Vous pouvez me retrouver sur mon blog ou mon canal Telegram, mais aussi sur ma chaine Youtube. Je mets toutes ces transmissions créatives à disposition gratuitement, chaque semaine depuis plusieurs années. Si elles vous parlent, vous aident, vous soutiennent, n’hésitez pas à témoigner de votre intérêt, par exemple en les partageant sur vos réseaux. Votre attention est une vraie force que je reçois et qui m’encourage à continuer dans cette voie. Ne sous-estimez pas l’acte d’oser partager ce qui vous touche. Il ouvre bien des portes pour soi et pour les autres. Belle journée sur notre magnifique planète, chers cocréateurs !

Votre dévouée Foelia.

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Je me sens si imparfaite !

Atena

Tu ne dois pas éprouver de honte. Il est normal que plus de lumière te montre plus de tes torsions. Tout être humain est tordu de naissance, un monde entier de contraintes s’impose à lui et il trouve la posture qu’il est capable de prendre dans cette compression.

Oui, vous êtes tous comprimés, recroquevillés, tentant de survivre dans un environnement hostile. Cela est réel sur le plan qui est le vôtre. Toute l’expérience dense porte en elle cette promesse d’expression : développer vos forces jusqu’à pouvoir maitriser cette compression, cette oppression. Oui, voyez aujourd’hui votre expérience comme celle d’un plongeur qui subit sur ses corps une énorme pression. Toutes ces couches de matière vous oppressent et vous oppriment. Vous êtes venus vous mesurer à la matière. Le monde de Solter est un monde dans lequel on entraine sa force dans toutes les directions possibles. La principale est la force d’aimer, puisqu’il s’agit de la force forte de toutes les forces.

Pour échapper à la gravité de la situation, il convient de s’alléger de tout le plomb qu’on porte. Découvrir que la force de l’allègement est infiniment plus puissante que celle de l’opposition. Vous pensez que vous devez vous débattre, que vous devez développer une force de résistance face aux difficultés de la vie. Vous apprenez à vous opposer à la mort et, ce faisant, vous vous opposez à la vie-même.

La mort fait partie de la vie et rien ne nécessite qu’on se batte contre elle. La mort nous rappelle seulement qu’il nous manque un peu de conscience pour y voir la simple révolution de nos êtres autour de leur centre, tantôt face au Soleil, tantôt face à la Lune.

La honte que tu portes, Foelia, n’est que le poids d’une époque, d’une culture, d’une mémoire, qui ne demande qu’à se changer en joie. Partout où tu ressens de la honte, cherche à percevoir la liberté qu’elle n’exprime pas encore. Ce que tu perçois, tu peux le vivre, alors plonge entièrement dans la liberté nouvelle qui t’est proposée.

Il y a toujours un noeud à défaire et on ne défait pas un noeud en se battant contre lui, mais en lui donnant de l’amour, de l’attention. Parce que l’amour fluidifie ce qui était tétanisé. Un noeud devenu solide, un noeud fossilisé, demande d’abord une force de fusion : l’amour, le pardon, la consolation, la tendresse. La honte, si tu remontes son cours, est une conséquence de la culpabilité qu’on s’inflige à soi-même. Et celle-ci est une peur de se voir imparfait et donc condamné par la vie elle-même.

La vie peut-elle condamner quelqu’un ? Comment prend naissance ce sentiment de condamnation ?

De l’ignorance, qui engendre la possibilité de l’illusion. Et l’illusion crée une matrice sur mesure pour chacun, selon la maturité de son âme. Cette matrice est conçue dans cette matière particulière qui permet de diffracter les rayons de vérité : l’illusion.

Cette matrice, c’est comme un oeuf dans lequel on se développe ?

Oui, ou comme le ventre d’une mère, ce qui est plus parlant pour nous, humains. Un jour, notre conscience de vérité s’est assez développée pour qu’on se sente à l’étroit dans ce que permet la force d’illusion. Elle nous protégeait d’une réalité que nous n’étions pas encore en mesure d’affronter, puis un jour, on se sent prêt. Chacun au rythme juste pour lui-même. La matrice d’illusion n’oblige pas à un temps de gestation fixe. Au contraire, sa malléabilité permet à chacun de grandir à son rythme, en ce qui concerne sa capacité à percevoir le réel.

Tu dois te demander pourquoi j’ai choisi cet axe de transmission aujourd’hui. C’est parce que nous entrons dans la lune de Keleter, qui succède à celle d’Anizor. Durant un mois lunaire, il sera question d’étudier tout ce qu’on peut laisser mourir, tout ce dont on peut s’alléger.

Faites le bilan de vos hontes, si vous le souhaitez. Faites le bilan de vos culpabilités. Voyez vos mains crispées, fossilisées parfois, sur des choses passées que vous craignez de lâcher. Allez même jusqu’à l’ultime peur et demandez-vous si vous êtes bien d’accord de mourir tout entier, de laisser là votre corps et de quitter ce versant de la vie.

Questionner ainsi vos peurs vous montre vos attachements. Certains sont encore utiles, conservez-les, mais lâchez dans tous les cas votre peur de les perdre. Certains sont désormais inutiles, offrez-les à la terre. Elle recèle de toute une vie qui s’ingénie à les recycler. Tout est prévu pour que vous puissiez vous délester. Des êtres dont c’est la nature-même possèdent l’enthousiasme nécessaire pour transformer la matière qui n’est plus irriguée par la joie, afin qu’elle puisse rajeunir et servir à nouveau.

Atena, si je puis me permettre, tu nous parles si souvent de nos astres, de nos saisons et de nos rythmes. Dans le vaisseau que tu habites, tu y es beaucoup moins soumise que nous. Pourtant, tu sembles considérer tout ceci comme important. J’aimerais comprendre ce qu’il y a de si important dans la marche des astres.

Tu as raison de demander, Foelia. La musique des sphères, tu connais cette expression, n’est-ce pas ? Il faut apprendre à l’écouter si on veut se laisser inspirer par elle. Sans chercher activement à écouter la musique des sphères, de quelle mémoire cosmique prétendriez-vous vous rapprocher ? La mémoire est sensation. Plus vous accorderez votre attention à la musique des sphères, c’est-à-dire au mouvement de vos astres, plus la mémoire de ce qu’ils sont, représentent, et véhiculent comme énergie, vous reviendra. Vous demandez à retrouver votre mémoire cosmique, et prendre soin des rythmes de vos vies est l’un des moyens que je vous propose.

Dans mon vaisseau, mille rythmes se côtoient. Comme tu le sais, j’ai invité à mon bord les représentants d’une myriade de mondes différents, issus de toute cette partie du cosmos. Composer avec des cultures sonores si variées fait partie de ce qui m’enthousiasme le plus. Cela implique qu’une grande partie de mon attention s’oriente vers la course des astres de ce cosmos. Me trouvant présentement dans l’environnement de Solter, c’est assez naturellement que je prends contact avec chaque astre et chaque rythme qui accompagne mon quotidien. Si je me rends ailleurs, je m’intéresse aux nouvelles influences qui viennent à ma rencontre, à la nouvelle harmonie qui se retisse autour de moi et m’invite à changer ma note fondamentale. C’est le coeur des voyages dans l’espace. Tout est symphonie, et se déplacer en son sein en modifie inéluctablement l’ensemble. Il est nécessaire de penser ainsi à la « musique de nos déplacements », à la perturbation qu’on imprime dans l’espace par le simple fait de s’y déplacer.

Votre planète ne résonne plus tout à fait de la même manière depuis que je m’en suis rapprochée. Et l’ensemble de notre flotte modifie considérablement la partition qui est jouée en ce moment. Chacun d’entre nous peut, à juste titre, se considérer comme un partiel dans le monde consensuel qu’il habite. Ce partiel se fond-il dans l’harmonie de l’ensemble ou impose-t-il sa loi, sa pulsation à lui, sans se soucier de son impact sur l’ensemble ?

Les formes de vie parasites se perpétuent en détruisant leur propre environnement vital, se condamnant elles-mêmes à disparaitre. Les parasites de Solter sucent toute la vitalité qu’ils peuvent, fuyant l’idée de la mort alors qu’elle vient à grands pas.

La vie parasitaire est-elle répandue dans tout le cosmos ?

Oui. La question, c’est la conscience. La vie peut s’offrir pour permettre une autre forme, une forme en dehors de la lumière directe. Cela peut se faire en toute conscience, en un pacte scellé entre deux entités qui souhaitent expérimenter ce lien hôte-parasite. Un problème émerge lorsque la conscience de ce pacte se perd. On entre alors dans une sorte de cul-de-sac évolutif d’un monde qui va s’effondrer sur lui-même, emportant tous ses habitants vers une reconversion complète. C’est pour éviter ce problème que nous intervenons à cette époque. Il faut recréer un pont de conscience et se souvenir du pacte. Ce pont se crée, et il ne vous est pas étranger, parce que ce pont, c’est vous qui en êtes les briques, dès lors que vous le décidez.

Vous vous découvrez hôte et souhaitez vous débarrasser de votre parasite, par peur, par haine.

Ou par envie de liberté !

Si ce n’était que ça, ce serait parfait et notre travail serait immensément plus facile. Vous percevez la matrice et souhaitez vous en libérer pour naitre à une conscience plus vaste : tout est fluide. Le problème, c’est que vous ne pourrez pas naitre à votre nouvelle dimension en détestant votre matrice, sans quoi vous repartiriez dans un monde où la haine a encore cours, pour un grand nombre de cycles vitaux.

Vous vous découvrez hôte et vous vous sentirez opprimés tant que vous n’aurez pas contacté votre partie parasite, celle, justement, dont vous avez peur, dont vous avez honte, pour laquelle vous vous condamnez vous-mêmes. Or, notez-le bien et cherchez à le comprendre en profondeur : c’est un pacte d’amour qui est à l’origine de cette rencontre de la belle et de la bête.

Embrasser la bête, c’est cesser de la craindre et reconnaitre sa fonction enseignante. C’est dès lors cesser de jouer son jeu et de l’alimenter, entre autres par la honte que vous portez.

Cette bête, vous la voyez à l’oeuvre dans toutes vos organisations mondiales tentaculaires dont vous vous êtes rendus dépendants. Vous la voyez aussi dans tous les aspects de vous dont vous n’êtes pas fiers, et c’est à cet endroit qu’elle puise toute sa force. Vos culpabilités nourrissent, aussi directement que je vous le montre ici, cette bête mondiale qui tente de refermer votre monde sur lui-même, alors que l’heure est à l’ouverture la plus totale.

Si vous ne deviez retenir qu’une chose, retenez que ce qui vous unira est tout ce qui ne vous séparera pas. La bête a sa place en ces instants. Sa présence vous invite au choix clair et constant de ne plus l’alimenter. Ce choix vous hissera peu à peu vers une reprise de votre souveraineté individuelle et collective. Remerciez-la pour ça.

Alors, en cette lune de Keleter, offrez à la terre toutes vos hontes, vos culpabilités, vos bagages inutiles. Au printemps prochain, il faudra que fleurissent de nouveaux aspects concrets de cette souveraineté incarnée. Allégez-vous au maximum pour être en mesure d’agir par la suite. C’est le rendez-vous du moment.

Merci Atena de nous dessiner un chemin de compréhension et d’action ! Je sais que je suis parfaitement libre de le suivre ou non, et je trouve ça inspirant. J’aime ce que tu choisis de nous montrer en priorité. Merci aussi de m’autoriser mes questions, souvent à côté de ce que tu apportes, mais dont les réponses, peu à peu, ouvrent en moi des perspectives qui s’élargissent.

Tes questions ne sont pas « à côté », Foelia. Dès que tu interviens, tu interfères avec ma musique. Tu en fais donc intégralement partie. À nous d’apprendre à jouer l’harmonie la plus profitable à la vie. N’hésite donc jamais à poser tes questions, mais mesure leur importance.

J’ai à vous transmettre encore bien des ouvertures sur les cycles. Les habitants de notre future cité doivent pouvoir bénéficier le plus consciemment possible de leurs influences, afin d’oeuvrer à l’harmonie. Souviens-toi que c’est là le but de notre aventure sur Solter.

Amis, recevez toutes mes bénédictions !

Merci Atena.

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