J’ai senti ta main sur mon épaule. Veux-tu que je prenne ma plume ?

Ce n’était qu’une invitation. As-tu envie de prendre la plume ?

Oui.

La plume est une belle image, parce qu’elle est douce. Je veux te parler de douceur aujourd’hui. Douceur n’est pas l’opposé de fermeté, parce qu’on peut être ferme avec amour. C’est même l’archétype de la mère. Eduquer demande douceur et fermeté et c’est ce mélange qui peine à s’incarner dans vos coeurs. Vous compartimentez toutes vos capacités. Vous vous imaginez que certaines ne peuvent cohabiter avec d’autres. C’est ainsi que vous n’arrivez pas à trouver votre équilibre dans les énergies qui se déploient actuellement. Ceux d’entre vous qui souhaitent de tout coeur aimer croient qu’ils doivent tout accepter, et ceux qui veulent être fermes croient qu’il s’agirait alors de renoncer à la douceur. Ce soir, je viens juste vous tirer la manche et vous le dire clairement : douceur et fermeté peuvent coexister en même temps dans un même coeur et dans un même élan. Peuvent et doivent, si vous voulez trouver une position stable.

Eh bien merci pour cette mise au point que j’avais vraiment besoin de sentir. Elle est évidente, mais d’autant plus quand elle est formulée.

C’est mon rôle. Inutile de rajouter des fioritures. Le message est passé.

Bref mais intense !

Plus de mots dilueraient le coeur du message. Tu peux t’arrêter.

Je m’arrête. Merci !