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Votre dévouée Foelia.

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Foelia, Laina, soyez les bienvenues à bord de l’Arkaden. Depuis cet état d’être, nous pouvons contempler le rythme de vos saisons. Ces saisons sont autant celles de Solter que les jours de vos âmes, qui ont choisi de se déployer en son sein. Reconnaitre les propositions de notre grand frère Sol, qui est votre Père, celui qui éclaire et alimente votre monde consensuel, peut vous aider à profiter de ce rythme subtil, qui forge vos parcours solteriens incarnés. Sol, représentant du Père Céleste, et Solter, représentant votre matrice divine, vous convient dans une danse avec votre environnement. Chaque système stellaire joue sa propre musique. Vous souvenez-vous pourquoi celle-ci vous plaisait, vous attirait ?

Ce souvenir, vous le retrouverez en vous, bien entendu, en tendant l’oreille vers cette harmonie dans laquelle nous baignons. Le rôle que je me donne à vos côtés, c’est d’attirer votre attention sur cette harmonie. Non pas pour vous dire ce qu’elle est ou ce qu’elle représente, non pas pour créer un nouveau modèle mental à apprendre froidement, mais toujours comme une invitation à ressentir par vous-mêmes comment vous relier à ces courants cosmique et tellurique.

Sur Solter, vous avez la chance d’avoir un satellite qui joue le rôle d’aiguille rapide, comme la trotteuse de vos montres et de vos horloges : celle qui montre les secondes. Il s’agit de votre lune. Lu-Na. Avez-vous remarqué que l’unicité de votre satellite est traduite dans son nom ? L’une. Reflétant le chant des étoiles, vous renvoyant les photons cosmiques, elle joue le rôle de rappel d’une mission qu’a accepté Solter : être un lieu d’unité dans la diversité, une planète d’accueil qui travaille à la mixité, au mélange, au métissage. C’est ce qui fait sa spécificité.

Pour entrer en lien avec les rythmes de l’horloge cosmique, je vous propose cette analogie : Luna vous réfléchit tout le zodiaque en un mois lunaire, comme la trotteuse désigne chaque seconde d’une minute. Solter, sur le temps de sa révolution autour de Sol, s’imprègne de chaque zone du zodiaque en une année, comme l’aiguille des minutes indique chaque position de l’heure. Et Sol propose un parcours tout autour du Coeur Galactique, qui n’est plus lié au zodiaque local, mais à une échelle autre. L’aiguille qui désigne chaque heure du jour, au niveau de votre zodiaque local, peut être adéquatement reliée à la précession des équinoxes.

Tout ceci n’est pas nouveau. C’est vieux comme votre monde. Ce qui est nouveau, c’est l’éclosion d’une conscience plus vaste sur Solter. Une nouvelle conscience qui permet de prendre contact individuellement et progressivement avec ces courants. Je vous suggère de ne jamais vous attacher à un modèle particulier, même pas à celui que je vous propose, mais à créer le vôtre, non pas selon la logique d’un mental en route libre, mais selon la logique – car c’en est une – de vos ressentis personnels, issus de ce que nous appelons votre coeur.

Sur d’autres planètes, ou dans d’autres secteurs de l’univers, nous apprenons à ressentir ces influences de notre grand corps cosmique. Chaque lieu a ses spécificités, ses rythmes d’exposition à certaines forces, ce qui donne lieu à l’écoute d’une mélodie à chaque fois différente, bien qu’il s’agisse en essence toujours de la même. C’est notre déplacement qui crée notre mélodie propre sur la trame harmonique du cosmos. C’est à chaque être de jouer sa propre mélodie selon ses choix de déplacement. Mais qui dit choix dit conscience. Avant de choisir, il faut pouvoir connaitre. Or, vous êtes ici pour apprendre à connaitre. Et pour connaitre, il faut éprouver, et pour éprouver, il faut ressentir. Voici le pourquoi de ma motivation à vous inviter à ressentir.

La pleine-lune qui arrive, celle de Kamsudo, met toute la lumière sur le décan de Su. Ressentez-vous ce courant de liberté ? Il correspond assez bien à l’image des feuilles qui se détachent des arbres après avoir accompli leur raison d’être. Se libérer, toujours se libérer. Avez-vous remarqué comme chaque pleine-lune vous renvoie à un aspect de libération possible ?

Qu’est-ce que le décan de Su invite à lâcher, Atena ?

Ne simplifions pas tout avec des mots grossiers, sous peine de passer à côté de la chance de ressentir. Je préfère vous laisser avec la question, à tourner vers votre corps, vers vos cellules. Demandez-leur : que souhaitez-vous lâcher maintenant ? Vers quelle nouvelle liberté vous sentez-vous appelées ?

Elles donneront leurs réponses, parfois cacophoniques à la première écoute, mais peut-être pourrez-vous ressentir un élan global à travers toutes ces voix. Cet élan pourrait-il prendre le gout d’un certain retour à la maison ? Le dernier quart de l’année lance un appel : après avoir parcouru le monde extérieur et donné le meilleur de vous, ne ressentez-vous pas comme un besoin de reparcourir le chemin vers la source originelle ? Oser lâcher les formes créées pour remonter vers le centre. Organiser votre départ, mais aussi déjà votre retour. Je parle concrètement : travaillez à vos agendas, cela permet à plus de conscience de continuer l’oeuvre.

Je sens que tu essayes de faire passer quelque chose de nouveau. Je fais tout mon possible pour traduire.

C’est bien Foelia. Toute tentative est louable.

Oui, tu me montres comme un départ, une rétractation. Un départ du monde des formes, de la vie extérieure. Mais je vois qu’on peut tout à fait organiser les évènements à l’avance en y plaçant déjà de l’amour, de la conscience. On sait qu’on aura moins d’impact direct sur les formes pendant une demi-année, mais on peut comme « stocker » de l’énergie à l’avance pour qu’elle continue d’alimenter nos projets, même en « notre absence ». Bien que ce ne soit pas une absence, mais un recul pour reprendre son inspir et revenir l’année suivante.

Voilà, la notion de stockage est intimement liée au décan de Su. La notion d’au revoir aussi. Pas d’adieu, mais d’au revoir. On sait que les formes auront changé, que l’eau aura coulé sous les ponts, que chacun reviendra différemment, mais qu’on retrouvera les mêmes saveurs, les mêmes parfums, sublimés, renouvelés.

Comment traduire ça concrètement dans nos vies matérielles ?

En imprimant déjà fortement vos intentions dans vos agendas, en vous projetant déjà en conscience dans ce qui aura lieu. Vous aurez moins de force pour imprimer une intention dans les mois qui viennent. Donc, vous pouvez déjà donner de la force à vos intentions « par avance », afin que les choses se réalisent bien selon vos souhaits. Et dire au revoir consciemment est toujours beaucoup plus doux. Cela peut éviter de ressentir des manques sans en comprendre le sens. Fermer la porte derrière vous avec conscience et confiance équilibre votre psyché pour parcourir le retour vers le centre de la galaxie de manière légère. Voilà l’invitation possible. C’est un axe simple sur lequel vous pouvez porter votre attention, tout en restant bien arrimés à vos ressentis. Ne croyez pas ceci, vérifiez-le, confirmez ou infirmez-le. Dans tous les cas, vous aurez observé, et c’est ça que j’aime stimuler en vous.

Merci Atena ! Merci pour ces cours, qui sont finalement de simples propositions.

Toute pédagogie ne peut être que proposition. On ne peut imposer à personne la direction de son attention, ni de ses perceptions, ni de ses ressentis. C’est ce qui nous rend tous absolument libres. L’attention et l’intention sont l’action directe de nos esprits sur la matière. Notre puissance d’êtres humains est là résumée.