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Votre dévouée Foelia.
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À vous, Laina et Foelia, qui voulez mieux comprendre la sixième dimension de conscience. Celle depuis laquelle je m’exprime, celle depuis laquelle le plan des mots, des sons, et des phrases est émis et traduit jusque dans votre quatrième dimension.
Pas la troisième ?
Non. Mes mots sont inentendables en troisième dimension. On ne peut réellement en percevoir la coquille qu’en suspendant son jugement un instant pour regouter à l’éternité qu’ils contiennent.
La sixième dimension, mes amies, si je peux vous en transmettre quelque chose aujourd’hui, est cette dimension des nombres, des sons, des archétypes, des modèles, créés à partir du chant sacré du cosmos. C’est le plan des plans ! Comprenez-le sans jeu de mot : le plan de conscience où se forment les plans à mettre en oeuvre au sein du temps, afin de leur donner une histoire. Histoire qu’alimenteront mille et une consciences en quête d’aventures enthousiasmantes et, surtout, enseignantes.
À vrai dire, ici, depuis cette sixième dimension que vous pouvez d’ores et déjà aborder, nous concevons tout ce qui relève de ce que vous nommez « la pédagogie ». Nous écrivons les histoires à vivre pour comprendre la vie et cultiver ses forces à travers tous les possibles.
Puis-je vous initier à l’idée que mon vaisseau-monde est un plan. Un plan harmonieux autant qu’harmonique, vibratoire, donnant une forme à une aventure ? Entrevoyez-le comme ça, entrentendez-le comme ça ! Le monde idéal, c’est celui que j’habite.
Pourtant, je m’exprime ici, ce qui peut sembler contradictoire, mais qui ne l’est pas le moins du monde. Je m’exprime depuis cet espace où tout existe déjà, mais en théorie, comme vous dites. Pour la pratique, tout être à six dimensions de conscience peut se projeter dans l’espace et le temps, et ainsi développer ce que vous nommez des avatars, c’est-à-dire des supports de leur conscience. Chacun de vous est un avatar. Au sens sanskrit du terme, seuls ceux qui ont accès à cette sixième direction de leur conscience portent cette appellation. Vous êtes des avatars qui s’ignorent… aussi longtemps que vous avancez dans l’espace et le temps sans découvrir en vous cet espace sans temps d’où tout émane.
Je ne peux vous en donner qu’un gout lointain, bien sûr. Je ne peux vous en donner que ce que vous pouvez en concevoir, d’après votre pèlerinage personnel au sein du cosmos.
Foelia, dis bien à chaque solterien dont l’oeil est capable de ressentir sans projeter que, dès que vous vous alignez avec la fréquence de « qui vous êtes vraiment », vos dimensions s’unifient et il vous est possible de venir consulter les plans de votre futur, ici, là où je me trouve, c’est-à-dire nulle part dans l’espace ou dans le temps. C’est bien ce que tu parviens à rapporter, sous forme de symboles, de figures, de nombres, d’harmonies.
Percevoir six dimensions est donc un apprentissage encore plus approfondi que ce fameux passage entre la troisième et la cinquième dimension, en passant par la quatrième ?
Approfondi, oui, tu choisis bien le mot. En réalité, autant parler de cinq dimensions peut encore être tangible pour vous, autant évoquer la sixième n’est déjà plus que l’écho d’un écho, puisqu’il ne s’agit même plus d’une expérience que vous pouvez faire. C’est juste une perception qui peut vous toucher et s’imprimer dans votre espace et votre temps, de telle manière que vous puissiez dire : je perçois six dimensions. Mais ceci est déjà une traduction dans la cinquième dimension.
J’ai peur qu’on s’embourbe dans les mots pour décrire ceci.
Et tu as raison. La tâche est ardue d’évoquer quelque chose qui ne peut l’être, tout en en laissant une empreinte réelle. Mais ce n’est pas là l’important. Tu demandes et tu reçois, à ta mesure, ce que tu peux recevoir.
Pour l’instant, considérez que lorsque votre intuition se traduit en symboles, en proportions, en nombres, en vibrations, c’est que se sont alignés en vous, l’espace d’un instant, les mondes du temps, et le monde des plans. Cela a lieu à tout instant, d’ailleurs. À chaque instant, le monde des plans fait irruption dans votre espace-temps, par l’intermédiaire des êtres inspirés, qui ont accès à leur créativité, leur cinquième dimension, et grâce au concours de ceux qui vont encore plus loin et expriment cette perception en lui donnant une forme matérielle.
Chaque oeuvre d’art est une tentative de traduire l’image d’un plan entraperçu dans cette sixième dimension de l’être. Ainsi, chaque artiste, et vous en êtes tous, passe son temps à façonner la matière, à la sculpter, à la polir, jusqu’à pouvoir produire le plan qu’il porte vers une perfection constamment perfectible. Ainsi la vie s’épanche-t-elle d’une dimension à l’autre, d’un plan à l’autre, tel le contenant d’un bol trop plein qui se déverserait dans un bol encore vide, à chaque palier de réalisation, de condensation de la vie.
Nous surfons dans les hautes sphères aujourd’hui ! Merci de nous laisser entrevoir, comme tu dis, cette source des plans, et de nous partager cette dimension qui est la tienne.
Et la tienne aussi, Foelia, la vôtre aussi, amis de Solter qui vous ouvrez à ces réalités à un rythme surprenant. Ces temps, vous le savez, sont une charnière. Une charnière dans laquelle s’entrecroisent plusieurs cycles, laissant ainsi des ouvertures rares entre certains pans de la vie. C’est pourquoi tout semble instable pour vous maintenant. Vous êtes au coeur de la rencontre entre ces courants cosmiques et la porte est désormais ouverte. Qu’en ferez-vous ? C’est la question que vous posent tous les êtres depuis la sixième dimension. C’est la question que vous vous posez à vous-mêmes depuis la sixième dimension de votre être, peu importe à quel point vous êtes en mesure d’en prendre conscience. Qu’en ferez-vous ? Le choix ne revient pas aux êtres de la sixième dimension. Nous proposons les plans, vous choisissez les matériaux de construction et l’organisation de leur mise en oeuvre. Le choix est humain. L’homme EST le choix.
N’es-tu pas aussi humaine ?
Oui, une humaine qui reste constamment connectée à ses racines en sixième dimension, ce qui me permet d’être si proche de vous en essence. J’ai bien ma contrepartie physique à vos côtés. Je témoigne simplement de ces possibilités qui sont accessibles à ceux qui le souhaitent. Je parle de ces possibilités d’ouverture, jusqu’à la sixième dimension, là où votre esprit a déposé les plans que vous êtes en train de lire, de long en large, et qui donnent ce que vous appelez « votre histoire », celle de votre âme, celle de vos âmes évoluant conjointement, jusqu’à celle des mondes qui vous accueillent et se transforment à votre contact, jusqu’à celle du cosmos entier qui fait de nous des frères et soeurs à jamais.
Puis-je poser une question très pratique ?
Oui Foelia. Je vois déjà ta question : Par quelle pratique peut-on s’entrainer à ouvrir les portes de sa sixième dimension ?
C’est bien ça, Atena !
La meilleure réponse que je puisse vous faire, c’est qu’elles s’ouvrent toutes seules. Ne les cherchez pas. Lorsque vous apprenez à ouvrir les portes de vos coeurs, vous devenez capables de prendre soin de vos blessures, et de celles de tous vos semblables. Et, faisant cela, vous vous hissez tout naturellement en vous, jusqu’à débloquer la perception de cinq directions de l’univers. La dernière, la cinquième, vous nourrit de tout ce qui est nouveau, elle vous nourrit depuis votre futur. Vous pouvez la nommer : créativité. La saisir un instant, c’est importer une goute de futur dans votre présent.
Quant à la sixième, à force de pratiquer ce retournement intérieur vers la cinquième dimension de vos êtres, elle finit par apparaitre comme une trame. La trame qui préfigure toutes les formes d’expression vers lesquelles vous apprenez à vous tendre, afin de traduire votre inspiration. Vous percevez un plan derrière toutes les impulsions qui vous sont envoyées par votre conscience supérieure, vous commencez à vous sentir la partie minuscule d’un plan gigantesque, tout autant que le plan dans son ensemble. Votre rayonnement commence à toucher une collectivité, et vous avez conscience de ce rayonnement, vous prenez conscience de la figure archétypale qui commence à s’exprimer à travers vous, lorsque vous lui laissez la place, lorsque vous l’invitez à descendre jusque dans votre corps.
Si la conscience qui vous inspire, lorsque vous créez depuis votre cinquième dimension, peut porter le qualificatif d’angélique, vous la voyez s’élargir dans un champ archangélique. Vous commencez à percevoir que votre génie personnel, la partie de vous inspirée par votre ange personnel, participe à un plan qui dépasse votre individualité, devenant multipersonnelle. Et ce mot est plus juste que « impersonnelle ». Car il existe encore une notion d’individu, qui s’exprime à travers de multiples formes, de multiples corps.
Voici un petit voyage, un parcours intérieur qui, peut-être, aura pu vous mener à une perception intérieure pour vous faire sentir ce que serait une sixième dimension de perception de vos consciences.
Les grands maitres qui ont foulé votre monde ont nécessairement cette reliance avec la sixième dimension. Leur vie incarnée, leur parcours, est une oeuvre artistique qui traduit un plan, qui pourra ensuite servir de guide aux réalisations futures. Vous appelez ça un « patron », un « gabarit », un « modèle ». Songez-y. Voilà pourquoi la vie des saints, la vie des êtres qui vous inspirent, porte un sens caché. Un sens qui ne se décrypte que par ceux qui veulent s’abreuver à la force des symboles, afin d’enrichir leur compréhension et leur faculté de traduire artistiquement et personnellement une déclinaison du plan.
Vous tous avez ce pouvoir. Vous tous avez cette possibilité.
Voilà, mes amis solteriens, ce que je peux vous dire aujourd’hui de ce monde qui est le mien. Qui est le mien parce que je le perçois autant que je le suis. Le vaisseau-monde que Foelia et Laina perçoivent, c’est le plan d’une cité qui veut naitre sur la surface de votre monde. Une cité qui sera bien plus qu’un groupe de bâtiments. Une cité merveilleuse qui sera une oeuvre d’art collective, issue de la multicréativité de ses habitants. Et ses habitants, c’est vous, possiblement.
Il y aura une règle importante dans cette cité : prendre soin de la cinquième dimension de chacun, de son éclosion dans la conscience de chacun, et de son expression matérielle. Vous verrez !
Je ressens tellement d’enthousiasme dans ton impulsion, Atena !
C’est le maitre-mot. Laissez-moi maintenant vous mettre au défi, vous qui souhaitez déciller vos yeux dans une sixième direction, d’étudier ce dialogue au-delà de ce que vous en percevez à première lecture. Je vous mets au défi de tenter d’y percevoir la trame d’un plan, la substance d’une carte subtile. Pourrez-vous vous en nourrir ? C’est toute la joie que je vous souhaite.
Je suis à vos côtés, de plus en plus, et vous bénis.
Merci Atena. Merci !
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