Lona !
Me voici. Sens-tu tout le processus de rapprochement de nos deux bulles de conscience, comme nous en parlions ?
Un peu. Quand je prononce ton nom intérieurement, il faut une seconde ou deux, parfois moins, pour sentir comme un atterrissage dans le présent.
Oui, ce n’est pas tant mon nom, mais tout rappel de ce type te replace dans le présent. Belle découverte ! Où veux-tu que nous allions aujourd’hui ?
À vrai dire, j’ai peu de temps, mais j’avais envie de prendre un peu note quand même. Je voulais dire que j’étais étonné de ces infos que tu m’as données, ou plutôt de ce modèle. Comment a-t-on laissé les humains si longtemps dans la croyance que les virus sont des microbes à combattre.
C’est à chacun de choisir l’étage depuis lequel il regarde. Je crois qu’il y a toujours eu des représentants des étages supérieurs, de non dualité, de non combat, qui ont encouragé les humains à se hisser au-delà de leur condition d’esclaves de la dualité. Mais ça reste un choix individuel. Ceux qui veulent continuer à voir la vie comme une lutte perpétuelle trouveront toujours à confirmer leur point de vue. Ce qui est dommage, c’est que ce point de vue isole, et ne rend pas heureux. C’est tout.
Il y a une éthique dans notre science, tu sais. Et cette éthique nous pousse à toujours élaborer nos modèles hors de la dualité.
Certains diront que c’est se voiler la face sur une part de la réalité ! Refuser de voir le laid et le difficile, ou encore l’ennemi, nous prive de la vision juste !
Hihi. C’est bien parce que certains croient cela qu’ils restent accrochés à ce monde de guerre. Je n’ai jamais dit qu’on refusait de prendre en compte ce qui est difficile, mais nous en prenons soin, plutôt que d’émettre des pensées de haine à son égard. C’est tout. Au contraire, si tu observes attentivement, c’est bien le jugement qui te prive d’une vision plus globale.
Remarque comme tout modèle se bâtit sur une intention. Apprends à repérer dans l’intention les marques de pouvoir, de mensonge, d’orientation du regard, de parti pris. Intéresse-toi bien davantage aux modèles dont l’intention sous-jacente est la soif de comprendre, mais aussi celle d’aimer. Et je peux t’assurer que la compréhension vient avec la volonté d’aimer, c’est-à-dire d’unifier ton regard, jamais celle de séparer. Une science qui cherche à aimer verra toujours son champ s’élargir et ses frontières s’expanser. Une science qui cherche à dominer, à asservir, à prendre un pouvoir, verra toujours son champ se rétrécir jusqu’à l’auto-destruction. J’ai l’impression de te faire part d’évidences, mais sans doute ne sont-elles pas superflues à rappeler encore et toujours dans le monde qui est le tien.
Et il en va de même pour l’acte de soigner. Un thérapeute, et Loya t’en parlerait mieux que moi, est d’abord un amoureux de la vie, dans son ensemble. Avant de te rendre chez un médecin, intéresse-toi à la qualité de son amour. Est-il passionné par la rencontre avec toi, passionné à l’idée de pouvoir t’accompagner dans les prises de conscience nécessaires à ton parcours vers la santé ? La santé qui est l’équilibre, et qui demande à être sans cesse retrouvé, surtout à l’heure actuelle.
Quant à la guérison, puisque je vois que tu te poses la question…
Oui, parle-moi de la guérison !
Eh bien, cessez dès à présent de vous illusionner sur ce mot. Rien d’extérieur à vous ne guérit. Vos alliés, vos médecins, peuvent prendre soin de vous, pour vous permettre de trouver par vous-mêmes, en vous-mêmes, votre point de guérison, qui n’est que le dénouement d’une tension, un équilibre retrouvé. La guérison est toujours une affaire personnelle, entre vous et vous, entre un certain ancien et un certain nouveau, qui viennent fusionner dans le présent de votre conscience.
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