Je suis prête. Je peux prendre un message.

Laina

Hisse-toi plus haut, Foelia.

Hisse-moi plus haut, Laina !

Hihi. Suis-moi. Laisse-toi entrainer. Je te guide. Il y a un pas de plus à faire aujourd’hui, tu sais.

Je m’en doute : toujours un pas de plus ! N’est-ce pas ce que vous m’avez toujours dit ?

Pour élargir le périmètre de ta zone de compréhension, il est impératif de fréquenter ses frontières. C’est ce que nous avons à faire à chaque rencontre, sans quoi, elles n’auraient que peu d’intérêt.

Et où m’emmènes-tu, alors ?

Sur un nouveau fil de compréhension, jusqu’auquel je suis chargée de t’accompagner. Peux-tu entendre ces notes, ces sons, ces fréquences qui s’égrènent en toi ? Sois attentive. Écoute bien.

J’entends ces notes aigües.

Il y a de nombreuses fréquences que vous pouvez capter avec une attention soutenue au niveau de l’audition.

Sont-elles réelles ? Ou c’est moi qui les crée ?

Oh ! C’est un ami d’Ishtar qui prend le relai.

Ishtar

Ce n’est pas une question importante. Elles deviennent de toute manière réelles dans ta perception au moment où tu les crées. Ce qui est important, c’est de t’entrainer à les percevoir. Ce qui est important, c’est que tu comprennes que tu perçois ce que tu décides d’écouter. Si tu scannes intérieurement le spectre auditif, par exemple du grave à l’aigu, certaines fréquences vont te sembler plus claires que d’autres, plus présentes. Étaient-elles présentes avant que ton attention s’en mêle ? Pas forcément, et peu importe ! Par ton attention, qui découle de ta volonté propre, tu as cependant pu te focaliser sur une fréquence particulière, choisie arbitrairement parmi toutes les autres. N’est-ce pas ?

Oui, c’est bien le cas. Et où veux-tu en venir ?

À la prise de conscience que vous pouvez vous entrainer à faire la même chose avec vos ressentis, vos sentiments. Comprenez que tous les sentiments existent en vous au même moment. Lorsque vous dites « je suis triste » ou «je suis en colère », ce n’est pas tant le sentiment qui vient à votre rencontre que vous-mêmes qui décidez de vous focaliser sur sa fréquence.

Notre rôle est de vous aider à vous décoller de vos perceptions 3D. Une manière simple de comprendre ce que nous voulons vous faire passer aujourd’hui, c’est de considérer que vous êtes le maitre de vos déplacements au sein de la gamme des sentiments.

Sachez que la joie, qui n’est pas une émotion comme vous le considérez souvent, est toujours présente. Ce n’est pas elle qui vient vous visiter de temps à autre, au gré du vent, mais bien vous qui pouvez vous déplacer, intérieurement, jusqu’à sa fréquence. C’est le regard borné à trois dimensions qui vous fait dire que vous vivez telle ou telle émotion et que c’est inextricable, que ça ne dépend pas de vous.

Pourtant, rien ne vous oblige à rester bloqués sur des fréquences désagréables. Et pour ce faire, vous devez retrouver votre mobilité à travers les états de conscience, à travers une quatrième dimension de perception.

Tu veux dire qu’il est possible de choisir soi-même de se connecter à la joie, même si on est triste ?

Oui, c’est bien ce que nous voulons dire. Et nous pouvons ajouter que vous connecter à la joie n’enlève pas pour autant la tristesse. Vous pouvez vivre tout cela en même temps. C’est ce que nous vous invitons à faire si vous souhaitez vous entrainer à retrouver cette mobilité.

Ce n’est pas simple ce que vous dites ! Si je vis un drame, je pourrais en même temps me connecter à la joie ?

Oui. Le drame ne change rien à votre mobilité possible. Le problème, une fois de plus, se situe dans la compréhension de ce que nous apportons. Tu penses que te connecter à la joie, qui est toujours présente, va pouvoir te sauver de la tristesse. Ce n’est pas ce que nous disons. Savoir que le soleil est au-dessus des nuages ne désagrège pas les nuages pour autant. Ce que nous disons, c’est que vous pouvez choisir de vous stabiliser au-dessus des nuages, là où le soleil brille. Bien sûr, les nuages seront toujours présents et, s’ils représentent par exemple la tristesse, elle ne vous quittera pas pour autant. Vous pourrez par contre la contempler d’en haut, à la lumière du soleil. Comprends-tu ? Comprenez-vous ?

Oui. Qu’est-ce qu’il y a de nouveau là-dedans ? C’est quelque chose que nous avons déjà souvent entendu !

Ce qui pourrait être nouveau pour vous, c’est de découvrir que lorsque vous avez choisi de trouver la joie en vous alors même que vous étiez triste, vous vous êtes bel et bien déplacé en conscience. N’est-ce pas ?

C’est vrai !

Et ce déplacement s’est-il opéré dans vos trois dimensions habituelles ?

Non, effectivement.

Nous voulons vous faire toucher du doigt que vous pouvez vous déplacer en quatre dimensions et que ce n’est pas exceptionnel. C’est au contraire très naturel, pour autant que vous vous soyez entrainés à ne pas croire à vos définitions momentanées, comme « je suis triste », mais à reprendre le pouvoir sur cette mobilité possible. La quatrième dimension est celle dans laquelle vous vous souvenez que vous pouvez passer d’un point de vue à l’autre sans plus vous identifier à un seul d’entre eux. Nous parlons de points de vue, mais c’est la même chose avec vos émotions, vos sentiments.

Waw ! C’est vrai que ça semble bien concret. Merci !

Puis-je poser une question de plus ?

Bien sûr. Nous sommes là pour ça !

Pouvez-vous nous aider à mieux comprendre la cinquième dimension, suite à ce que vous venez d’expliquer concernant la quatrième ?

Nous avons dit que la cinquième dimension était celle de la créativité. Il s’agit, ni plus ni moins, d’une autre direction, dans laquelle vous pouvez retrouver de la mobilité.

Comment retrouver cette mobilité-là, en cinq dimensions ?

Tous les artistes la connaissent, même sans le savoir. Lorsque vous créez, vous importez une certaine substance, une certaine quantité d’énergie, d’information, depuis un autre plan. Vous importez du nouveau dans votre monde. Du tout nouveau, du jamais fait. D’où cette énergie vous est-elle parvenue ? Vous êtes-vous jamais questionnés sur sa provenance mystérieuse ? Eh bien, elle vient d’une dimension hors du temps, d’une autre direction de l’univers que, parfois, vous appelez le futur. Êtes-vous d’accord pour dire que votre inspiration, votre créativité, ne provient d’aucune des trois dimensions habituelles, ni de la quatrième que nous avons évoquée, celle qui vous permet de vous déplacer à travers tous les points de vue sans vous identifier à l’un d’eux en particulier ?

Je suis d’accord.

D’où penses-tu, Foelia, que surgissent nos mots ? Nous te le disons : pour les entendre avant de les traduire, tu as dû faire un petit tour dans une cinquième dimension de ton être et découvrir que tu pouvais leur donner une forme sur ton monde. Cette nouvelle compréhension vient de se doter d’une nouvelle forme, constituée par tes mots. Cela exige un déplacement, n’est-ce pas ? Et tu viens de le faire !

Waw ! Je n’ai pas d’autre mot.

Si vous pouviez considérer que cette cinquième dimension n’est pas un nouveau monde extérieur, mais une nouvelle direction dans laquelle vous pouvez vous déplacer, vous gagneriez beaucoup de temps ! Et cette dernière formulation nous fait beaucoup rire.

Le monde 5D commencera à se créer depuis cette perception intérieure et deviendra bien entendu extérieur, puisque vous le créerez de manière inspirée, toute nouvelle. C’est pour cela que nous vous avons toujours dit que vous n’alliez pas être soudain téléportés dans un monde 5D. Vous y êtes déjà. Ce sont seulement les yeux de vos coeurs qui doivent apprendre à s’ouvrir pour pouvoir vous en rendre compte. Avec ce nouveau regard possible, vous créerez enfin un monde d’harmonie, petit à petit. Il n’y a pas de grand basculement. Il y a seulement des voiles qui tombent les uns après les autres. Des voiles qui obstruaient vos perceptions.

Les voiles tombent pour tous, actuellement, mais qui va oser commencer à marcher dans ces nouvelles perceptions, dans ces deux nouvelles directions de vos êtres ? Là est la question que nous vous posons à tous, individuellement.

Nous restons à vos côtés, comme nous le sommes depuis si longtemps. Qui osera commencer à le comprendre et tenter de nous regarder en face ?

Nous vous saluons, frères et soeur de terre et de densité, et nous vous disons : à bientôt !

Merci, amis d’Ishtar. À bientôt !

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Chaque mercredi, nos amis d’en-haut proposent une conversation telle que celle-ci. Je les mets gratuitement à votre disposition ici. Que vous soyez lecteurs de mes livres, de mon blog ou de mon canal Telegram, vous pouvez utiliser ce texte librement, pour autant que vous conserviez ces quelques lignes et liens et que vous fassiez référence au blog de Foelia : https://foelia.net. Merci !

Votre dévouée Foelia