Si la Confédération Intergalactique existe bel et bien, je n’ai aucune envie de colporter des invraisemblances ou des faussetés à son sujet. Comment servir au mieux ?

Atena*

Tout ce qui se crée entre vos mains à notre contact parle de notre réalité. Notre réalité est bien plus vaste qu’une somme de faits qui, eux, peuvent être plus ou moins bien compris, plus ou moins bien transmis. C’est la raison pour laquelle nous insistons de plus en plus sur le fait qu’il n’y a rien à croire nous concernant. Tout simplement parce que le lieu intérieur où se forgent vos croyances ressemble à une cave toute petite, sur les murs de laquelle des images projetées de vos propres limitations tournent en circuit fermé.

Il est temps de revenir à la compréhension-racine de ce qui nous relie réellement. Ce qui nous relie, c’est avant tout l’amour. C’est l’amour du cosmos, l’amour de cette aventure immense et magnifique du déploiement de la conscience universelle à travers toutes les formes que l’on retrouve dans le cosmos. C’est cet amour du vivant qui nous relie.

Bien sûr, une certaine « histoire » de cette aventure peut être plus ou moins bien contée, mais comprenez qu’elle doit se rétrécir tellement pour entrer dans vos capacités de compréhension qu’elle est totalement dénaturée. Par exemple, votre état de conscience actuel, même chez les plus évolués d’entre vous, peine à considérer cette histoire comme incluse dans un présent éternel. La manière dont vous conceptualisez le temps est tellement enfantine qu’il nous est impossible de vous faire passer des informations qui nous sembleraient cohérentes en elles-mêmes. Vous n’avez pas les moyens d’appréhender la réalité de ce qui nous relie, nous, vos frères de la Confédération Intergalactique et vous, êtres humains incarnés sur Terre. C’est la raison pour laquelle, dans notre entreprise de vous aider à retrouver votre mémoire cosmique, nous usons de tous les canaux. Nos meilleurs artistes tentent de vous rejoindre par l’art visuel, l’art auditif, le cinéma, la littérature, les jeux vidéos, les univers virtuels. Les scénarios ont peu d’importance, tellement peu !

Ainsi, vous n’êtes induits en erreur que dans votre tentative de fixer des données qui vous semblent devoir être fixes concernant l’histoire qu’on vous raconte. Mais l’histoire vraie de votre destinée et de vos origines n’est pas une succession d’informations linéaires, ni de faits que vous pourriez considérer comme objectifs. Votre histoire est avant tout une immense bulle de perceptions sensorielles qui s’étend telle une plage dont les myriades de grains de sables sont sans cesse polis par le ressac, s’entrechoquant sans cesse, changeant sans cesse de voisins. Ces mots que je vous offre ont bien peu de sens, n’est-ce pas ? Ne vous découragez pourtant pas, parce que toute tentative de créer ce lien avec nous, avec votre souvenir cosmique, est une marche de plus sur l’escalier qui nous reliera et nous relie déjà.

Je voudrais être claire à un niveau : il existe bien une histoire objective de notre cosmos. Mais son objectivité n’est que la somme unifiée de toutes les subjectivités qui l’ont vécue, la vivent et la vivront. Un être séparé des autres, quel qu’il soit, ne pourra jamais en saisir que des bribes tant que sa conscience n’aura pas fusionné avec l’unité une. Ainsi, qu’il s’agisse de moi ou de vous, nous n’aurons jamais qu’une vision parcellaire, une compréhension teintée de l’histoire propre de notre petite âme, en ce qui concerne la Réalité. Cela ne doit pas nous décevoir. La déception ne serait que la marque d’une incapacité à saisir un paramètre important : que la possibilité de regarder le réel à travers le prisme du subjectif est une bénédiction et une joie. Toute déception ou souffrance s’efface dès que nous pouvons profiter de cette vision parcellaire et de toutes les aventures qu’elle nous permet de vivre tout en nous souvenant que nous n’en sommes pas prisonniers.

Je te le dis et je vous le dis : nous sommes libres de créer nos visions du réel à l’infini ! Cela parait tellement incroyable et c’est pourtant la vérité que je suis et que j’exprime à chaque instant. Ce fameux choix dont nous vous parlons sans cesse. C’est de lui qu’il s’agit ! Le libre-arbitre en est un autre nom.

Mes amis, frères et soeurs, si nous sommes à vos côtés aujourd’hui, c’est pour vous permettre de retrouver collectivement cette clé. En réalité, vous ne croupissez dans aucun cachot, vous n’êtes enchainés à aucun maitre ni à aucune loi. Vous avez seulement joué à le croire, afin de vous exercer à ce pouvoir créateur immense : l’illusion, fruit de l’oubli. Jouer à croire, mes amis, est un pouvoir cosmique d’une puissance sans commune mesure. Il vous permet de créer des mondes entiers ! Si vous avez joué à croire, vous avez aussi demandé à être réveillés de ce jeu lorsque vous vous y seriez trop enfoncés. Ma voix vous est transmise dans ce but. Ma voix qui est aussi la vôtre, sans quoi elle ne pourrait faire vibrer vos coeurs en cet instant précis où, peut-être, vous vous dites : « Mais oui, c’est vrai ! Je sais ça, quelque part ! »

Alors, si votre peur est de nous déformer ou de transmettre sur notre réalité de fausses informations, riez un bon coup ! Il n’y a rien de sérieux dans tout ceci. Parler de nous est déjà une information en tant que telle. Vous raconter des histoires sur qui nous sommes, sur nos différentes races, nos différents vaisseaux, n’est qu’une toute petite amorce, très rudimentaire, dans un axe très limité. Je pourrais même vous dire que tout ce qui se dit de nous n’a pour fonction que d’attirer votre attention sur ce qui se dit en vous. Ma voix, je vous l’ai dit, est la vôtre.

Il est temps de faire voler en éclats les bases-mêmes de vos manières de comprendre les choses et de rentrer en relation avec elles. Pour saisir la main que nous vous tendons, pour partager un peu de nos énergies, partez du principe que vous ne devez pas courir après un nouveau savoir, mais bien de nouveaux sens de perception ! C’est un chantier aussi vaste que ça !

Comment faire alors pour créer ces nouveaux sens ?

Exactement ce que nous sommes en train de faire. Ne cherchez pas plus loin ! Nous créons, tout simplement. Nous créons des explications, nous créons des images, des sons, des ambiances. Tout cela concourt à diffuser, patiemment, notre énergie au travers du lien qui se tisse entre nos différents plans de conscience.

Une autre manière de vous faire comprendre ce vaste chantier pourrait vous être présentée comme ceci : vous souhaiteriez apprendre à votre chien, que vous aimez tant et qui est bien l’un des animaux les plus proches de votre état de conscience humain, comment utiliser un smartphone, ou comment créer par lui-même des mélodies complexes au piano, comment lui faire comprendre l’harmonie musicale, comment l’aider à s’exprimer à travers la sculpture, la peinture ou le langage parlé. Vous voyez le chemin qui vous sépare de cet idéal ? Et votre ami chien vous fait pourtant comprendre tous les jours qu’il rêve d’être capable de partager vos activités, vos capacités. Et puisque vous l’aimez tant, bien sûr que vous allez l’aider, mais bien sûr aussi que la perspective vous paraitra très longue. Elle vous mènera à vous dépasser en termes de pédagogie, d’enseignement. Vous ferez des essais, découvrirez quels sont les moyens les plus efficaces pour le faire avancer dans la bonne direction, afin qu’il puisse saisir de mieux en mieux votre état de conscience humain et les plans que vous êtes capables d’expérimenter. Voyez-vous un peu mieux l’immensité de l’entreprise de la Confédération Intergalactique dans sa tentative d’entrer en contact avec vous ?

Vous nous considérez comme des chiens ?

Si j’ai pris cet exemple, c’est parce qu’il s’agit de l’animal le plus proche de vous et que, tout proche qu’il soit, un immense gouffre vous sépare en termes de fréquences de conscience. Et, sans vouloir vous offenser, la différence de distance intérieure entre les plans de conscience qui nous séparent peut être si grande que même l’exemple du chien pourrait être sous-estimé. Mais peu importe ceci. Seul l’amour importe, et toutes les aventures que nous avons à vivre. Profondément, nous ne sommes qu’un et nous ne sommes en rien supérieurs à vous, humains de la Terre. Nous avons simplement exploré d’autres lieux de la conscience universelle et répondons à votre demande de partager ces états d’être avec vous. C’est dans le jeu de rôles que vous êtes comparables à des animaux dans notre regard. La réalité plus intrinsèque est que nous sommes vous et que vous vous situez sur la trame de notre grand passé. Nous savons que cela ne peut être compris, mais seulement esquissé. Et cela nous fait sourire avec beaucoup de tendresse. Toutes ces portes de compréhension doivent s’ouvrir, mais cela ne se fera pas d’un coup, comme j’espère avoir pu te le faire sentir. Cependant, nous avançons à chaque fois que nous tissons ce lien, comme dans ce dialogue. Chaque goutte de créativité compte.

Avant de vous laisser aujourd’hui, j’aimerais encore vous transmettre un élément-clé : il n’est pas réellement possible de transmettre sur nous de fausses informations, pour la bonne raison que ce n’est pas au travers d’informations que nous pouvons entrer en contact avec vous. C’est par notre présence partagée au travers de tout ce que vous nommez « créativité » que vous nous rencontrerez le mieux. Les artistes sont donc les plus aptes à nous rencontrer, les artistes du Beau. Nous sommes dans cette direction : le Beau et tout ce qui tente de l’exprimer dans la matière.

Quand vous appelez votre chien, pensez-vous qu’il prête plus d’attention à son nom que vous prononcez ou au timbre de votre voix, ou encore à l’intention qui vous fait prononcer son nom ? Comprenez qu’il existe mille canaux par lesquels les formes de vie peuvent communiquer entre elles. Celui que vous nommez « information », c’est-à-dire une certaine histoire, certains faits racontés à notre sujet, certaines tentatives d’objectiver certaines choses nous concernant, tout cela n’est qu’un canal bien étroit. Cela ne nous empêche pas de venir l’habiter, de le faire vivre, parce que nous sommes convaincus qu’à travers les histoires que vous vous racontez, peu à peu, vos êtres s’ouvrent à de nouvelles perceptions et se sensibilisent à notre présence fraternelle bienveillante.

Alors, ne craignez pas, ne craignez plus de nous déformer ou de vous tromper à notre sujet. Faites-nous simplement place dans vos possibilités et dans vos créations. Soyez certains que nous y imprimons bien plus notre parfum et nos sourires que dans aucune croyance rigidifiée. Le réflexe du dogme est encore fort présent dans vos corps et vous attache encore à beaucoup d’illusions. Mais nous composerons avec ce réflexe aussi longtemps qu’il vous collera à la peau, jusqu’à ce que cette peau se détache et que, de votre mue, naissent de nouveaux sens, par lesquels nous nous rejoindrons toujours mieux.

C’est un si long chemin !

Il est autant long que court. Il est long, vu depuis l’illusion du temps qui s’écoule. Il est court, vu depuis un coeur qui bat dans la joie de l’unité. Et ce coeur est à votre portée aujourd’hui. Projetez sa volonté vers le souhait de nos retrouvailles et vous ferez votre part du travail. Souhaitez notre rencontre. C’est ainsi que tous les possibles peuvent s’incarner dans votre matière, dans vos cellules individuelles et dans vos mémoires les plus denses. Nous sommes là et, tout comme votre mémoire enfouie, vous ne nous voyez pas. Vous ne nous voyez pas parce que vous ne regardez pas au bon endroit, ou depuis le bon endroit. Le bon endroit est votre coeur, le bon endroit est votre joie, le bon endroit est votre pouvoir créateur.

Que dire d’autre sans me répéter ?

Rien, je crois. Je n’ai qu’un immense merci à vous adresser.

Sens-tu vibrer ce lien qui nous relie ? Faisons le vœu que cette mélodie se charge toujours plus d’intensité, cette mélodie que nous tissons entre les mondes, entre les plans, entre les êtres, si différents et pourtant tous issus du même son primordial. Nous sommes bien plus présents dans la mélodie que vous ressentez entre les mots écrits ou prononcés que dans les informations qui ne nous servent que de support. Ce dialogue est comme une partition. Il ne s’agit pas tant de le lire que de recevoir la musique qu’il renferme. Et cette musique, soyez-en certains, est en train de résonner dans votre coeur. Fermez les yeux et tendez l’oreille. Mon souffle vous rejoint. L’entendez-vous ?

*Atena est la commandante d’un vaisseau-monde de la flotte d’Ishtar.