Bonjour mes amis ! Quelles sont les nouvelles du jour ?

Te rends-tu compte que lorsque tu demandes les nouvelles du jour, il y a une infinité de manières de te répondre ? La question est vaste. Choisis déjà ton canal, ta fréquence. Tu souhaites avoir des nouvelles de la part de qui ?

Ishtar, puisque tu es là, et que nous avons du pain sur la planche, n’est-ce pas ?

Comme toujours ! Tant que tu m’écoutes, j’aurai des choses à dire. Même si, en soi, je dis toujours la même chose, en des mots différents. La nature d’un discours est une énergie, plus ou moins polarisée, plus ou moins attentionnée. Les mots qui en sont les supports, et je te dirai même les informations qui en sont les supports, font figure d’anecdotes dès l’instant où vous vous connectez à cette énergie qui vous touche, au-delà des mots et des informations. Je vous inviterai toujours à écouter et à tenter d’entendre à ce niveau-là du discours.

Avez-vous déjà essayé d’écouter les différentes harmoniques d’un son ? C’est le même principe. Votre attention a l’habitude de s’arrêter à la surface des choses. En devenant adultes, vous avez appris à ne plus écouter que la note la plus basse en fréquence. Les enfants, et plus encore les bébés, sont beaucoup plus libres que vous ! Ils se déplacent comme bon leur semble à travers les fréquences. Ils peuvent porter leur attention sur tout le spectre harmonique. Mais comme vous, les adultes que vous êtes devenus, n’échangez plus que sur une gamme très restreinte de basses fréquences, les enfants renoncent peu à peu à leur « large oreille » pour vous rejoindre… et finissent par oublier d’écouter le chant d’un discours plus subtil.

Vous aussi avez été des bébés et des enfants ! Vous aussi avez connu ces possibilités, c’est pourquoi il y a ici une bonne nouvelle : vous pouvez retrouver ces capacités ! Je dirais même que vous pouvez les retrouver relativement facilement, même si cela vous surprend. Il suffit de recommencer à vous intéresser à l’énergie du discours que vous écoutez, plutôt que vous arrêter aux mots et aux informations. Avant d’être traduit automatiquement par vos conditionnements figés, le discours est libre.

Que signifie s’intéresser à l’énergie d’un discours ?

Eh bien, d’abord commencer par vous questionner sur la qualité de son intention. Ne figez par contre aucune interprétation quant à cette intention que vous pensez peut-être y déceler. Pour ce faire, vous devez vous maintenir hors du jugement par rapport à ce discours, et entrer dans une qualité de dialogue libre par rapport à lui.

Que veux-tu dire ? Qu’entends-tu par dialogue ?

Commencez par vous poser une question sur la qualité du discours et tentez de percevoir la réponse, sans la juger vraie ou fausse, sans devoir vous demander si votre perception est juste. Seulement dialoguer.

Exemple ?

Vous écoutez quelqu’un vous transmettre une information par des mots. Par exemple, un collègue vous dit : « Il fait beau aujourd’hui. ». D’habitude, vous allez automatiquement filtrer votre écoute d’après votre conditionnement personnel et selon votre humeur : « Oui, il a raison ! » ou « Non, il délire, il fait moche aujourd’hui ! » ou encore  « Il n’a rien de mieux à me dire ? »…

Dialoguer avec le discours, c’est d’abord ne pas s’arrêter sur votre compréhension personnelle des mots, mais vous demander depuis quel état d’elle-même la personne qui tient ce discours s’exprime. Vous pouvez vous demander : « Va-t-elle bien ? Est-elle heureuse ? Est-elle malheureuse ? Est-elle présente dans ses mots ? Est-elle émerveillée par le beau temps ? Se sent-elle tellement gênée qu’elle ne peut que sortir des banalités ? Est-ce que je perçois dans son intonation ou son regard une simple envie d’être en contact avec moi ? Y a-t-il un sourire derrière ces mots, dans le timbre de cette voix ? Quelle émotion est présente ? Y a-t-il une arrière pensée ? Etait-ce une entrée en matière ou la conversation est-elle à l’arrêt ?

Je pourrais te citer mille questions à te poser face à un discours, mais je pense que tu as compris. Il suffit de te poser des questions et de tenter de percevoir des réponses. De cette manière, ton attention se porte dans une autre dimension de l’échange. Pourtant, les mots n’ont pas changé, rien d’autre n’a été fait. Il ne s’agit que de l’endroit où tu portes ton attention.

Comme je le disais, l’enfant est très mobile quant à la direction de son attention. L’adulte, surtout chez vous, les occidentaux, a délaissé depuis longtemps cette flexibilité de l’attention, pour se concentrer exclusivement sur ce que vous appelez le concret, le factuel, le réel. La réalité est simplement que vous avez fermé bien des portes de votre perception. « Vous avez des yeux mais vous ne voyez pas » n’est pas une phrase ésotérique, elle est absolument concrète.

Waw ! Merci de nous éclairer là-dessus ! Comment faire pour développer cette capacité ?

Ou plutôt comment faire pour la retrouver ? devrais-tu demander. Juste en le décidant, en décidant de porter ton attention sur les fréquences plus subtiles d’un même son, d’une même information, d’un même échange.

Appliquez ça par rapport aux informations que vous recevez par vos médias, et vous cultiverez rapidement un bien meilleur discernement. Vous comprendrez aussi, petit à petit, en quoi savoir si une information est vraie ou fausse n’est pas le coeur du problème. Mais gardons ce sujet pour un autre échange. Nous avons déjà bien travaillé ce matin ! Merci à toi !

C’est moi qui te remercie !

Alors, remercions-nous ! Je te salue, et je salue tous ceux qui nous liront !