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Votre dévouée Foelia.

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Eh bien nous y voici, Lona ! Notre sixième et dernière entrevue sous cette forme, le dernier chapitre de ton programme de nutrition consciente. Merci d’être à chaque fois au rendez-vous !

Merci à toi, Foelia, d’organiser ces rendez-vous. Ces rencontres existent aussi par ta ténacité. Toi non plus tu ne lâches rien !

C’est parce que je n’ai aucune impression de devoir tenir quoi que ce soit. C’est un tel plaisir que je n’ai aucun mérite quant à ma ténacité !

Hihi. Oui, quand on aime, on est loin du registre du mérite. Aimer, c’est se dilater, dilater son monde et ses perceptions de telle sorte qu’on voit le plan de l’ego comme infiniment restrictif. L’amour est un consolateur autant qu’un expanseur.

Atena vous a demandé la semaine dernière si vous aviez bien dormi, et je propose de ramener cette question au menu. Qu’en dites-vous ?

On te suit, Lona ! Je poserai mes questions après.

Bien. La question de la nutrition consciente est primordiale pour vous à l’heure actuelle, parce qu’il s’agit d’un axe qui va s’avérer de plus en plus utile face à toutes les déstabilisations extérieures. Jeûner peut être votre premier médicament. Je vais mettre en lumière un cycle que chacun de vous pourra chercher à discerner en lui. Un cycle à l’énergie descendante… qu’on peut inverser dès lors qu’on y place un peu de conscience et d’amour.

Peut-être, tout le long de ces douze semaines de pratique, aurez-vous pu remarquer votre manière émotionnelle de manger. Avez-vous pu observer que face à une peur, face à une tristesse, face à un manque, vous cherchez refuge dans la nourriture ? La nourriture que vous recherchez instinctivement à ce moment-là est une nourriture anesthésiante. Ne vous en voulez pas pour ça. Aucun jugement n’est de mise. Observez simplement, pour avancer. N’avez-vous pas ce réflexe, devenu presque naturel, de chercher à vous couper de toute forme de souffrance ? Très tôt dans vos vies, vous constatez le pouvoir magique de la nourriture solide. Très tôt, vous établissez vos préférences, détectant par instinct quelle nourriture vous permet d’endormir temporairement tel ou tel type de souffrance. Si vous avez avancé avec moi ces dernières semaines, peut-être même un début de répertoire des fuites nutritives ordinaires a-t-il pu émerger. Je ne vous l’ai pas demandé de cette manière, mais il serait intéressant de mieux connaitre vos schémas émotionnels qui ont pour conséquence une anesthésie gloutonne.

Notez vraiment qu’il n’y a pas de jugement, pas le moindre ! Il faut seulement apprendre à mettre un peu de conscience sur ces schémas. C’est pour ça que je vous ai invité à mieux nommer vos manques, par exemple, et à conscientiser le type de nourriture que vous preniez à ce moment. Vous avez jeûné volontairement pour explorer ces réponses automatiques, et tenter d’en trouver d’autres.

Non seulement, jeûner vous permet de mieux appréhender vos principales souffrances, de mieux les connaitre, mais aussi d’y répondre consciemment et amoureusement, plutôt qu’inconsciemment, avec plus ou moins de culpabilité. Parce que chaque fois qu’on refoule une souffrance, même si on se le cache, il y a un peu de culpabilité qui s’imprime sur le fond de notre âme : celle d’avoir laissé derrière soi un blessé sans chercher à le soigner. La plupart du temps, ce blessé, c’est vous. Et chacun de nous finit par se juger coupable de ne pas s’occuper de lui. Face à ça, il y a plusieurs réponses possibles, comme la démission, la banalisation, la dépression, la victimisation. Bref, je ne vous fais pas la liste. C’est juste pour vous montrer que refouler n’est jamais une solution qui élève votre état de conscience vers plus de joie. Et souvent, vous mangez pour refouler. C’est à l’image de votre médecine actuelle : effacer les symptômes, éteindre la douleursans en prendre soin.

Jeûner, vous l’avez remarqué, fait remonter vos douleurs habituelles, sans la solution d’anesthésie par la nourriture. Voilà pourquoi c’est une démarche accélératrice en termes de connaissance de soi.

Il y a maintenant un autre aspect important à ça : si une nourriture est anesthésiante, c’est parce qu’elle détourne une part de votre conscience dans le processus de digestion. Comme vous avez moins de conscience disponible, vous voyez moins clair. Le fait que vous subissiez des attaques n’est plus un secret. Je parle des ondes auxquelles vous êtes exposés, et pas uniquement des toxiques que contiennent presque tous vos aliments transformés.

Jeûner est une véritable manière de donner à votre corps plus de forces pour s’adapter rapidement aux déstabilisations. Toute la conscience qui n’est pas utilisée dans la digestion reste disponible pour organiser l’harmonie de vos tissus, de vos organes, de vos systèmes respiratoire, nerveux, sanguin, lymphatique, et même digestif. Bien sûr, cela doit être fait en conscience et en amour. Je dis amour parce que si votre jeûne ressemble à un forcing, vous allez vouloir vous anesthésier davantage dès que vous remangerez.

Puis-je t’interrompre pour te poser une question ?

Bien sûr !

Tu as beaucoup développé cet axe de la nourriture anesthésiante. Et en même temps, tu nous as encouragés à faire appel plus consciemment à la nourriture. J’en viens presque à considérer que toute nourriture solide est anesthésiante et qu’il est donc « mal » de manger quoi que ce soit, dès lors qu’on choisirait de ne plus s’anesthésier. Est-ce correct ?

Je vois ce que tu veux dire. Il y a plusieurs plans pour bien répondre. Je dirais déjà que s’anesthésier consciemment n’est déjà plus tout-à-fait de l’anesthésie. Tout comme vous prenez peut-être un antidouleur chimique lorsque votre souffrance vous est insupportable, vous pouvez le faire avec votre nourriture. Vous savez alors pourquoi vous le faites. Vous le faites en connaissance de cause et il ne s’agit alors pas de refouler quoi que ce soit. C’est devenu un choix de faire appel à telle nourriture pour combler un manque et profiter du plaisir qui en découle, tout en le sachant temporaire. C’est un pas de plus dans la conscience.

Maintenant, toutes les nourritures ne rabaissent pas votre taux vibratoire de la même manière. Il est surtout bon de commencer à discerner ce que nous mangeons pour combler un manque, et la nourriture à laquelle nous faisons appel pour soutenir la vie de notre corps de la manière la plus légère, la plus joyeuse, la plus respectueuse aussi.

Ce qui change tout, c’est la conscience, c’est l’acceptation de regarder en face nos manques et de peut-être faire le choix conscient d’éteindre un moment leurs cris, ou peut-être faire le choix d’écouter plus attentivement ces cris et de passer dans notre mode créatif pour prendre soin de ce qui crie en nous. Cet enfant que nous avons été et sommes encore, et qui demande une reconnaissance, un amour qu’il n’a pas encore reçu.

C’est vrai qu’on a ce réflexe chevillé au corps de croire que telle nourriture est intrinsèquement bonne et telle autre mauvaise alors que ce n’est pas tant ça.

Exactement ! C’est la conscience qui change tout. Prendre une nourriture lourde en pleine conscience vous sera beaucoup moins nocif que prendre une nourriture légère et soi-disant « bonne pour votre santé » sans conscience du tout, sans amour, sans reconnaissance. Ce qui fait notre santé, c’est les plans de conscience sur lesquels nous résidons le plus. C’est tout bête ce que je dis, et pourtant vous êtes loin de l’entendre clairement : si vous passez vos journées dans la peur, dans le stress, dans les idées noires, ça ne vous donnera pas la même santé que si vous cultivez la paix, la joie et l’harmonie autant que possible.

On en viendrait à dire que ce n’est pas ce qui entre dans notre bouche qui est le plus important, mais bien la qualité de conscience avec laquelle on l’accueille.

Tu as parfaitement résumé, Foelia. Et quel bilan ferais-tu de ce parcours sur lequel nous cheminons ensemble depuis ces quelques semaines ?

Oh ! Eh bien il y a pas mal de pistes sur lesquelles tu nous as orientés.

Je dirais que j’ai pu prendre conscience que jeûner nous mettait devant une plus grande clarté par rapport à nos manques, qui sont souvent affectifs, plus que physiologiques. Cette clarté nous permet de mieux nommer les souffrances qui, de toute manière, nous accompagnent quotidiennement, et que, c’est vrai, nous anesthésions un peu à chaque repas.

J’ai pris conscience du pouvoir stupéfiant de la respiration, au niveau nutritif. Tu as introduit cette question du prana, mais aussi celle de notre capacité à tous à matérialiser, si pas encore de la nourriture solide, au moins des arômes. C’est une expérience très étonnante, et enthousiasmante.

J’ai pris conscience que les relations que nous entretenons sont aussi nutritives, et que leur qualité est donc primordiale.

Il y a aussi cet appel d’Atena, que tu répercutes, et qui nous met en garde contre cette guerre des ondes. Le jeûne régulier serait l’un de nos premiers médicaments pour y faire face.

Oui, pour autant que ce soit un jeûne conscient et amoureux. Pas un jeûne contraint, ou « parce qu’il faut ». Bien que, même avec peu de conscience, l’effet sera réel. Ne pas devoir digérer laisse au corps un repos, qui lui permet de se réaccorder beaucoup plus facilement, et de retrouver un équilibre, même précaire, face aux « bombardements ».

Manger, ça peut être une communion consciente avec la vie. Jeûner aussi. Mieux vous rencontrer à travers la nourriture ou son absence est un chemin très puissant.

J’ai un peu comme une tristesse que ton programme se termine ici. J’aimais bien être coachée par toi, pour faire ces découvertes !

L’idée n’était que d’initier chez vous une envie de découverte. Rien ne vous empêche de vous relier à d’autres êtres pour lesquels la nutrition consciente est un chemin enthousiasmant !

Oui, le forum restera ouvert, c’est sûr !

Et je veux même bien répondre aux questions, s’il y en a. Je ne serai jamais loin !

Merci Lona !

Après ce petit réveil sur tous les aspects que nous avons évoqués, rien ne vous empêche de continuer la pratique. La pratique du jeûne hebdomadaire, avec ou sans eau, la pratique du choix plus conscient de vos aliments, la pratique de la gratitude pour vos aliments, la pratique de la connexion au soleil, la pratique de la respiration consciente et nutritive du prana, surtout lorsque votre système digestif est au repos, la pratique de la nutrition relationnelle choisie et consciente… Tout ça, vous pouvez le continuer, si le coeur vous en dit. Ou laisser un peu ça de côté jusqu’à ce que la vie, sous forme d’envie d’explorer, vous rappelle que cet aspect des choses est important pour vous.

Un jour, vous mangerez essentiellement avec conscience. Vous choisirez avec beaucoup plus d’attention votre nourriture matérielle et relationnelle. Certains de vous feront un chemin nutritif avec le prana. Un jour, qui peut être proche, et même maintenant, vous n’aurez plus peur de jeûner, parce que vous serez curieux de mieux voir les problèmes qui vous habitent et vous souhaiterez les résoudre plus rapidement, sans plus vouloir les anesthésier. Cette conscience afflue actuellement sur votre monde.

Oui, c’est même un peu difficile : c’est comme si tous nos comportements devaient devenir conscients… alors que la plupart étaient inconscients. C’est beaucoup de travail. Et, je t’avoue, c’est parfois décourageant ! On aimerait avancer sur tous les plans à la fois, s’améliorer dans tous les domaines.

Je comprends. Soyez tendres avec vous. Je constate à quel point cette tension que vivent vos corps en ce moment peut être rude. Rien n’est simple à gérer. Mais sachez que tout se fera. Souvent, on vous dit que rien ne se fera sans votre concours. C’est vrai, mais ça ne signifie pas que c’est à vous de mettre toute la force. Vu d’ici, c’est plutôt le contraire que je vois. Une conscience vous est donnée, plus puissante que jamais. Elle vous est transmise par « ce qui vient d’en-haut » et dont nous sommes les courroies de transmission, nous, de la fraternité galactique, nous qui sommes sur le balcon de votre monde, pas tout-à-fait soumis à la même inconscience, au même oubli. Cette conscience arrive de toute façon. Et votre rôle n’est pas de faire des choses, mais d’accepter de vous en faire les canaux volontaires et conscients. Ce rôle n’est pas facile, parce que chacun de vous qui vous dédiez à ce travail êtes les fourneaux où se consument toutes les scories accumulées pendant des éons. Votre rôle pourrait se résumer à « dire oui ». Et la transformation se fait. Accepter, c’est votre plus grand travail, et le plus aidant pour votre monde. C’est comme une grande douche solaire à haut débit. Cela crée une pression énorme sur vos résistances. C’est un travail rude de, chaque jour, redire oui à ce nettoyage, ce récurage. Mais je crois que vous ne devriez plus perdre d’énergie à penser que vous devez absolument faire ceci ou cela. Etre ce que vous êtes est le plus gros.

Merci Lona pour ces mots réconfortants et touchants.

Ce n’est pas seulement pour vous réconforter. C’est vraiment pour vous aider. Je vous vois encore si souvent vous tendre, comme si vous deviez à tout prix passer à l’action. Je crois que la conscience qui arrive est une action et que la laisser faire à travers vous en l’invitant est votre acte le plus porteur et le plus moteur. Vous verrez ! En fait, quand on est bien nettoyés et que le courant passe à travers soi, l’enthousiasme est là. Et, depuis cet état de conscience joyeux, on se met à agir. Non plus par contrainte ou par réflexe, mais par joie pure. Alors, oui, on fait des choses, bien sûr. Mais pas des choses pesantes : des choses intenses et élevantes, inspirées. Je vous le dis parce que je connais bien ce passage en moi. Et je vois ce nettoyage auquel vous êtes conviés, vous qui avez choisi de porter un peu de la matière de ce monde. Ne vous inquiétez donc plus : ce qui doit se faire se fera par enthousiasme, et vous vous confondrez avec cet enthousiasme, ce qui donnera des actions de construction sans effort, sauf celui de toujours rechercher en soi la paix, l’amour, la joie.

Merci Lona ! Un immense merci pour tout ce que tu nous as apporté et fait gouter, découvrir, sur ces quelques semaines. Je me dis que j’ai été bien inspirée de me lancer dans ces entrevues avec chacun de vous quatre : toi, Elior, Loya et Laina. On pourrait même en faire un livre inspirant, pour bien démarrer chaque matin, ou chaque semaine. On a tant besoin de se rappeler constamment qu’il existe des plans de conscience plus sains, plus joyeux, et qu’il nous suffit de nous y connecter volontairement pour que la vie soit plus intense et plus lumineuse. Merci d’être ce rappel pour nous ! Merci à toi Lona, merci à vous quatre.

C’est une grande joie pour nous de contribuer de cette manière, Foelia. Nous aussi nous te remercions de nous donner l’occasion de partager et de transmettre depuis notre plan.

Je vous envoie tout mon amour, et vous souhaite un beau chemin dans la densité. Vous vivez des heures exceptionnelles. Pensez à vous nourrir de plus en plus consciemment ! Et je ne serai pas loin pour vous soutenir.

Merci Lona et à bientôt !

Chers cocréateurs, voici donc que s’achève cette série de six rencontres. Pourtant, rien ne s’arrête et tout commence. Pour ceux d’entre vous qui souhaitent, maintenant ou plus tard, partager leurs expériences de nutrition consciente, le sujet restera ouvert sur le forum. Je vous remercie du fond du coeur pour votre présence, quelle qu’elle soit, quelle que soit sa forme, silencieuse ou expressive. J’aime tant me sentir reliée à chaque être, à la vie dans son ensemble. Cette transition, c’est bien toute notre espèce qui s’y est engagée. Et cette joie de faire partie du mouvement est décuplée quand on se sent reliés. Merci pour ça, et belle suite à chaque 1 d’entre vous !

Avec tout mon amour !

Votre dévouée Foelia