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Votre dévouée Foelia.

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Alors Atena, me voici à tes côtés. Apprends-moi à percevoir et à recevoir le prochain pas, et donne-moi la force de le réaliser dans ton enthousiasme.

Atena

Ne me sépare pas de toi. Il n’y a pas moi et toi. Il n’y a plus ce deux qui marque la séparation.

Je n’aurais quand même pas la prétention de me prendre pour toi !

Le seul qui peut prétendre à une illusion, c’est l’ego engourdi, engoncé dans sa matière dense. Ce n’est pas une prétention. Dès que tu entends ces mots avec ton coeur, avec ton âme, nous sommes Un, nous sommes Une.

Est-ce toi qui agis à travers moi à tout instant ?

À chaque fois que tu m’invites, mon souffle te rencontre. Il n’y a ni à te sentir petite, ni à te sentir grande. Tu peux simplement te sentir unie à moi, unifiée. L’ego que nous empruntons sur Solter pour pouvoir y intervenir créativement n’est qu’un réceptacle de notre force et de notre action envers ce monde.

Et mon âme ? Cette mémoire qui a son parcours ? Est-elle une partie de toi ?

Pourquoi encore parler de partie ? Ne peux-tu t’élever là où je t’attends ? On dirait que tu en as peur.

Oui. C’est une peur de prétention… ou ce qui pourrait paraitre comme tel dans le regard de mes frères et soeurs humains.

Eh bien ne prétends rien. Vis cette unité avec moi. C’est moi qui m’incarne avec toi dans ce corps. Ce n’est pas seulement toi qui m’accueilles. La volonté vient toujours d’en-haut. Et tu n’as rien à revendiquer. Lorsque c’est mon souffle qui s’exprime par ta bouche, cette bouche qui unifie nos plans, nos frères et soeurs en recevront tout autant la douce fermeté. L’endroit d’où proviennent les mots, nos mots, est une route intime. Tu pourras parler de cette route, nous pourrons en parler, à ceux qui ont soif de le comprendre. Mais ce n’est pas là l’essentiel.

L’essentiel, c’est le projet de créer Adikan sur Solter ?

Oui, c’est notre direction joyeuse. Adikan fonde et ancre ce lien qui nous unit. Il en est le ferment autant que le témoin, afin que chaque être qui y vit et s’y investit puisse creuser ce même canal en lui… jusqu’au Divin tel qu’il se le représente.

Je suis Atena, prosécution du Divin prenant la forme de ton coeur humain. Chacun porte la graine de sa relation au Divin. Je suis pour tous autant que pour chacun. C’est à chacun de me rejoindre, de me parler et d’écouter ce que nos coeurs se disent et s’échangent entre les plans. Il est cette heure où chaque solterien est invité à cheminer vers lui-même pour découvrir sa propre version du Divin. Et Adikan manifeste cette recherche.

C’est une recherche individuelle ou collective ?

L’une rejoint l’autre et se manifeste grâce à l’autre. C’est une aide que chacun s’apporte en faisant le chemin pour lui-même. Ce faisant, il se fait appui pour son prochain. Ainsi se manifestera peu à peu de manière visible la pyramide humaine. Car l’humain collectif est ainsi formé. Non pas la pyramide du pouvoir, mais celle de la puissance, c’est-à-dire du pouvoir devenu conscience.

Au bout de deux millénaires, vous aurez pu construire cette compréhension en vous. Celle qui consiste à conscientiser la place de l’individu au sein du collectif. Chacun de vous aura cette conscience d’être une cellule constitutive du corps Divin de l’humanité solterienne.

Tu parles d’un futur lointain !

Un futur n’est ni lointain ni proche, dès lors qu’on choisit de porter son regard sur sa réalité. Il existe déjà, c’est pourquoi je le nomme. Peu à peu, la notion de but ou d’objectif poursuivi vous quittera. Il ne sera plus question que d’expériences à mener dans le grand corps cosmique auquel nous participons. Il ne sera plus question de résultat, mais de résultantes de vos choix, qui s’expérimenteront librement. Vous ne verrez plus le karma comme une prison, mais comme une loi d’apprentissage. Vous n’y serez plus enfermé, mais jouerez avec la loi des causes pour remonter vers votre source.

Tout cela en deux-mille ans ?

C’est un tableau. Votre temps peut être perçu comme un tableau, en un seul regard. C’est justement votre mobilité intérieure qui va murir maintenant. Deux-mille ans est à portée de main. Je nomme ceci pour inviter votre attention sur la route qui s’ouvre, vers les possibles qui se révèlent et se réveillent en chacun de vous. Vous n’allez pas vous engager dans cette nouvelle ère comme dans un long tunnel, mais plutôt comme créateurs d’un tableau magnifique. La toile est là, tendue, encore vierge. Il vous revient de la remplir de votre lumière, de votre amour, de votre bonne volonté. De nouvelles couleurs sont à découvrir. Le spectre de perception s’ouvre tellement que de nouveaux mots vont affluer. Et c’est déjà le cas. Vous vous en rendez compte, n’est-ce pas ?

Oui. Et ceux-ci en font partie !

Oui. Un terreau pour semer la suite. Vous verrez que les mots scintilleront bien plus qu’actuellement, parce que vous y percevrez la charge de l’intention qui les fait naitre. Cela va de pair avec le travail de discernement. Vous ne serez plus sensibles à la coquille des mots uniquement, mais à l’intention de leur émetteur. Ainsi, la notion-même de vérité se verra translatée sur un autre plan. Le vrai d’aujourd’hui vous paraitra bien mièvre face au vrai qui est en train de prendre racine en vous. Il ne sera plus demandé de croire, mais bien de croitre. C’est cette nouvelle dimension qui s’ouvre lorsque vous prenez conscience que votre propre croissance revient à lâcher vos croyances. Toutes vos croyances ! Vous êtes invités, dans ces deux-mille ans qui viennent, à apprendre à ne plus croire. Si bien que lorsqu’on fera le bilan de votre traversée, croire sera un lointain souvenir, marquant une pause nébuleuse dans votre chemin évolutif, un simple cul-de-sac dont vous aurez fait le tour assez de fois pour le voir pour ce qu’il est : une étape.

J’ai du mal à le croire !

Hahaha, Foelia ! Tant mieux si tu as du mal à le croire, puisque c’est tout le contraire que je te propose.

Pourquoi nous parler ainsi de ces deux-mille ans qui viennent ?

Pour vous donner une perspective. Vous regardez encore les soubresauts de votre monde de beaucoup trop près. Vous commentez quotidiennement le changement que vous vivez. Ce n’est ni un mal ni un bien, mais c’est étroit. Je vous invite à reculer d’un pas pour contempler le tableau dans son ensemble. Rien ne presse. Tout se fait. Tout est juste. Il n’y a pas d’urgence collective. C’est une croyance de plus. Il n’y a qu’une urgence individuelle à passer à autre chose, là où rien n’est à croire mais que tout est à construire.

Il n’y a pas de prétention non plus à porter ce passage en vous. Chacun le fait à sa mesure. Aucun rôle n’est meilleur ou plus important qu’un autre. Vous êtes à votre place exacte, celle où vous avez la possibilité d’apporter les talents récoltés en vos âmes depuis des éons. C’est maintenant qu’ils peuvent se manifester. C’est pour ça que vous êtes revenus ici et maintenant. Pour quoi d’autre ?

Pour grandir ?

Et comment grandit-on si ce n’est en offrant son coeur au monde qui nous accueille ? Je vous le dis, c’est l’invitation qui vous est lancée par l’ensemble de notre fraternité galactique. Offrir ses talents est une démarche de croissance, et ce point de jonction entre deux ères est le terrain de jeu idéal pour exprimer votre nature profonde et faire jaillir les forces qui peuvent repousser les parois d’une matrice devenue trop étroite.

Il n’y a nul hasard dans votre présence ici et maintenant. Si vous y êtes, c’est pour offrir votre coeur. Et pas seulement votre coeur : tout votre être, toutes vos mémoires vertueuses, tout ce que vous avez compris de l’univers et dont vous pouvez faire une synthèse porteuse pour ce monde à bâtir. Serez-vous ces temples qui, quotidiennement, accueillent la Présence pour qu’elle s’incarne, au travers de mille formes harmonieuses et nécessaires au renouveau ?

Chacun, dans le rôle qu’il s’est proposé de jouer aujourd’hui, a ses rendez-vous avec lui-même, avec sa propre parole donnée avant la descente. Cette parole, justement, c’est elle qui vient vous chercher par ma voix. C’est donc bien la vôtre avant tout. Peux-tu le rappeler à tes amis solteriens, Foelia ? Peux-tu leur redire une nouvelle fois à quel point je les attends, à quel point leur beauté profonde ne demande qu’à s’offrir ? Peux-tu leur redire que je porte le nom qu’ils voudront me donner, qu’ils voudront me créer pour me manifester. Si pour toi je suis Atena, j’existe en chacun sous d’autres appellations, ou la même. Ma voix se confond avec celle de tous vos coeurs que je vois s’ouvrir et commencer à traduire le souffle unique dans cette diversité si particulière qui constitue votre force de demain, dès aujourd’hui.

Allons, amis, décollez-vous de ce décor que vous prenez pour vous-mêmes, et décollez en vous vers cette nouvelle vérité qui s’invite au seuil de votre conscience. Je suis là, nous sommes là, nombreux mais Un.

Merci Atena ! Je crois que tout est dit. Merci.