Amis, soyez remerciés de vous intéresser à la question de la vérité. En avançant avec cette question et avec la volonté de vous libérer de tout dogme et de toute croyance, vous ouvrez une voie à l’humanité à venir. Votre état de conscience moyen reste un état d’ignorance de la vérité, non pas parce que vous n’avez pas les bonnes informations, mais justement parce que vous vous arrêtez aux informations que vous recevez sans chercher à regarder plus loin, vers là d’où elles proviennent.

Je voudrais, une fois de plus, vous faire voir que la vérité n’est pas histoire de croyance, mais histoire de choix.

Tu veux dire que chacun choisit sa vérité ?

Non. Je veux dire que chacun a le choix de faire un chemin intérieur avec pour but d’apprendre à discerner de mieux en mieux ce qui est mensonge et ce qui ne l’est pas. C’est une capacité individuelle que personne ne peut cultiver à votre place. Tant que vous ne la développez pas, vous restez l’objet de toute forme possible de manipulation. Mais vous n’êtes manipulables que parce que vous avez décidé de croire. Je désigne par croire le fait de remettre votre confiance en une instance extérieure à vous, qu’il s’agisse de quelqu’un ou d’un dogme collectif. Je remets entre vos mains votre responsabilité par rapport à votre statut manipulable.

Comment ne pas être manipulable alors ?

C’est très simple, en quittant le doute. Quitter le doute ne signifie pas renoncer à l’esprit critique. Je pourrais rire de cette phrase, parce que vous n’avez pas les bons mots, tellement cette notion n’est pas encore ancrée dans votre compréhension. Quitter le doute EST le seuil du discernement. Quitter le doute ne signifie pas se mettre à croire en tout et n’importe quoi, c’est au contraire une posture qui vous éveille à la possibilité de ne croire en rien. C’est-à-dire d’arrêter de vous mouvoir dans les paires d’opposés, dont le vrai et le faux ne sont que des exemples.

Que suggères-tu pour quitter ce réflexe de classer en vrai ou faux ? Il y a bien des choses qui sont vraies et d’autres qui sont fausses, non ?

Je tente d’élever ton regard. Là où tu es, oui, il y a des choses vraies et d’autres fausses. Tu peux passer ta vie à continuer à classer les informations que tu rencontres dans une case ou l’autre, selon les critères « les plus objectifs possibles ». C’est un sport mental que certains affectionnent parce qu’il donne l’illusion de l’intelligence à ceux qui le pratiquent. C’est une voie sans issue. Peux-tu t’en rendre compte ? Souhaites-tu continuer à vivre dans un monde de vrai et de faux, ou veux-tu enfin porter ton regard dans le monde juste au-dessus ?

Je voudrais que tu me montres ce regard, que tu me l’expliques une fois encore. Peut-être qu’à force de t’y suivre, je parviendrai à m’y maintenir.

Tu as raison, c’est une sorte d’entrainement et d’imprégnation qui vous permettra d’y accéder à volonté. Et ce dialogue est une forme d’entrainement et d’imprégnation.

Ne plus être manipulé, c’est une décision. Une décision radicale de reprendre absolument tout votre pouvoir créatif, sans plus déléguer à personne la faculté de penser pour vous.

Dans cette période, beaucoup s’en remettent aux « experts ». Beaucoup se disent : « Je ne m’y connais pas assez dans ce domaine pour prendre position. » Et je dois dire que c’est faire preuve d’humilité que de reconnaître notre incompétence, plutôt que de se croire compétent. Ne penses-tu pas ?

L’humilité vraie est effectivement une qualité qui manque à bon nombre d’entre vous, ainsi que la logique élémentaire et le courage.

L’humilité est une qualité que l’on pourrait qualifier de « cardiaque ». Seule l’expérience peut vous en faire connaître le goût véritable. Seul un long chemin parcouru vous fait toucher son évidence en profondeur. Accepter de voir que l’on ne sait pas, convenir de cet état d’ignorance est noble, et en réalité simple bon sens.

La logique élémentaire fait défaut à bon nombre d’entre vous, aussi. Cela peut s’apprendre relativement rapidement et facilement. La logique est un entrainement du mental que tout le monde peut pratiquer, comme on pratique un sport ou un art.

Le courage est une qualité qui se forge lentement, par chaque peur que l’on accepte de rencontrer et de questionner. Pour la rencontrer, il faut pouvoir la regarder et c’est ce regard qui ne fléchit point qu’on peut appeler le courage.

Quand l’humilité vous manque, ou plutôt quand l’orgueil vous aveugle, ce qui est plus correct puisque l’humilité est votre état d’origine, vous avez la possibilité de vous prendre pour ce que vous n’êtes pas. Cela vous rend totalement incapables du moindre discernement. L’orgueil est donc un premier frein à la vérité.

Quand la logique vous manque, vous ne pouvez pas détecter les pièges mentaux tendus par vos adversaires. La logique est une force mentale et, comme en tout art, certains ont développé plus d’expertise que d’autres. Mais n’entendez pas par là que seul un mental affuté vous préserverait des manipulations. Ce n’est pas l’outil essentiel. Il ne préserve que de la manipulation mentale, pour ceux qui se meuvent dans ce monde-là. Mais ce monde-là n’est pas tout.

Aujourd’hui, c’est surtout le courage qui vous fait défaut.

Pourquoi le courage ?

Parce que pour voir que vous êtes manipulés, il faut avoir le courage d’admettre que ce soit possible. Il faut le courage d’admettre que des êtres plus vifs que vous au niveau mental puissent profiter de votre immaturité en termes de souveraineté individuelle.

Mais la bonne nouvelle pour vous, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’exceller dans le jeu des arguments pour vous sortir des manipulations actuelles, puisque ce que je vous propose est d’arrêter de croire, d’arrêter de faire confiance à d’autres qu’à vous, d’arrêter de vous appuyer sur des avis d’experts qui ne seraient pas vous, d’arrêter de déléguer votre pouvoir à d’autres.

Mais il faut quand même être bien informé pour ne pas prendre de stupides décisions, tu ne crois pas ?

Hahaha ! Non, je ne CROIS pas, effectivement. Je n’ai aucun besoin de croire. Je choisis de prendre mes décisions d’après ce que je souhaite vivre. Est-ce si difficile à comprendre ? Si je choisis de prendre des avis extérieurs, éventuellement plus experts que moi dans certains domaines, c’est bien moi qui choisis au final ce que j’en fais, d’après la vie que je souhaite mener, d’après l’aventure qui frappe à la porte de mon coeur. Quand comprendrez-vous que vous êtes l’unique créateur de vos vies !

Nous dépendons tous les uns des autres. Ce que l’un fait a un impact sur l’autre, donc on ne peut pas dire qu’on reste unique créateur.

Tu fais bien de relever ces incohérences de surface. Ce qui compte, ce ne sont pas les mots que je t’envoie, mais l’état de conscience que je tente de propager par leur intermédiaire. Tout état méconnu de votre conscience ne peut être décrit que par des mots maladroits. C’est évident ! Si c’était un état de conscience habituel pour vous, vous auriez déjà inventé un mot pour le décrire. Je vais donc m’exprimer autrement : nul ne peut vous contraindre à quoi que ce soit. Nul n’a le pouvoir de vous influencer, à moins que vous n’ayez vous-mêmes placé ce pouvoir entre des mains qui ne sont pas les vôtres. Et, je vous le dis, c’est ce que vous faites à peu près tous depuis votre naissance sur cette sphère. Il est temps, simplement, de passer au chapitre suivant. Et si celui-ci se nomme « fraternité » – ou frasorité, comme tu le dis – il ne s’écrira pas sans son corollaire : la responsabilité individuelle, ou plus précisément votre souveraineté individuelle.

Je comprends bien, mais comment veux-tu faire comprendre ça à ceux qui vont te renvoyer des contre-arguments.

En leur disant qu’ils ont bien le droit de me renvoyer leurs arguments. Ils sont maitres de leur destinée, comme chacun. Si leur choix de vie est d’argumenter, libre à eux. Je m’adresse à ceux qui sont fatigués des débats, des arguments et des contre-arguments. Je m’adresse à ceux qui appellent de leur coeur une société bienveillante, libre, dans laquelle les règles ne sont en aucun cas imposées, mais librement consenties parce que choisies.

Je suis sûr qu’à la lecture de ces lignes, beaucoup ricanent, pensant : « C’est de l’idéalisme. L’humain n’est pas prêt à vivre avec des règles consenties. Il faut bien imposer des choses aux récalcitrants, aux immatures, afin que la société fonctionne. »

Pour que leur vision étroite de société continue à charrier son lot de souffrances, de manipulations, de prises de pouvoir et de crises sans fin… oui. A ceux à qui convient cette vie, je n’ai rien à dire. Je suis là pour aider ceux qui appellent à autre chose et qui savent que cette autre chose existe. Vous avez beaucoup d’aide en ce moment, justement pour pouvoir passer à autre chose.

On s’éloigne du sujet de départ : la vérité.

On tourne autour mais on ne s’en éloigne pas. Il n’est pas aisé de se rapprocher du coeur de ce message que je t’envoie.

Je cherche tant bien que mal les phrases percutantes qui pourraient traduire impeccablement ce que tu m’envoies !

Oui, tu cherches et c’est en ça que le chemin se parcourt, que les mots se créent, que les concepts vous atteignent. Il faut creuser un canal pour les nouvelles prises de conscience et c’est bien ce que nous faisons ensemble. Continuons !

Vous vivez vos croyances, mais vous ne vous rendez pas compte que vos croyances créent vos vies.

Tu dis ça, mais parlons concrètement : ce virus, ces restrictions sans cesse plus liberticides que nous imposent nos gouvernements… Sur quoi nous baser pour le contrôle de cette pandémie, si ce n’est pas sur des arguments scientifiques ?

Cessez de vous baser sur des arguments scientifiques. Votre science est devenue aussi desséchée que les dogmes poussiéreux véhiculés par vos religions pétrifiées. Ne remarquez-vous pas l’exacte reproduction d’un même schéma qui se perpétue à travers vos siècles ? Votre science souffre aujourd’hui de la même gangrène que vos religions. Les religions sont des institutions de pouvoir temporel, créées par l’avidité des hommes, alors même que le message sur lequel elles se basent est pure beauté. Votre science est devenue un nouveau dogme, véhiculé par de nouveaux prêtres, toujours aussi avides de pouvoir, et capables de compromissions pour faire passer ce qui les arrange. Toujours la même histoire. La science, l’avènement de la logique, de la raison, des hypothèses et de leur vérification, tout cela est pure beauté à la base. La science nue est une lumière pour l’espèce humaine. Le problème n’est pas la science, mais ceux qui s’en revendiquent les détenteurs exclusifs. La science n’appartient à personne, tout comme le message originel des religions. Nul dogme ne doit émerger de ces merveilles, mais une envie toujours plus grande, plus belle et plus puissante de partir à la découverte des mystères les plus profonds de la vie. La science qui doit s’argumenter elle-même n’est pas une science, mais une manipulation grossière. La science est comme la vérité, elle s’expérimente, se parcourt tel un chemin de connaissance. Ce chemin, comprenez-le encore une fois, est individuel. Je veux dire que nul ne peut faire de science à votre place. Gravez bien cette phrase en vous. Les scientifiques n’intercèdent pas entre vous et la connaissance, pas plus que les prêtres n’intercèdent entre vous et le divin. Un scientifique dans toute sa beauté est une montagne d’humilité et le représentant d’un chemin parcouru à la lumière de la raison. Il n’avance aucune certitude mais véhicule dans son sillage une onde pure de contemplation, de questionnements, d’enthousiasme à toujours comprendre plus et mieux l’univers des causes et des conséquences.

Retenez ceci comme indicateur important : lorsqu’il y a certitude, soyez certains qu’il y a manipulation.

Ta phrase est étonnante : tu nous encourages à être certains. Cela veut dire que tu nous manipules ?

Exact ! Nul ne peut vous rendre certain, si ce n’est votre expérience. Ainsi, si quelqu’un tente d’imposer sa vision des choses et sa volonté, c’est une manipulation. Et à cette manipulation, jamais vous n’êtes obligés d’adhérer. Tu me diras qu’il y a un prix. Oui, ce prix peut être la perte de votre corps, ce que vous appelez la mort. De mon point de vue, ce que je nomme la mort est votre état de soumission, de non souveraineté. Ce que je nomme la vie, c’est la liberté du choix. Renseignez-vous, faites agir en vous toutes les sources lumineuses, incluant la raison, la logique, et prenez enfin la responsabilité de vos choix de vie. La vérité à laquelle vous aurez accès sera alors irrémédiablement plus éclatante que celle que d’autres tentent de vous vendre. Cette vérité est sans nul doute, parce qu’elle se fond en votre volonté propre. Découvrir ou redécouvrir ce pouvoir en vous, c’est tout ce que je vous souhaite, amis.

Merci, Ishtar ! Merci.

Et… ne me croyez pas, n’est-ce pas ?

Certainement. 🙂