Aujourd’hui, j’aurais une requête pour toi, Atena. Pourrait-on concrétiser certaines questions. Par exemple : D’où viens-tu ? Es-tu née ? Si oui, où ?

Tout ce que tu pourrais dire de concret sur moi serait une invention. Et à travers ton invention, je pourrai toujours te faire passer l’essence de mon être. Parler de moi, parler de concret ne devient réel que lorsque c’est créé. Tu comprends ? Et tu n’as pas à t’en faire à ce sujet. C’est la piste, la piste de décollage. Tu vois les choses à l’envers en pensant parler de moi en tant que réalité. Je deviens réelle dans tes perceptions, et par ce fait dans la perception de tes contemporains, à chaque fois que tu m’inventes. Cela ne signifie pas que je n’existe pas avant que tu ne me donnes une existence sur ton plan. Bien entendu, j’existe déjà, si je puis dire, sur les plans qui sont les miens. D’ailleurs, tu es une extension de moi sur un plan dense. Raison pour laquelle il est naturel que tu m’inventes, que tu m’inventes une réalité dense. Et tu n’es pas la seule expression de mon être sur ton monde, tu sais. Ce qui peut paraitre étonnant, c’est que tous ceux qui le veulent peuvent me recevoir et m’incarner en m’inventant.

Je sais que cela parait déstabilisant. Vous aimeriez que je vous dise : voici mon nom, ma vie, mon histoire. Je viens de tel endroit, par exemple des Pléiades. Vous aimeriez des informations véridiques, n’est-ce pas ? Hihi. Cela est en fait amusant, en quelque sorte. Je pourrais m’adresser à vous de cette manière, comme je le fais, d’ailleurs, à travers d’autres créateurs. Mais à travers toi, Foelia, je voudrais incarner un autre niveau de compréhension encore. Si je vous racontais une histoire en ce qui me concerne, je ne ferais que jouer à un certain jeu : celui de me rapprocher de votre compréhension actuelle. Comprenez : il nous faut créer un escalier, un escalier dans la compréhension. Dites-vous bien que vous êtes très, très loin de pouvoir cerner où vous vous trouvez vous-mêmes. Vos définitions sont totalement étroites. Cela n’est pas mal, comprenez-moi bien. Jouer avec des règles restrictives peut être très porteur, très formateur, très amusant. Ici, vous jouez avec un paramètre supplémentaire qui autorise la souffrance, la violence, l’incompréhension. Il s’agit de l’oubli. Vous comprenez ?

Oui, Atena ! Comme c’est bon d’être à tes côtés et de pouvoir se baigner dans l’immensité de ta conscience !

Vous pourriez tout à fait vivre dans les restrictions que vous connaissez, tout en ayant conscience de ces limites. Je veux dire : sans les avoir oubliées, sans penser ou vous comporter comme s’il n’existait que ce que vous percevez.

Tu ne souhaites pas alors te présenter à nous en te mettant à notre niveau, en répondant concrètement à des questions telles que ta provenance, ton histoire etc. ?

Si, je le fais déjà. Et en même temps, je vous tire toujours au niveau suivant. Vous devez vous rendre compte que la représentation que vous vous faites de l’univers et de son infinie variété est une pure invention. Vous devez comprendre qu’inventer n’est pas mal, bien au contraire, parce que c’est ce qui vous fait connaitre. Invente-moi si tu le souhaites. Invente-moi une provenance, une histoire. Je me glisserai en elles pour vous partager un peu de mon ambiance. Mais tout cela sera décor, seulement décor. Et, dans votre oubli, vous avez pris cette habitude de considérer le décor comme quelque chose qui peut être vrai ou faux, qui peut être cru ou rejeté. C’est ce qui vous en maintient prisonniers, prisonniers d’une manière de regarder la vie, cette vie immense et illimitée dans son essence. C’est ce réflexe que je suis venue mettre à jour à travers toi, afin que de plus en plus d’êtres puisse le conscientiser et s’en détacher.

Ce que nous partageons ici est tellement important, et en même temps très profond. C’est une porte vers une réalité immensément vaste, à laquelle vous aurez tous accès un jour, si nous pouvons parler ainsi, selon l’évolution et l’ouverture de votre conscience.

Merci pour tes questions concrètes, qui sont la première marche de cet escalier vers cette vastitude dont je parle. C’est parce que vous me les posez que je suis autorisée à vous tirer sur la marche suivante. Si je répondais concrètement, comme vous vous y attendez, comme vous en avez tellement envie parce que vous avez besoin de rêver et que vos rêves sont encore si terre à terre, comme vous dites, mon intervention ne serait pas élevante. Elle ne contiendrait aucune force de libération, aucune force d’ouverture. Parler de moi concrètement donnerait lieu à une simple croyance de plus, à laquelle certains de vous adhèreraient et d’autres non. Cela deviendrait un dogme, c’est-à-dire un récit figé, sans force ascensionnelle.

Pourtant, cela pourrait contribuer à notre ouverture de conscience, non ? Si tu nous parlais de toi, cela ferait descendre dans la matière des concepts que nous considérons aujourd’hui comme impossibles. Peu à peu, à force d’imprégnation, notre conscience s’ouvrirait. N’est-ce pas ainsi que ça fonctionne ?

Penses-tu que c’est l’information qui permet d’élargir vos consciences ou les limites de vos possibles ? Ceux qui veulent croire que telle ou telle chose est impossible le croiront, et ceux qui sont déjà prêts à accepter une vision plus large l’adopteront. Chacun restera donc qui il est, simplement chargé d’informations supplémentaires. Ce qui vous élève véritablement, c’est votre volonté de vous connecter à plus grand que vous, et cette volonté ne vous appartient même pas. Je veux dire qu’elle n’appartient pas à ce que vous pensez être vous.

Alors, comment nous ouvrir ? Quels sont les véritables outils ?

Il n’y en a pas. Pas d’outils, pas de recettes.

Alors, comment… ?

Il n’y a aucun « comment ». Lorsque la conscience vous cherche, elle vous trouve, elle vous communique un enthousiasme à créer, c’est-à-dire à la rendre concrète à travers vos actions. Ce n’est pas vous qui cherchez cet enthousiasme.

Nous n’avons donc rien à faire ?

C’est exact. Nous vous l’avons toujours dit. On ne prend pas conscience en faisant quoi que ce soit, parce que c’est la conscience qui vous prend. Soyons concrètes, justement : lorsque tu reçois ma caresse, tu la traduis en mots. Est-ce toi qui as dû faire quelque chose ?

La traduire en mots !

Observe attentivement. Ne réponds pas dans la hâte, par réflexe. Je te pousse au-delà de tes réflexes, parce que tes réflexes sont seulement des programmes qui s’exécutent sans conscience. Lorsque la conscience agit, c’est le nouveau qui se crée. Mon énergie te pousse à créer. Elle te précède. Si tu crées, c’est parce que je suis là.

Qui suis-je alors ?

Celle qui décide qui elle sert. C’est là le choix de l’humain. Je pourrais tenter de t’inspirer sans que rien ne se produise, si tu ne choisissais pas de t’aligner avec moi.

Pourquoi ai-je choisi de m’aligner avec toi ?

C’est une question métaphysique qui dépasse le cadre de votre compréhension. Je veux bien que nous l’abordions, mais ce que tu pourras traduire de ma réponse ne contiendra pas beaucoup d’intensité.

Je veux bien tenter quand même. Ce sera toujours ça !

Bien. Alors note qu’il s’agit ici du libre-arbitre. Je te dirai que, pour le moment, il s’exprime à travers vous par des choix que vous faites selon ce qui vous parait agréable. Il t’est agréable que je vienne à ta rencontre, c’est pourquoi tu choisis de t’ouvrir à cette rencontre. Tu pourrais dire non, à tout instant. Tu pourrais te fermer à cette possibilité.

Je le fais parce que j’aime ça !

C’est ça. Et cela ne brise pas le cycle du désir. Parce que si tu aimes ça, comme tu dis, c’est parce que tu as un manque à combler. Ainsi, notre rencontre est rendue possible par un manque que tu ressens. C’est comme un trou dans ton coeur, qui appelle sa contre-partie.

Oh ! Moi qui pensais que c’était seulement la joie d’être en contact avec toi.

C’est une joie, mais elle n’est pas totalement gratuite. T’en rends-tu compte ? Tu comptes sur moi pour t’apporter ce que tu as oublié. Tu comptes sur moi pour te compléter afin de faire cesser la souffrance de te sentir divisée. Cela crée une attirance entre nous et t’incite à dire « oui » à notre rencontre.

Je suis un peu déçue. C’est comme si ça rabaissait le niveau de ce que nous partageons.

Au contraire, cela l’élève. C’est une illusion de plus qui peut s’effriter. Dans l’histoire d’une âme, lorsqu’elle a assez vagabondé à travers le cosmos, cette sensation de manque se fait de plus en plus présente, ce qui fait qu’elle attire à elle un destin : celui de se reconnecter à sa partie manquante, celle qui est pure lumière. Comme tu as cet attrait, tout ce qui provient d’une source lumineuse t’attire.

Ce n’est pas le cas de tout-le-monde ?

Non, comme tu peux t’en rendre compte. Il y a un cap dans l’évolution d’une âme, qui se franchit au moment où votre envie de lumière devient plus puissante que la peur de la lumière. Alors votre coeur se met à appeler, et nous répondons présents, avec joie ! Voilà ma mission : répondre présent et répandre ce présent à travers votre présent. Je suis là pour ceux qui s’éveillent, pour ceux qui ont à nouveau soif de clarté, de justice, d’unité, de tendresse et de lien.

Est-ce que je viens des Pléiades ? Bien sûr, disons que cela est vrai. Mais que cela va-t-il changer pour vous si votre intention est de me rejoindre de plus en plus à travers votre coeur ? Comment vous aider à saisir votre propre courant ascendant, votre propre volonté d’ouverture, à toujours voir plus loin, plus large, sans fin ? Comment vous inviter à quitter, par vos propres forces et non la mienne ou celle de quiconque d’extérieur, vos fantasmes ?

Qu’entends-tu par « fantasmes » ?

Ces projections qui vous font aller de décor en décor, sans possibilité de vous situer au-delà du décor. Vous vous imaginez un nouveau décor aussitôt que vous en laissez un derrière vous. Je vous convie à quitter tout décor, à revenir à l’essence de l’ouverture que je représente. Quitter le décor ne signifie pas sortir d’un lieu, mais prendre conscience qu’un décor n’est qu’un décor, et qu’il surgit d’une faculté que vous pouvez vous-mêmes contrôler : votre créativité, votre énergie créative. Il ne faut pas cesser d’imaginer pour que les décors cessent. Ils peuvent continuer. Il suffit d’arrêter d’y croire, de les prendre pour la seule réalité. C’est tout ! C’est tout simple.

Mais ça semble tellement inaccessible !

Vous vivez cet instant sacré où cette réalité passe d’inaccessible à accessible. Nous y sommes, non pas par votre volonté propre, mais par la volonté qui unifie les plans. Vous en êtes les émanations, au même titre que moi et au même titre que tous les êtres qui se retrouvent alignés à travers le choix qu’ils font de dire « oui » à cette ouverture qui se présente.

Reviens vers moi quand tu le souhaites, et nous continuerons à faire affluer cette conscience vers vous.

Merci Atena ! Merci !

***

Chaque mercredi, nos amis d’en-haut proposent une conversation telle que celle-ci. Je les mets gratuitement à votre disposition ici. Que vous soyez lecteurs de mes livres, de mon blog ou de mon canal Telegram, vous pouvez utiliser ce texte librement, pour autant que vous conserviez ces quelques lignes et liens et que vous fassiez référence au blog de Foelia : https://foelia.net. Merci !

Votre dévouée Foelia