Ce modèle, comme tu l’appelles, vous invite à regarder la maladie comme un déséquilibre énergétique. À chaque nouvelle donne énergétique, que nous avons ensemble appelée « ambiance », l’organisme subtil se retrouve déséquilibré et doit s’acclimater à la nouvelle information environnementale, qui est en réalité une bulle de conscience nouvelle qui vient à sa rencontre. Amuse-toi à rapprocher toutes les grandes épidémies d’une rencontre énergétique nouvelle, que ce soit d’un peuple avec un autre, ou avec de nouveaux éléments naturels ou artificiels.

La plupart du temps, vous voyez les virus comme les vecteurs d’une information empoisonnée. Tentez maintenant de les regarder comme les supports physiques d’un « état de conscience », d’une nouvelle programmation qui, dans la plupart des cas, sert de mise à jour à votre système de référence afin de vous acclimater à une nouvelle donne énergétique. Vous voyez en eux une cause. Ce n’est pas faux d’un certain point de vue, mais d’un point de vue plus large, demandez-vous de quoi ils sont la conséquence. Ce modèle devrait vous y aider.

Il est clair, depuis la perception qui est la mienne, que votre futur proche verra la naissance et la propagation de nombreux virus, qui vous atteindront comme des vagues. De ce point de vue, chercher à éviter le contact avec eux ne fait que creuser un fossé entre votre ambiance personnelle et celle apportée par l’information nouvelle, qui se répand en mode accéléré sur votre monde. Nous pourrons développer d’où provient cette information nouvelle, si tu le souhaites.

Pour comprendre, imagine seulement que chaque vague de conscience nouvelle est accompagnée, côté matériel, par un virus particulier. Sur une succession de six ou sept vagues, si ton organisme s’adapte à la rencontre de chaque virus représentant de la nouvelle donne, il pourra s’adapter par paliers consécutifs. Si par contre, en te maintenant isolé pour ne pas entrer en contact avec les virus, tu ne prends pas le train en marche, la secousse énergétique sera bien plus difficile à supporter lorsque tu rencontreras d’un coup l’information nouvelle en ayant raté les paliers préparatoires précédents.

Tu me comprends ?

Très bien, et c’est très intéressant. Tu conseilles donc de chercher à entrer en contact avec les virus plutôt que de chercher à les éviter ?

C’est effectivement mon conseil, mais il ne vient pas tout seul. Pour supporter ces vagues d’information nouvelle, de conscience nouvelle, vous pouvez faire un travail quotidien sur ce que vous appelez l’augmentation de votre immunité. Votre immunité est en réalité la flexibilité de votre conscience. Une conscience rigide n’a pas la possibilité de retrouver facilement son équilibre lorsqu’elle se voit déséquilibrée. Aussi, tout ce qui va dans le sens volontaire de la guérison de vos blessures psychiques, qui vont de pair avec un chemin de connaissance de soi, constitue votre action la plus puissante quant au renforcement de votre « système immunitaire », comme vous l’appelez. Je dis « comme vous l’appelez », parce que vous pouvez commencer à voir les choses autrement. Vous n’êtes pas en guerre avec un environnement hostile, mais bien dans la recherche perpétuelle d’équilibre, malgré les afflux de nouvelle conscience, de nouvelle information. Il ne s’agit pas tant de s’immuniser que de se délester des cristallisations mentales et émotionnelles qui vous rigidifient dans des croyances.

Aussi, plus vous êtes capables de tout considérer comme possible, plus vous travaillerez sur votre flexibilité psychique, et donc votre « immunité » physique.

Ça veut dire que ceux qui font ce qu’on appelle un chemin « spirituel », ou de « développement personnel » augmentent leur résistance aux virus ?

Pas aux virus – il n’y a pas à vouloir leur résister – mais bien à la nouvelle donne énergétique. Alors, à ta question, je répondrais que « oui », effectivement, un travail sur votre conscience et vos crispations dues aux peurs diverses qui habitent en vous, peut amortir les déséquilibres. Mais de votre point de vue limité, cela pourrait vous amener à penser qu’il suffirait de faire ce travail intérieur pour ne pas être inquiété. Rien n’est cependant plus faux. Nul ne sait quelle blessure, parfois très profonde ou très ancienne, va se réveiller et tenter de se battre contre la nouvelle donne. Ce n’est pas parce que vous avez fait un travail particulier que ça vous immunise contre toute tension intérieure. Cela augmente votre résilience de manière certaine, mais le résultat ne peut s’observer que sur une moyenne, et non sur un cas particulier. Vous vérifierez par vous-mêmes, dans les années qui viennent, que les plus résistants aux changements qui s’en viennent seront, de manière générale, ceux qui seront dans une démarche de connaissance d’eux-mêmes, une démarche de tentative d’aimer mieux, de prendre plus soin de soi et des autres. Cela s’observera globalement, mais n’empêchera pas la maladie chez chaque individu « en chemin » donné.

Note ceci et vérifie-le dans dix ou vingt ans. Ne sois pas pressé. Ce modèle peut être communiqué à toute votre espèce. Je suis d’ailleurs là pour ça, mais il mettra du temps avant de devenir un point de vue largement fréquenté.

Merci Lona ! C’est incroyablement intéressant !

Tout le plaisir est pour moi ! On reste ensemble ? J’ai encore tant à t’envoyer !

On reste ensemble !

Tu as dit que nous pourrions développer la question de la provenance de l’information nouvelle qui nous est envoyée. Voudrais-tu nous éclairer sur ce point ?

Ça demande encore un peu d’élévation. Je ne suis pas certaine que tu pourras tout comprendre aujourd’hui, mais tentons. Ce sera toujours un pas dans la bonne direction.

Tu voudrais peut-être savoir si le coronavirus qui vous occupe a été créé ?

Oui, j’aimerais bien !

Et tu voudrais sans doute savoir si ce sont des forces obscures ou lumineuses qui en sont à la base, n’est-ce pas ?

Tu lis bien en moi.

Je t’emmène ailleurs tout de suite, parce que rien d’intéressant ne peut émerger d’une telle question binaire. Il te faut regarder de plus haut. Regarde plutôt l’intention derrière l’action.

Imagine ceci : des êtres, dont l’intention est de faire disparaitre une partie de l’humanité et d’insuffler la peur chez les survivants afin de pouvoir les rendre plus dociles, créent pour ce faire un vecteur physique de peur. Cette peur densifiée se déploie alors dans un corps physique qui s’appelle un virus. Le virus est le support de l’intention de son créateur. Ce virus de peur commence alors à circuler d’un individu à l’autre. Plus l’individu qu’il rencontre refuse le contact avec la peur, plus la tension intérieure qu’il subit est grande et plus une partie de son énergie vitale sera déviée dans le combat « pour » son intégrité psychique, qui refuse l’information de peur. Note aussi que c’est une catégorie de peur particulière. Il y a autant de catégories de peur que de couleurs dans l’arc-en-ciel. Chacun n’est pas sensible de la même manière à la même longueur d’onde de peur, d’après son parcours particulier, et la conscience particulière qu’il a pu développer face à cette longueur d’onde précise. Voilà comment se créent les chocs de réponse immunitaire, comme vous les appelez. Le corps fait alors tout pour se défendre plutôt que simplement intégrer ce qu’il y aurait à incorporer. Si vous ne pouvez accepter une certaine longueur d’onde de peur, vous allez vous battre contre elle jusqu’à épuisement. Si vous acceptez de voir cette peur en face, elle s’intègrera comme une information inoffensive à votre « ambiance » personnelle et vous ne perdrez aucune énergie vitale, parce que vous n’entrerez pas en combat.

C’est génial ce que tu m’expliques. Je trouve même ça révolutionnaire. Je te remercie pour ta confiance !

Je te remercie pour ton écoute. C’est ça qui rend possible ce transfert d’information, c’est notre relation d’amitié par-delà les plans d’inconscience.

Mais écoute encore, je n’ai pas terminé. Pourquoi cette intention de créer la peur pourrait-elle servir des desseins lumineux plus larges ? C’est simple : pour cesser de craindre, vous devez aimer. Quand l’amour est plus grand que la peur de la mort, l’intensité de vie qui devient la vôtre vous mène sur un autre plan. Et c’est sur ce plan plus intense que nous vous attendons. Ainsi, les forces contraires ne sont pas réellement ennemies. Elles participent à l’accouchement. Oui, vous vivez un accouchement difficile, ce n’est pas à nier. Il faut en convenir, il faut l’admettre. Mais si vous vous servez de ces vagues de peur qui vont vous être présentées dans les années qui viennent, vous aurez l’occasion de faire un grand pas dans votre conscience individuelle, et donc collective. Tout se joue de manière individuelle, mais chaque individu qui se stabilise sur un nouveau plan de conscience est un bras supplémentaire qui peut offrir sa force dans le but de venir en aide à tous les autres.

Voilà, je voulais te faire contempler le tableau d’un peu plus haut, pour te montrer que des forces apparemment contraires peuvent travailler dans le même sens, qu’elles le sachent ou non.

Ce qui vous arrive n’est donc à classer ni dans le « bien » ni dans le « mal ». C’est un accouchement qui comprend ses beautés et ses difficultés et renier une partie d’entre elles vous sépare de la réalité de ce que la vie vous propose. Saisissez cette chance de vivre ce passage le plus pleinement possible, le plus consciemment possible, comme vous pouvez vivre l’arrivée d’un bébé.

Tu sais, je me dis parfois que vous avez beaucoup de chance de vivre ça depuis l’état de conscience qui est le vôtre. Quelle force cela peut vous donner ! Chaque nouvel équilibre trouvé après un déséquilibre vous apprend à marcher dans un autre registre. C’est une expérience extrêmement puissante pour un être.

Merci, tellement merci !

Merci à toi aussi. Tu vois, ce qui est beau, c’est l’échange, c’est notre relation qui se tisse entre les plans, entre les mondes. Je suis aussi émue que toi de ressentir ce lien.