Sens-tu ? Perçois-tu ce plan de paix sur lequel nous nous rencontrons. Si cette harmonie pouvait percoler jusque dans chaque veine de la Terre, ne serait-ce pas merveilleux ?

Oh que si !

Eh bien c’est l’oeuvre à laquelle nous nous attelons. Nous suivrez-vous encore, toujours plus loin ?

Pourquoi ne suivrions-nous plus ce qui nous enthousiasme au plus haut point ?

Parce que vous êtes totalement libres. Pouvez-vous gouter à cette liberté ? N’est-elle pas bien plus responsabilisante que l’endormissement que vous connaissez dans la matière ? Il était une époque où s’endormir dans la matière était inévitable et l’action qui s’y menait ne pouvait être qu’une forme de sacrifice de la conscience. Sacrifice au sens noble du terme. S’incarner revenait à voiler sa conscience pour un temps, dans le temps. C’était un acte d’amour, afin d’oeuvrer à réveiller la matière elle-même.

Aujourd’hui, continuer à dormir alors que l’heure est au réveil n’est plus en rien un acte noble. C’est un acte de fuite. Note qu’il n’y a pas de jugement de ma part, de notre part, pour ceux qui fuient la lumière qui s’en vient. Ils ont le droit. Chacun mérite la liberté absolue de se mouvoir où il le souhaite, de se réveiller ou de s’endormir plus profondément.

Quelle est la nature de ce réveil dont vous parlez depuis si longtemps ?

Se réveiller, c’est avant tout ouvrir les yeux. La vie infinie, par notre intermédiaire, s’est d’abord approchée de votre lit. Elle s’est approchée amoureusement, délicatement. Nous avons, durant de longues années, chuchoté à vos oreilles : « Vous dormez, vous rêvez. C’est l’heure de vous réveiller. » Certaines cellules de votre grand corps humain n’ont eu besoin que de cela et ont aussitôt commencé à ouvrir les yeux. Puis, nous sommes entrés plus physiquement en rapport avec vous. Nous avons placé notre main sur votre épaule et, dans une caresse, avons encore réitéré l’appel de la vie. D’autres encore ont émergé à ce moment. Mais l’heure tourne et, comme une mère qui doit réveiller son enfant pour qu’il se rende à l’école, tout en conservant notre tendresse, nous devons redoubler de fermeté.

D’où vient cette urgence que vous invoquez ? Ne pouvons-nous continuer à dormir ?

Vous le pouvez, mais la Terre qui vous porte a décidé de se remettre en chemin pour rejoindre ses soeurs. Aussi, la transition qui s’opère ne dépend-elle pas de vous. Elle se fait et achèvera de se faire, avec ou sans vous. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi d’entreprendre cette action de réveil, parce que nous vous aimons, parce que nous souhaitons que le plus grand nombre possible d’entre vous, humains de la Terre, puisse faire cette transition en conscience.

Est-ce si important de la faire en conscience ?

Nous disons que la chance d’évolution est tellement belle, tellement grandiose, qu’il serait dommage de rater cette aventure. Bien sûr, nous savons que vous n’êtes pas tous capables de vous réveiller, mais nous souhaitons que tous ceux qui le peuvent aient eu la chance de saisir l’opportunité. Si nous sommes à vos côtés aujourd’hui, ce n’est pas seulement de notre propre initiative. C’est avant tout parce qu’une partie d’entre vous nous a appelés en son coeur. L’action de réveil s’est construite entre vous et nous, sur d’autres plans, avant que vous ne plongiez dans la matière. Cela est prévu. Cela est inscrit au fond de votre mémoire. Nombre d’entre vous sont venus pour ça, pour se réveiller et entrainer avec eux leurs voisins un tout petit peu plus endormis.

Si nous redoublons de fermeté, c’est parce que nous savons que cette fermeté, qui peut être inconfortable, n’est que peu de chose face aux possibilités enthousiasmantes du réveil.

Pourrait-on en revenir à la nature de ce réveil ? De quoi devons-nous nous réveiller ?

Du rêve dans lequel vous pensez que « les choses vous arrivent » alors qu’en réalité, vous en êtes les créateurs. Nous venons vous rappeler qu’il existe une liberté plus grande que celle que vous connaissez. Cela fait des millénaires que l’humanité a délégué son pouvoir de choisir sa route à d’autres entités, plus intelligentes. Plus intelligentes, mais pas plus aimantes. Jusqu’à présent, ces entités gouvernaient votre monde. Cette soumission de chaque être humain qui s’incarnait était inévitable. Mais aujourd’hui, cela n’est plus vrai. Il convient de vous réveiller de ce rêve de soumission. Il convient de vous réveiller à votre souveraineté, c’est-à-dire à votre puissance. Même si dans votre ignorance, cela peut encore vous paraitre logique ou souhaitable qu’une minorité d’êtres vous dirigent d’après leurs objectifs, nous sommes là pour vous dire qu’il y a une autre possibilité : celle du réveil de votre souveraineté. Nous en avons déjà tant parlé. Mais nous en parlerons encore, autant que nécessaire.

Il est possible de vous redresser en vous-mêmes et de prendre la responsabilité de vos choix, tous vos choix, et de leurs conséquences. Il est possible de ne plus vous cacher derrière le fait que ce sont les autres qui font des choix, que vous pouvez alors critiquer, puisque ce ne sont pas les vôtres et que vous les « subissez ». C’est derrière cette propension au jugement que vous anesthésiez à chaque instant votre pouvoir.

Trouvez-vous normal qu’il existe un gouvernement extérieur à vous ? Alors nous vous disons qu’il n’existe que parce que vous acceptez de ne pas chercher en vous-mêmes votre capacité à vous gouverner. Toutes les manipulations possibles naissent de votre abdication. Lorsque le trône de votre coeur est laissé libre, ne vous étonnez pas qu’un inconnu vienne s’y assoir, régenter vos énergies et les mener où il le souhaite, d’après ses propres plans, qui ne vont pas nécessairement dans la direction que votre bonheur suggère.

Nous sommes venus vous rappeler la liberté. Pas cette liberté de laisser libre cours à vos désirs débridés, et même soigneusement stimulés par ceux que vous laissez vous régenter ! La liberté est un état de conscience supérieur à conquérir en vous-mêmes, en cet espace qui vous est rendu accessible dès que vous prenez la décision de ne plus rien vous laisser imposer de l’extérieur, dès que vous prenez la décision de prendre vous-mêmes la responsabilité de la vie qui coule en vos veines. Cela va de pair avec la décision de prendre soin de votre propre vie et de celle de ce que vous nommez encore « les autres », jusqu’à ce que vous repreniez conscience qu’il s’agit d’un même courant, parce que la vie est une.

Voilà ce que nous pouvons partager avec vous aujourd’hui, une fois encore, dans des mots déjà entendus, mais dont nous savons que vous n’avez pas encore tiré tout le suc.

Ne souhaitez-vous pas commenter notre actualité ? La guerre par exemple ?

Mais nous ne faisons que ça, commenter votre actualité ! Vous restez hypnotisés par une certaine longueur d’onde de « l’information », mais nous attirons votre regard sur la longueur d’onde de votre coeur qui s’éveille. Les informations extérieures ont bien trop souvent l’occasion de vampiriser votre attention, si bien qu’il n’en reste plus une miette pour vous informer de ce qui se joue à l’intérieur de vous. Ne succombez pas à la tentation de l’hypnose qui vous est proposée. L’erreur que vous ne pouvez pas vous empêcher de commettre, lorsque vous êtes gavés d’informations extérieures, c’est celle de prendre parti. Dès que vous prenez parti, pour ou contre ceci ou cela, aussi noble que vous semble la cause que vous allez défendre, votre attention se détourne de votre coeur. Votre coeur voit l’unité. Prendre parti, c’est retomber dans la dualité. Et nous disons bien « retomber », de la même manière qu’il convient de « se hisser » dans l’unité. C’est un travail nouveau pour l’humain de la Terre. La gravité vous plombe et vous tire vers le bas, vers la tentation de juger, de séparer, et finalement de vous battre, activant des scénarios sans fin qui capturent votre attention, qui est énergie. Ceux qui tirent leur pitance de la dualité se régalent de vos débats et de vos combats, contre vous-mêmes ou contre d’autres.

Le réveil consiste à vous rendre compte que votre coeur existe. C’est-à-dire qu’il existe en chacun de vous un lieu dans lequel il n’est pas nécessaire de prendre parti, mais où la consolation des deux partis vous tient à coeur. C’est un lieu où vous percevez l’illusion de la séparation. C’est cela que nous appelons « se réveiller ». Nous vous tirons la manche pour que vous repreniez conscience de cette réalité, pour que vous leviez les yeux au-delà du rêve de souffrance que vous entretenez chaque jour par vos jugements. C’est cela votre actualité.

Ne luttez plus, amis. Ne faites plus de vos jours un combat. Faites la paix. Ne luttez pas pour la paix. La paix, c’est se désarmer et prendre tous les risques de perdre, jusqu’à découvrir que la seule chose que vous puissiez perdre est votre illusion. Et ce qui reste alors est un nectar bien plus raffiné que tout breuvage proposé par la dualité. Lorsqu’il ne vous reste rien à l’extérieur, vous rencontrez la quintessence de votre être.

Mais nous avons toujours peur de perdre ! Nous avons peur de perdre notre situation, nos amis, nos proches, notre propre vie !

Ce chemin n’est pas facile, convenons-en. Il requiert une décision dont la capacité émerge lentement au fil des expériences matérielles faites par vos âmes. Mais nous ne devons pas vous laisser croire à cette difficulté apparente, parce que les temps sont ce qu’ils sont et que ce qui était difficile hier l’est bien moins aujourd’hui. Des verrous terrestres ont sauté. La force de pesanteur qui alourdissait vos consciences perd de jour en jour sa puissance, de par le chemin que prend votre planète.

Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui, afin de ne pas diluer notre propos. Nous restons à vos côtés avec douceur et fermeté, pour vous dire : « Réveillez-vous ! »

Merci, Ishtar.