Bonjour mes amis terriens, humains. Aujourd’hui nous sommes particulièrement à vos côtés, parce que notre alliance a décidé de transmettre à qui pourra l’entendre un message unifié. Il sera coloré de multiples manières, selon ce que les uns et les autres pourront traduire de son énergie, mais son coeur parle d’unité.

Je t’écoute, Ishtar.

Appelle-moi de cette manière ou de toute autre. La seule réalité est le message.

Vous êtes en processus de naissance. Collectivement, vous avez rendez-vous avec des forces de contraction, et si nous les laissons agir, c’est parce qu’elles vont permettre l’expulsion. Comprenez qu’il n’y a aucune haine à nourrir envers ceux qui incarnent cette force, qui semble contraire à la vie. C’est une illusion. Cette force contraire aide la vie à accoucher d’elle-même à un autre niveau de conscience, dans un nouveau monde. Elle est nécessaire.

Doit-on nécessairement naitre à cette conscience dans la douleur ?

Nécessairement non, mais en ce point que vous avez atteint en ne choisissant pas la sortie douce, les forceps sont inévitables. Vous avez le choix, un certain choix, mais pour mille bonnes raisons, votre collectif ne s’est pas mis en route assez tôt. Cela fait des décennies que vous êtes prévenus des changements. Au niveau de l’écologie, du climat, vous connaissiez l’échéance. Mais la connaître n’a pas suffi pour vous mettre en route. Je ne parle pas des individus qui ont ouvert le chemin, mais bien de la conscience globale du corps que vous représentez en tant qu’humanité.

Vous êtes une seule humanité. Il n’y en a pas plusieurs. Il n’y a pas ceux qui s’ouvriront et ceux qui resteront derrière. En tant qu’âmes, oui, mais pas en tant que collectivité. Toute votre humanité naitra ou ne naitra pas. Et nous disons qu’elle naitra, même si la douleur est au rendez-vous. La douleur est simplement proportionnelle à la somme des prises de consciences que vous n’avez pas pu, ou voulu, faire dans le temps qui vous était imparti. Le processus de naissance s’accélère et les leçons non apprises vont devoir s’enchainer en un temps limité. Cela donnera lieu à certains inconforts, parfois profonds, comme si quelqu’un vous tirait du sommeil alors que vous étiez profondément endormis. Ce sera le même inconfort.

Individuellement, plus vous êtes réveillés, moins ce sera inconfortable. Plus vous êtes endormis, plus ce sera difficile. C’est un fait que nous voulions simplement évoquer, de manière neutre, tout en vous assurant de notre aide totale. Nous sommes là, nombreux, à assister la Terre, votre Terre, dans cet accouchement. Vous percevez déjà ses contractions. Cela n’est pas agréable. Quel bébé trouve agréable qu’une force étrangère, et pourtant vitale, le pousse vers l’extérieur, vers l’inconnu ? Vous en êtes à ce point. Et ne me croyez pas, bien sûr. Je ne fais que vous aider à mettre des mots sur ce qui se produit, pour que vous en preniez conscience. Chaque quantité de conscience transmise, aussi infime soit-elle, vous réveille un peu. Et chaque pas vers ce réveil vous rend la transition plus supportable.

Cette force de contraction ne dépend pas de vous, ni de votre volonté, tout comme elle ne dépend ni de la mère ni de son bébé, mais seulement de l’intelligence de la vie qui veut enfanter d’elle-même. Aussi, seule votre acceptation ou votre refus vous feront traverser ce long couloir avec plus ou moins de souffrances. Acceptez qu’il est l’heure et mettez-vous en route, pour accompagner ces contractions de toutes vos forces, et vous irez dans le sens du courant de vie parce que vous participerez activement à cette naissance. Résistez à ce courant et vous aurez l’impression d’étouffer, de devenir fous, de mourir. Ces mots sont durs, nous le savons. Mais nous savons aussi que chacun d’entre vous connaît cette réalité dans son corps, parce que chacun de vos corps a dû lui-même passer par sa propre naissance. Oui, c’est dur, mais il faut maintenant naitre à nouveau, collectivement, et individuellement. Ce passage sera rude, mais se fera. Nous sommes là pour vous accompagner, mais il n’y aura pas de péridurale. Il n’y en aura pas parce que la péridurale vous fait perdre la connexion à votre douleur et vous priverait donc du saut de conscience qui vous est proposé. Il faudra le sentir totalement en vos corps, en vos coeurs.

Courage, amis terrestres ! Le courage n’est pas la fuite de la peur, c’est l’acceptation de son principe, mais le refus de se soumettre à elle. Oui, la peur est présente parmi vous et en vous. Inutile de la nier. L’inconnu fait peur et cela est normal. Le courage qu’il vous faut maintenant, et que nous vous envoyons par notre confiance, c’est celui d’accepter d’avoir peur mais d’entrer malgré tout dans l’action que vous savez juste. Il n’y a pas d’alternative. Il n’y en a plus. C’est l’heure. Ne l’entendez-vous pas ? Certains l’entendent déjà. D’autres l’entendront bientôt.

Savez-vous que c’est la joie qui vous attend au bout de ce tunnel ? Savez-vous que pour commencer à respirer ce nouvel air que nous percevons déjà pour vous, toutes vos qualités, tous vos talents, seront requis ?

Et ceux qui pensent ne pas avoir de talent à mettre au service de cette construction ?

Note bien ceci : il n’y a pas à construire. Ne sens-tu pas qu’il peut y avoir quelque chose de laborieux dans ce mot ? Il y aurait comme une notion d’effort à déployer, n’est-ce pas ? Eh bien, je te le dis, la nouvelle conscience se déploie dans la joie, c’est-à-dire que rien n’y est effort. Tout y est douceur. Je sais que cela peut vous sembler étrange à entendre et à comprendre. Pourtant, cette énergie masculine d’effort est appelée à laisser la place à cette énergie féminine de douceur. Cela signifie-t-il qu’il n’y a pas d’action requise ? Certainement pas. Il n’y a pas d’action guerrière, pas d’effort, qui vous mèneront dans cette nouvelle conscience. C’est votre coeur qui est susceptible de produire la douceur nécessaire. Cette douceur sera votre nouveau mode d’action. Parce que la douceur est active. Elle est attention pour l’autre et pour l’ensemble du vivant. Il n’y a donc aucun combat à mener, et rien à construire au sens où vous l’entendez depuis vos conditionnements que nous pouvons qualifier de masculins, de patriarcaux.

Cela veut-il dire que c’est la fin du patriarcat ?

C’est une évidence. Et ceux qui ne l’ont pas encore compris se préparent un douloureux réveil. Mais l’énergie féminine n’écrase pas. Le masculin ne sera donc pas écrasé. Il sera aimé, tout simplement, et respecté pour ce qu’il est : une incontournable force complémentaire. A cela non plus vous ne devriez pas résister. Cela est déjà fait. Le patriarcat meurt avec l’ancienne conscience. L’énergie féminine prend le lead.

Tu parlais de cette naissance que nous vivons. S’il n’y a pas à construire dans l’effort, comment la traverser activement ? Quelle est la juste attitude ? Tu vois bien : nous sommes face à une grande résistance. Les forces de contraction, comme tu es as appelées, ont l’air bien déterminées à nous écraser. Comment les contrer ?

J’aime ta question, parce qu’elle est celle de nombreuses personnes qui souhaitent, tout comme toi, contribuer à l’accompagnement de cette naissance. Il faut que tu comprennes que l’adversaire n’est pas à contrer, mais à aimer. Vous ne vous sentirez écrasés que si vous restez passifs. Le bébé qui reste passif alors que le travail a commencé ne peut que subir les contractions. Deviens actif et tu pourras même remercier ces contractions de te donner l’intensité nécessaire à la sortie. Tu dois faire sortir de toi cette nouvelle conscience, et cela exige tellement d’intensité ! Les contractions sont là pour te le rappeler à chaque instant. Bénis-les plutôt !

Ne devons-nous pas nous révolter face à toutes ces injustices, tous ces mensonges qui sont révélés, jour après jour ?

Tu emploies ce mot « révolte » de par son côté masculin. Le coeur de notre message est la volonté de vous faire comprendre que la nouvelle force n’est pas révolte, mais puissance d’amour. Lorsque tu aimes, dois-tu te révolter ? Non, tu dois seulement t’affirmer, non pas contre quelque chose ou quelqu’un, mais par rapport à toi-même et à ce que tu veux. S’affirmer n’est pas une lutte, mais un simple redressement de soi. Refuser la soumission ne requiert pas de révolte, mais un amour qui accepte la peur. Si tu veux vraiment employer le mot révolte, il n’est pas faux en lui-même, mais intéresse-toi à son côté féminin. Alors, que ta révolte soit ferme douceur. Comprends et aime la force opposée qui t’aide à naitre, malgré elle. Laisse émerger cette affirmation de toi, loin de toute idée de haine ou de violence. Ces forces brutes ont fait leur temps sur votre planète.

Comment peut-on se révolter en douceur ? C’est bien ce que tu nous dis ? J’ai bien du mal à comprendre.

Ce n’est pourtant pas compliqué, tu sais. Un « non » ferme n’a aucun besoin d’être violent. Il y a une grande force intrinsèque dans un refus de soumission. Ce qui vous pousse à vous soumettre, c’est la peur, la peur de ce que vous avez à perdre, et cela peut aller jusqu’à ce que vous appelez « la vie ». Mais je te le demande, nous vous le demandons : perd-on la vie au moment où l’on se sépare de son corps, ou au moment où l’on se sépare de sa dignité ? Où est la vraie vie, selon toi, selon vous ? Est-il important de garder son corps mais d’éteindre en soi la vie ? Est-il plus important de donner son corps pour que la vie continue dans la dignité ? Ce choix très difficile ne sera pas demandé à tous, mais à certains. Si vous êtes prêts à aller jusque là, alors vous êtes porteurs d’une force infinie qu’aucun adversaire ne pourra éteindre. C’est cette force-là que nous sommes venus réveiller en vous aujourd’hui, simplement en la mentionnant. Et voilà qui est fait. Je te remercie d’avoir pu noter ça.

Tu vas voir, nombreux sont ceux qui, aujourd’hui et demain, vont diffuser un message similaire dans son essence.

Merci pour ta confiance !

Ma confiance envers toi ? Il n’est pas question de confiance ici ! Il n’y a qu’une joie qui s’exprime parce que toi et moi sommes à notre place. J’envoie, tu reçois. J’infuse, tu diffuses. Et nous aimons faire ça ensemble, pas vrai ?

Vrai !

Ai-je eu besoin de te faire confiance ? Non… seulement de partager avec toi et cela s’est fait.

Nous reparlerons de la notion de confiance si tu le souhaites. Mais ne rallongeons pas ce message qui est déjà long, même si son essence tient en un mot que je ne prononcerai même pas. Celui qui existe actuellement dans vos différentes langues est trop perverti. Vous allez devoir en inventer un autre, et même plusieurs autres, pour apprendre à nommer et à sentir toute les contrées auxquelles ouvrent le verbe aimer.

Toujours à vos côtés, nous vous envoyons nos bénédictions, le courage, et la certitude que tout est juste. Ne détestez rien ni personne, ce serait manquer votre cible. Bénissez ces instants, ce parcours, même si le tunnel est sombre, parce que c’est vous que vous êtes en train de révéler à vous-mêmes, dans la vulnérabilité de votre beauté, qui est la puissance suprême.

Merci.

Avec joie !