Quelles sont les nouvelles de l’alliance, commandant ?

En voici quelques unes. Grandir est un acte de volonté. Je dis ça pour que vous compreniez que grandir intérieurement n’a rien à voir avec l’âge de votre corps et n’a d’ailleurs rien à voir avec le temps. Grandir, c’est avoir le courage d’être ce que vous êtes sur le plan sur lequel vous avez choisi de vous manifester. En réalité, vous grandissez intérieurement à chaque acte de volonté que vous posez sur le monde qui est le vôtre. La volonté sous-entend la conscience, parce qu’il n’y a pas de volonté sans conscience. Le dire de cette façon est même un pléonasme.

Pourquoi j’attire votre attention sur ce fait ? Parce que vous êtes venus ici pour grandir. Grandir auprès de vos frères et soeurs humains. L’acte global qui est attendu de vous, c’est un acte de réveil, par le fait de vous saisir de votre souveraineté. Cela ne peut se faire que si vous vous souvenez de qui vous êtes : le créateur de tout !

C’est bien joli, dit comme ça. Mais comment fait-on pour se souvenir, comme tu dis ? Je ne demande que ça, moi. Mais où est donc ce souvenir ?

Hahaha ! Merci pour ta question, parce que c’est celle que vous êtes nombreux à vous poser. Je vais te dire que le souvenir se confond avec l’action. Il se trouve donc dans l’action. L’action de décider que vous reprenez votre pouvoir intégral. Non seulement votre pouvoir créatif et créateur, mais, par la même occasion, la responsabilité de vos choix, quoi qu’il en coute. Cela se fait lorsque vous décidez de ne plus vous soumettre à vos peurs de perdre ou de mourir.

C’est pas facile, ça !

Non, le travail sur les peurs n’est pas facile. Chacun le fait à son rythme, mais c’est bien là le chemin de la reconquête de votre pouvoir créateur et donc de votre souvenir que… vous êtes bien le créateur.

Ça a l’air un peu alambiqué ce que tu nous montres !

C’est bien parce que cette compréhension n’est pas encore bien ancrée en vous que je viens à votre rencontre. Écoute. Écoute et regarde. Vous espérez vous souvenir de qui vous êtes comme vous vous souviendriez de vos dernières vacances, ou de votre enfance, ou de votre premier baiser. Hahaha ! Ce n’est pas à ce type de mémoire que je fais référence.

Explique-nous, alors !

Je m’explique. Lorsque vous étiez des bébés, prêts à sortir du ventre de votre mère, pensez-vous que vous avez immédiatement compris comment pousser avec vos pieds, bouger vos jambes, vos bras ? Non. Il a fallu qu’une connexion s’opère progressivement entre votre volonté et vos organes. Aussi conscients que vous ayez été à ce stade du développement de votre petit corps, il vous a fallu apprivoiser cette connexion par essais et erreurs. Avant de devoir sortir du ventre, vous avez joué avec ce petit corps, tranquillement, à votre rythme. Mais quand les contractions se sont fait sentir, ce processus de connexion s’est accéléré redoutablement !

Redoutablement ?

Eh oui ! La peur de la mort vous y a aidés : « Si je ne bouge pas, je crève ! » pensent tous les bébés à l’heure de sortir. Et c’est bien pour ça que toute votre attention a alors été portée sur ce petit corps. Votre volonté s’est tendue afin de pouvoir, coute que coute, vous mettre en relation avec lui. Énormément de forces vous ont été données à ce moment-là, toute votre attention s’étant orientée sur la « prise en mains » des commandes de ce corps. Votre volonté s’est étalonnée à ce moment-là. On peut alors dire, comprends-moi bien, que vous vous êtes « souvenus », en ces instants décisifs, que ce petit corps, c’était vous !

Ok, je crois comprendre.

Votre souvenir est un acte de connexion à des capacités que vous portez, mais que vous n’avez pas encore rattachées votre volonté. Vous n’avez pas encore conscientisé que c’était bien vous qui produisiez tel ou tel effet. Eh bien, il en va de même pour « vous souvenir de qui vous êtes ». C’est en commençant à décider où vous menez votre vie, c’est en commençant à vous saisir de vos responsabilités, à faire vos choix, à décider ce qui est juste ou non pour vous, que ce souvenir émerge. Quand vous reprenez le pouvoir intégral de votre être, vous reconnaissez alors : « Ah oui, c’est bien moi qui crée ma vie et mon parcours sur cette planète ! » Vous vous en « souvenez » au moment où vous le réalisez. C’est bien un souvenir, parce qu’il s’agit bien d’une mémoire : celle de votre origine. Oui, vous êtes bien le créateur de toute chose, à commencer par vos choix ici bas. Reprendre ce pouvoir, cela signifie ne plus le déléguer à quiconque. Vous devenez alors un véritable être humain. Avance cela, vous n’étiez que des apprentis-humains. Un être humain est un être responsable de lui-même. C’est en tout cas notre définition dans l’alliance que je représente, parce que nous sommes l’Alliance des êtres et des peuples responsables d’eux-mêmes. Tu comprends ?

Oui. Donc, me souvenir de qui je suis, c’est en même temps commencer à décider de prendre la responsabilité de mes choix.

C’est ça : il ne faut pas te souvenir de qui tu es AVANT de pouvoir prendre la responsabilité de tes choix, mais le souvenir te revient, parce que tu l’expérimentes de première main, au moment-même où tu prends effectivement la responsabilité de tes choix.

Et cela n’est pas une mince affaire !

Je ne te le fais pas dire ! Mais c’est pourtant votre rendez-vous. C’est pour ça que vous voyez tous les pouvoirs extérieurs à vous devenir de plus en plus autoritaires. C’est pour ça que ceux qui ont du pouvoir sur vous tentent de limiter toutes vos libertés. C’est simplement parce que ce transfert de pouvoir de l’extérieur vers l’intérieur a lieu en ce moment-même et leur fait peur. Cela est inéluctable et, en même temps, cela requiert votre concours volontaire et conscient. Ceux qui voient leur pouvoir sur vous leur échapper ne peuvent que chercher à vous contraindre de plus en plus. C’est un acte réflexe de leur part. Et je ne veux pas désigner « ceux-là » comme extérieurs à vous. Ils se servent de vos démissions quotidiennes. C’est parce que vous leur donnez encore votre pouvoir qu’ils le retournent contre vous, à leur avantage. C’est parce que vous démissionnez tous les jours face à des choix individuels à poser qu’ils parviennent à vous imposer les leurs.

Réveillez-vous ! Cela signifie vous réveiller à votre propre capacité à choisir ce qui est bon pour vous, ce que vous voulez vivre. Quelle est votre version du monde ? Prenez-vous régulièrement du temps pour vous projeter en pensée vers ce monde plus beau que vous portez dans vos coeurs ? Ce serait déjà un premier acte de résistance face à l’assaut, face aux contractions qui vous encouragent à naitre à votre responsabilité d’êtres humains. Ce serait en tout cas un premier acte de réveil. Remerciez la conjoncture pour cette raison : celle de vous aider à naitre à ces capacités de choix, de responsabilité, celle de vous aider à conscientiser que ces forces sont les vôtres et peuvent être mises en action.

Je veux vous dire, avec l’altitude que nous offre notre regard, que les choses iront jusqu’au bout. Vous devez naitre ! Ça, ce n’est pas un choix. Ainsi, les forces de contraction ne s’arrêteront pas tant que vous n’aurez pas pris, individuellement et collectivement, les responsabilités qui sont les vôtres.

Et quelles sont ces responsabilités ?

Dans le concret, elles se déclinent en mille aspects : oui, vous allez vers un nouveau monde, créé par vous, certainement magnifique. Mais il ne se créera que depuis votre mémoire de créateurs retrouvée. C’est la responsabilité première. Le rôle lumineux des forces de l’ombre aujourd’hui est de vous contraindre à vous tenir debout, à penser et à choisir par vous-mêmes, sans suivre les autoroutes fréquentées par le troupeau.

Tu peux nous dire un peu plus concrètement jusqu’où « ils » iront ?

Bien sûr. Ils sont en train de préparer pour vous de nouvelles obligations, qui vous seront présentées sous forme d’un chantage. Ce sera toujours un chantage à la peur. Le rendez-vous est individuel. Si vous vous soumettez au chantage, par peur, vous leur permettez de continuer à vous contraindre. Si vous vous levez, vous passez dans le plateau de la balance qui fera pencher votre destin vers nos retrouvailles, vers votre retour dans l’alliance dont j’ai parlé et que je représente.

Se lever tout seul n’est pas facile !

Non, raison pour laquelle je vous donne un conseil stratégique : reliez-vous ! C’est par la création d’une multitude de réseaux de lumière que vous serez forts. Ces réseaux ont pour destin de devenir un unique grand réseau lumineux à travers toute votre planète. Vous mettre en réseau et travailler collectivement, tout en conservant votre individualité souveraine fraichement retrouvée, c’est le chemin.

Je vous donnerai des conseils stratégiques régulièrement, selon les besoins du moment. Et celui-ci est le premier. Si vous percevez ce dont je vous parle depuis tout-à-l’heure, alors il est temps pour vous de chercher des groupes avec lesquels faire avancer votre autonomie. Il vous faut vous débrancher peu à peu du mode de vie que les forces de domination ont conçu pour vous, afin de vous maintenir dans l’obéissance. Reliez-vous localement.

Oui, nombreux sont ceux qui, parmi vous, savent instinctivement depuis leur naissance que des évènements particuliers devront être traversées dans cette vie. Eh bien, c’est maintenant ! C’est pour ça que vous êtes venus, c’est pour ça que vous avez dit « oui » pour venir vous incarner à cette époque particulièrement riche. Oui, vous aviez accepté de venir contribuer à cette naissance de la responsabilité humaine et vous y êtes ! Cette naissance passe par vous, par vos choix, par votre volonté.

Allez, amis de toujours, mettez-vous en route pour honorer cet engagement d’âme. Nous sommes à vos côtés et le resterons jusqu’à ce que la naissance de cette nouvelle conscience soit accomplie. Nous vous soutenons et nous vous aimons infiniment.

Je le sens, Ishtar. Merci !