez la porte à la possibilité de vous réveiller. C’est une étape essentielle. Tant que vous rejetez cette possibilité, vous maintenez cette liberté loin de vous.

Alors, si vous avez peur de la folie, de vous déconnecter totalement des autres, connectez-vous à votre propre amour, et donnez-vous votre propre attention.

D’ailleurs, acceptez cette éventuelle peur comme une bénédiction : elle vous prouve que vous n’êtes pas fou. Un vrai fou, déconnecté, n’a pas peur de devenir fou.

La maladie mentale dont vous souffrez tous, la vraie folie, c’est de vous croire séparés du tout. Cela ouvre la voie à toutes les peurs, et à toutes les illusions.

Apaisez-vous donc ! Vous n’êtes pas seul, ne l’avez jamais été, et ne le serez jamais, quand bien même vous seriez amené quelques instants à dériver entre deux mondes, deux fréquences de vie, sans parvenir à vous fixer. Il y aura toujours une conscience bienveillante qui viendra à votre rencontre. Et pas de l’extérieur de vous. De l’intérieur !

Au bout du compte, c’est quand vous aurez dépassé la peur d’être seul, la peur d’être fou ou vu comme tel, que vous retrouverez une liberté totale de votre âme. Et c’est votre chemin à tous, nous vous le disons ! Vous n’avez pas besoin de nous croire, mais bien de le décider.

Merci Ishtar !

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