Bonjour Laina ! Je suis heureuse de sentir ta présence.

Je suis aussi très joyeuse de cette connexion, Foelia ! Voudrais-tu que je vous parle encore de la manière dont je vis dans ma cinquième dimension ?

Avec grand plaisir, et une curiosité insatiable ! Tu viens de dire « ma » cinquième dimension. Est-ce à dessein ?

Absolument ! Il faut bien que je t’accroche sur un point de départ.

Peux-tu expliquer ?

Avec joie ! Comprenez qu’il n’y a pas LA cinquième dimension. Cela n’a aucun sens de mon point de vue. La cinquième dimension est une profondeur de la conscience, et chaque conscience se déplace dans cette profondeur à sa manière propre. Chaque être conscient développe son propre véhicule, ses propres forces, ses propres facultés pour s’y déplacer, et ce de manière unique. Comprenez aussi que 5 n’est pas un numéro de profondeur, qui viendrait après le 3 ou le 4. Hihi. Imaginez ! Si je vous posais la question : « Qu’est-ce que la troisième dimension ? », ne seriez-vous pas embarrassés de devoir me répondre ? Vous me diriez sans doute que vous ne savez pas quelle est la première et quelle est la deuxième, n’est-ce pas ? La hauteur vient-elle avant la longueur ? Ça n’a pas de sens de le décrire comme ça, n’est-ce pas ?

Effectivement. Nous nous déplaçons en trois dimensions, mais l’une n’est pas plus importante que l’autre.

C’est peut-être un problème de langage, mais il est important de s’y plonger, parce que cela peut vous permettre de mieux saisir. Le langage est à affiner sans cesse, jusqu’à ce qu’il décrive une expérience autant individuelle qu’universelle.

Lorsque je me place en mon coeur, je perçois 4 dimensions. Note comment. Lorsque je me place en mon coeur, je vois les scénarios auxquels j’ai l’habitude de prendre part. Je ne suis pas dupe du jeu de forces qui peuvent agir à travers moi, inconsciemment ou consciemment. Le coeur est le lieu du choix. Le jour où vous comprenez que c’est vous qui choisissez les forces que vous voulez incarner et exprimer est un jour béni. Ne pas choisir revient à laisser la place libre, et se faire ainsi l’exécutant de forces dont on ne cautionne pas forcément l’action. Le coeur est un canal. Chacun y canalise des forces. Il est aussi un athanor. Chacun y catalyse des forces. L’humain est au coeur de l’univers. L’humain est à la croisée des chemins. C’est lui qui choisit les forces qui passent de l’invisible au visible à travers lui.

Qui choisit… ou ne choisit pas, comme tu dis !

Ne pas choisir, c’est choisir l’inconscience. Certes, vous ne le faites pas exprès. Ne culpabilisez pas ! Sans la volonté de choquer quiconque, tentez de comprendre qu’un être humain qui ne choisit pas encore les forces dont il se fait le canal n’est pas encore tout à fait un être humain.

Sur Terre, nous sommes donc plutôt à un stade préhumain !

Oui. C’est un fait. Un fait général. Mais sur votre planète coexistent plusieurs états de consciences, plusieurs degrés de réalisation. Si la grande majorité est au stade inconscient, tournant involontairement dans mille scénarios répétitifs accaparant leur énergie, d’autres ouvrent les yeux, d’autres font un chemin d’ouverture de la conscience du coeur.

Il y a donc de vrais humains qui côtoient une majorité de préhumains.

Cela est vrai, en dehors de tout jugement. J’espère qu’évoquer cette réalité ne vous place pas en position de supériorité. La supériorité est un rôle joué par nombre d’entre vous. Et jouer un rôle vous place automatiquement dans la catégorie des préhumains, inconscients de leur coeur. Dans le coeur, il n’y a ni supériorité, ni infériorité. Pas de masque, pas de croyance, pas de rôle à jouer. Il n’y a que l’observation de pièces de théâtres qui se déploient pour vous apprendre des leçons, le maniement de forces, d’outils.

Et tu places le positionnement dans le coeur dans quelle dimension ?

La quatrième. Vous mouvoir du rôle que vous jouez à l’observation du rôle, c’est bien un déplacement dans une certaine direction, n’est-ce pas ? Eh bien, lorsque vous faites ça, vous vous déplacez dans une quatrième dimension de votre conscience.

Et comment décrirais-tu la cinquième, dans cette manière de voir ?

Comprenez qu’on ne « réside » pas dans la quatrième dimension. Un humain est en réalité une forme de vie qui a naturellement les moyens de se déplacer dans quatre dimensions. Vous voyez les plantes : elles n’ont pas de jambes et ne peuvent pas se déplacer dans trois dimensions, n’est-ce pas ? Les animaux le peuvent. Normalement, les humains ont un degré de liberté en plus des animaux, mais sur votre planète, cette perception est tronquée par la pesanteur et l’épaisse couche de peur, qui vous fait prendre racine dans la quatrième dimension. Vous ne vous y déplacez pas et vous comportez ainsi comme des animaux. Je parle au niveau de votre mobilité de conscience habituelle.

Un être humain inconscient, bridé par la peur, reste donc mobile en 3D, mais pas plus.

Un être humain conscient, capable de choisir de quelle force universelle il se fait le canal, se déplace au-delà de sa position d’observateur. Il se déplace en tant que créateur. Je veux dire qu’il va accomplir une action consciente, créant ainsi consciemment une expérience dans un monde consensuel, sur une fréquence partagée avec d’autres. Il se déplace donc dans une autre direction encore, une cinquième direction. Et cela donne vie à un monde intérieur, et extérieur, à cinq dimensions. Me suis-tu ?

Ça reste complexe, mais c’est un pas de plus pour nous, pour mieux comprendre.

Ça ne devrait pas rester complexe. C’est une expérience que vous pouvez saisir, tant intellectuellement que sensoriellement.

Je vous donne encore une analogie. Chez les animaux, formes de vies dessinées pour la 3D, il existe aussi deux possibilités. Les animaux les plus primitifs ont une perception du monde binaire. Ils n’ont pas conscience de pouvoir se déplacer en 3D. Ils ne voient qu’un plan à deux dimensions et restent donc fixes dans la troisième dimension, en termes de conscience. Les animaux supérieurs se réveillent à la 4D et peuvent ainsi s’y mouvoir. Pensez aux chats, particulièrement mobiles dans cet espace 4D.

Si la plupart des humains perçoivent en 3D et que les animaux supérieurs perçoivent en 4D, cela signifie que…

… que les animaux supérieurs ont une conscience plus mobile que la vôtre ! Eh oui ! Un être humain endormi dans sa nature inférieure perçoit moins qu’un animal éveillé à sa nature supérieure. Cela t’étonne ?

À vrai dire, non.

Les animaux ainsi éveillés ont accès spontanément à la présence, à l’immédiateté, qui échappe totalement à l’être humain inconscient. Simplement, le choix d’y créer le nouveau ne leur est pas accessible. Ce choix est accessible à l’humain qui prend conscience de cette perception, et de ce pouvoir. Un être humain qui pose un acte créatif joue avec une cinquième dimension. Chaque fois que vous créez, vous agissez dans une cinquième dimension de perception, là où tout est non seulement présent, mais nouveau. Tous les créateurs agissent dans la cinquième dimension, lorsqu’ils sont inspirés. À ce moment, rien n’existe d’autre que la joie de créer. Nulle peur du mental pour freiner l’élan. D’ailleurs, à la moindre peur, au moindre doute, le créateur retombe dans des perceptions restreintes à trois dimensions et ne peut plus rien créer de nouveau. Vous avez tous déjà été créatifs, n’est-ce pas ? Ce n’est pas réservé aux artistes. Ainsi, vous avez tous déjà eu une perception à cinq dimensions.

Je sais que je suis loin de pouvoir vous faire « comprendre » ces notions, mais en réalité, ce n’est pas mon but. Comprendre, en 5D, signifie seulement « se souvenir », c’est-à-dire mettre en résonance une expérience que vous avez déjà faite. Ainsi, par ces mots, j’espère seulement stimuler en vous la reconnaissance de cette possibilité de percevoir en cinq dimensions.

Merci pour ce partage, Laina !

Avec joie.

Il le reste une question : nous avons évoqué les possibilités de perception, c’est-à-dire de déplacement de notre conscience, dans ces dimensions. Mais qu’en est-il de notre déplacement « physique » dans ces dimensions ?

Oh, je ne suis pas la mieux placée pour t’aider à comprendre ça. Je peux juste vous partager mon expérience de perception, puisque je suis là où vous vous rendez collectivement. Pour ce qui est plus technique, je suis certaine qu’un membre de la flotte d’Ishtar se fera une joie de t’aider.

Belle journée à tous, amis solteriens ! Je vous souhaite beaucoup de joie à créer ce nouveau monde. En réalité, il ne se crée que quand vous êtes créatifs. Il ne se crée que par vous. Prenez la mesure de cette responsabilité !

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Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !