Je suis prête ! Où nous emmènes-tu aujourd’hui ?
Exactement où nous sommes : ici et maintenant, capables de nous mouvoir en 5D, dans la liberté d’agir par amour.
Et qu’allons-nous faire ?
Nous allons faire ce que nous aimons faire, ce pour quoi nous sommes faites, toutes les deux : communiquer entre les plans.
Aujourd’hui, pour fêter ma dernière intervention dans ce marathon, je voudrais vous remercier, vous qui nous avez suivies jusqu’ici, vous qui avez ouvert vos yeux et vos oreilles, mais surtout votre coeur. Je voudrais vous remercier pour votre attention, parce que, je vous le dis, si vous avez pu m’accorder votre attention, vous êtes forcément capables de vous accorder la même attention. C’est le même organe que vous utilisez ! Si vous avez lu tous nos échanges durant ces sept semaines, c’est parce que vous aviez besoin de cette nourriture. Cela a agi sur vous comme un rappel : un rappel du fait que vous disposez de cette force d’attention.
Alors, faites-vous maintenant ce cadeau : toute l’attention que vous m’avez accordée, prenez quelques minutes de votre temps pour vous l’accorder, à vous. Prenez un temps pour vous, juste là, maintenant. Vous pouvez le faire puisque, si vous nous lisez, c’est que vous vous étiez accordé ce temps ! Il est donc disponible pour vous maintenant. Alors, tout en lisant ces mots, entrez dans votre coeur. N’allez pas tout de suite vers une forme de joie inventée, visualisée. Allez plutôt à la rencontre de la peur, ou de la douleur, qui se trouve là avec vous. Il y en a toujours une ! C’est votre « pain quotidien », comme vous dites. Cette peur ou cette douleur n’est jamais à refouler ! Vous vous priveriez de votre carburant du jour. Chaque jour, il vous est donné un carburant, sous forme d’inconscience, de douleur, de souffrance… à transmuter en amour.
Comprenez ! Si vous n’aviez rien à transmuter, comment exerceriez-vous votre amour ?
Prenez cette peur, cette douleur, dans vos bras, contre votre coeur. Quel visage a-t-elle ? Pouvez-vous accepter qu’elle existe ? Êtes-vous d’accord de ne pas faire semblant qu’elle n’existe pas, ou qu’elle n’est pas si grave. Si vous la regardez en face, vous verrez qu’elle émane d’une mémoire. Ne cherchez pas au-delà de cette vie : il s’agit toujours de la mémoire du petit enfant que vous avez été, dans cette vie.
Il vous revient alors un souvenir, n’est-ce pas ? Un moment précis où, tout petit, vous avez eu très peur, ou très mal. Et vous avez peur que ça recommence ! Eh bien, une fois que vous en êtes là, c’est votre coeur qui doit agir. Prenez contre vous ce petit enfant et trouvez les mots qu’il aurait dû entendre ce jour-là pour être consolé, rassuré. Ne cherchez pas à changer le scénario, à le modifier en vous imaginant la même scène sans peur ou sans douleur. Non, au contraire, partagez avec ce petit enfant, qui est vous, la peur ou la douleur vécue et, seulement là, au milieu de la peur ou de la douleur, allumez votre amour, qui se traduira en mots de consolation.
Là, vous êtes dans votre coeur. Vous venez de vous déplacer dans la 4D, dans le temps et l’espace, pour rejoindre ce petit enfant qui est vous. Là, c’est la chaleur de votre amour qui vous fait maintenant naviguer dans une dimension supplémentaire, une cinquième dimension. Là, vous sentez toute la force que votre amour vous donne, vous voyez tout ce que vous pouvez donner au monde, comme vous venez de vous le donner à vous-mêmes. Forts de cette force, posez l’acte qui vous vient. Vous êtes dans l’intuition pure. Ce qui vous est montré est juste et ne demande qu’à se traduire en acte.
Posez cet acte depuis cette cinquième dimension de vos êtres. Vous venez d’ajouter une pierre au nouveau monde 5D sur cette planète. Une toute petite, presque insignifiante brique. Mais elle existe bel et bien, et enrichit ce nouveau monde.
Profitez le plus longtemps possible de ce cinquième étage. Là où vous êtes, la joie circule, la créativité est là et votre enthousiasme souffle sur elle, vous inspirant un futur lumineux. Restez-y tant que possible et créez, créez. Il n’y a pas d’exploit. Seulement la joie d’exprimer cette joie.
Ensuite, que vous le vouliez ou non, vous allez redescendre dans votre 3D habituelle, votre programme, vos peurs, vos douleurs. Rien ne vous empêche alors de vous saisir de l’une d’elles pour reprendre l’ascenseur vers la 5D !
Voilà le chemin ! Ce n’est rien d’autre, en fait. Le monde nouveau se crée à chaque fois que vous prenez l’ascenseur.
Amies et amis de Solter, plus vous ferez ceci, plus vous participerez à ce grand chantier, à cette grande création ! Chaque fois que vous ferez ceci, vous vous rapprocherez de nous, vos frères et soeurs qui résident déjà sur ce plan plus lumineux. Lumineux et pourtant bien ancré ! Bien plus réel que cette matrice 3D dans laquelle vous perdez votre temps à accuser les autres de ne pas créer ce que vous pourriez créer.
Amis et amies de Solter, je vous laisse ici, moi, Laina, votre soeur et amie d’Adikan*. Je vous laisse ici avec tout l’espoir que porte mon coeur envers vous. Je vous communique mon espoir, mais aussi mon enthousiasme. Je sais que nous pouvons bâtir ce monde. Je sais que nous pouvons nous rencontrer de plus en plus régulièrement et de plus en plus précisément, en prenant cet ascenseur entre les plans.
Je vous laisse avec ma joie, parce que c’est ce que je suis. Dans ma langue – le saviez-vous ? – Laina signifie « Joyeuse ».
Merci, Laina ! Merci pour tout !
*Voir le roman Foelia !
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Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !
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