Atena*

Bienvenue, Oriel** ! Il y a tant à dire et tant à transmettre. Notre lien retrouvé nous ouvre la porte d’un possible : écrire nos rencontres, explorer ensemble une part d’univers qui permettra d’activer la mémoire endormie d’hommes et de femmes qui sont descendus, comme toi, dans la matière dense de Solter***. Le souhaites-tu ?

Ce serait un honneur !

Eh bien si tu veux le voir comme ça, cet honneur t’est accordé. En réalité, c’est seulement le fruit d’un joyeux travail entrepris dès ton plus jeune âge. Je parle autant de l’âge de ton âme que de celui de ton corps actuel. Tu t’es accordé sur cet honneur, sur cette possibilité, spontanément, parce que la couleur de ton âme est celle du chercheur, et ta maturité devient celle du chercheur qui commence à comprendre que c’est lui-même qu’il cherche, et qui commence à entrevoir que ce qu’il cherche, c’est ce qu’il crée, parce qu’il est ce qu’il crée. Vois-tu émerger cette boucle dans ta compréhension ? Il n’y a donc pas d’honneur, mais bien donneur. Tu es celui qui donne cette douceur, cette lumière, cette conscience, cette simplicité, cet amour dirigé vers le soin aux objets et aux êtres.

Tout ça ! Ce n’est pas simple d’entendre autant de qualités de soi.

Et pourquoi donc ? Soyez enfin fiers de vous-mêmes et de vos parcours ! Quittez donc vos fausses modesties et reprenez place dans la beauté affirmée qui rayonne depuis votre coeur. Chaque parcours d’âme est une merveille, une perle qui s’offre à la création. Comment étouffer une seconde de plus cette gloire ? Oui, n’aie pas peur de ce mot. Vous êtes des êtres glorieux, dont le destin est de rayonner tout l’amour du Soleil des soleils dans les fréquences qui vous correspondent. Tenez-vous fièrement devant votre tâche désormais, et relevez les défis qui vous sont proposés.

Comment ne pas confondre cette fierté avec l’orgueil ?

En arrêtant d’opposer en vous votre grandeur et votre petitesse, qui ne sont que les deux faces d’une même médaille. L’orgueil est la maladie de ceux qui se complaisent dans la fuite de leur sentiment d’infériorité et d’impuissance. La fierté, ou plutôt la noblesse d’âme nait chez ceux qui ont connu l’impasse de l’orgueil et tentent d’unifier leur nature inférieure et leur nature supérieure, c’est-à-dire leur sentiment d’infériorité avec leur sentiment d’unité, et leur sentiment d’impuissance avec leur sentiment de puissance infinie. L’humilité, que vous considérez comme l’inverse de l’orgueil, est simplement le vide plein qui subsiste lorsque la coupe de l’orgueil a été bue jusqu’à la lie, lorsque les pérégrinations offertes par la liberté brulante de pouvoir dire « moi » et de se sentir séparé de la source ont soudain moins de gout que la volonté de retrouver l’unité. Je ne te parle que d’un parcours d’âme ordinaire, bien que chaque parcours soit extraordinaire, parce qu’unique.

Ne crains pas l’orgueil, parce qu’un orgueil reconnu n’est déjà plus un orgueil. Crains surtout la fausse modestie, dernier bastion de l’orgueil qui se fait passer pour son contraire. Ultime illusion, suffocante pour l’âme. Crains-la dans un premier temps, puis aime cette ultime et bouleversante résistance de l’ego qui s’effrite pour laisser place aux battements d’un coeur nouveau, d’une unité renouvelée et retrouvée.

Est-ce bien toi, Atena, qui nous donnes toutes ces pépites de compréhension ?

Cela t’étonne ? Tout être, vois-tu, est un pont entre divers plans de conscience. Autant les mains de mon âme activent-elles le rôle de commandante d’un vaisseau-monde en mission d’ouverture sur Solter, autant mon coeur est-il connecté à celui de notre Père-Mère universel. Autant mes mots peuvent-ils être concrets pour agir dans les plans matériels, autant parviennent-ils du coeur de l’univers. Prenez conscience qu’il en est de même pour chacun d’entre vous. Ne rejetez pas vos rôles matériels. Ils ont un sens noble et magnifique. Le tout est d’apprendre à ne pas s’y perdre jusqu’à oublier votre provenance, qui est la même que la mienne. Nous sommes tous des étincelles de l’ultime Soleil, ou plus concrètement des photons en voyage créatif.

Atena, je suis bouleversé par ce que tu transmets, et sans doute par ce que tu es.

Déguste alors ce bouleversement. C’est celui de la porte d’un coeur qui crisse sur ses gonds. Cela annonce l’arrivée d’un Beau nouveau, plus vaste. Déguste cela.

Tu es une déesse ?

Bien sûr ! Je suis autant une déesse qu’un être humain. Je suis un être humain qui se souvient de sa divinité, et c’est votre chemin à tous. Vous êtes des dieux dès que vous vous en souvenez.

Et comment s’en souvient-on ?

En créant. N’est-ce pas la nature du Divin que de créer ? Ainsi, dès que vous créez, vous ressuscitez la mémoire de votre état de divinité.

Que signifie créer, pour toi ?

Tant de choses, puisqu’il s’agit du seul acte que nous pouvons réellement poser. Ne pas créer, c’est se laisser emporter dans une pièce de théâtre que l’on ne peut alors que subir. Créer, c’est se réveiller à l’état d’acteur. Soyez acteurs de vos vies, inventez vos vies, inventez leur sens. Cela vous orientera vers un parcours. Et plus vous le parcourrez, plus vous reconnaitrez en toute chose les battements de votre propre coeur, et plus vous reconnaitrez votre action en toute chose, puisqu’ultimement, nous sommes un.

Ça devient complexe à comprendre.

Alors laisse les graines germer en terre. Arrose-les. Prends-en soin. Aime-les, et la réalité deviendra compréhension. C’est le chemin. N’allons dès lors pas plus loin dans cette direction aujourd’hui. Je te propose un retour sur un plan plus concret : celui de mon vaisseau-monde.

Tu parles toujours de ton vaisseau-monde. Ne pourrait-on abréger et parler simplement de vaisseau ?

J’attendais que tu me le demandes. Avant ça, c’était trop tôt, parce qu’il fallait que tu comprennes bien que mon vaisseau n’est pas un moyen de transport comme vous vous le représentez. Comme votre vocabulaire est encore pauvre en ce qui concerne ces notions, nous ne pouvons user que de concepts proches. Je t’ai fait sentir comme nos vaisseaux sont des oeuvres collectives de grande ampleur. Ils sont donc des lieux de cohabitation, de partage d’énergies qui doivent trouver à s’accorder. S’accorder : voilà un terme bien approprié pour vous faire comprendre nos actions, qui sont une focalisation d’attention harmonisée. Cela semble complexe, comme toute nouvelle notion, mais déplions-la ensemble, si tu veux bien. Il faut que ces notions percolent jusque dans vos compréhensions, puis jusque dans votre vocabulaire, qui devra s’élargir rapidement. Travaillons à cela !

Tu m’envoies l’image d’un orchestre !

C’est ça ! C’est la meilleure analogie. Dans un orchestre, chaque musicien doit avoir accordé son instrument sur la même fréquence de référence que celle des autres, n’est-ce pas ? C’est le premier point. Ensuite, il s’agit de mettre en action un plan, que vous nommez « partition directrice ». La musique doit être jouée de manière concertée. Si chacun jouait sa partie hors de la pulsation, il n’y aurait à entendre qu’une cacophonie. Il faut donc s’accorder sur la pulsation d’un chef d’orchestre. Et voilà une description de mon rôle : donner la pulsation afin que notre musique, notre plan, soit jouée de manière coordonnée. Et le terme « musique » est plus qu’adéquat, parce que notre action est toujours une action vibrante, c’est-à-dire sonore. Vous êtes à la préhistoire de votre compréhension du son. Or, tout est son dans l’univers, tout est rythme, tout est souffle. Notre action peut donc être décrite comme une musique.

Comprenez que je coordonne tant d’énergies différentes, de timbres diversifiés, d’êtres aux parcours hétérogènes ! Sur nos vaisseaux, nous accueillons des formes de vie minérales, végétales, animales et humaines, pour ne citer qu’elles. Chaque être, dans la conscience qui est la sienne, oeuvre au plan collectif, possède sa partition à jouer. Voilà pourquoi mon vaisseau est un vaisseau-monde, au même titre que celui d’Ishtar et de nombreux autres vaisseaux de notre flotte. Bien sûr, nous disposons, en outre, de petits moyens de transport, dépendant de « technologies » plus ou moins subtiles. Mais nos vaisseaux-mères sont des vaisseaux-mondes, des lieux où vit une multitude de formes de vie qui se coordonnent volontairement en vue d’accomplir une mission.

La mission de la flotte intergalactique dont je fais partie est vaste et indescriptible en quelques mots. L’une d’elles est en tout cas d’assister les systèmes stellaires et planétaires en transition de phase. C’est le cas de votre planète. Avec tout ce que je viens d’expliquer, je peux vous dire que nous sommes venus jouer une musique particulière afin d’adoucir l’accouchement de votre ensemble planétaire vers un nouvel état de conscience, vers de nouvelles fréquences vibratoires.

Quand je parle d’accouchement de l’ensemble planétaire, j’évoque chaque forme de vie, chaque règne, et donc le vôtre : votre espèce humaine et ses nombreuses sociétés. Votre planète est particulièrement belle de sa diversité, de la multiplicité des états de conscience véhiculés par les différentes cultures qui se sont épanouies jusqu’à présent dans sa matérialité.

Vous n’êtes pas sans savoir qu’une sorte de combat a lieu en ce moment. Une certaine faction des forces de peur cosmique s’est installée depuis des éons sur votre planète et l’a colonisée, essentiellement à travers le mental humain encore jeune. Le contrôle mental par la peur est l’apanage de ceux qui vampirisent vos énergies vitales. La fraternité galactique a laissé faire jusqu’ici, parce que ces forces adverses sont un ferment vers la réalisation de la souveraineté humaine. Jusqu’à un certain point, elles oeuvrent involontairement à réveiller des formes de vie endormies dans la matière afin qu’elles puissent se souvenir, matériellement, de leur origine divine.

Ces forces de peur sont parasitaires. Vous le constatez de mieux en mieux, n’est-ce pas ? Elles vivent en se nourrissant de l’énergie de leurs hôtes. Chacun est libre dans ce cosmos, et c’est pourquoi l’Alliance des peuples libres, à laquelle je dédie toutes mes forces, place dans sa constitution-même la loi de non-ingérence. Le respect du libre-arbitre de chacun est une absolue nécessité évolutive. Tous les êtres de l’Alliance perçoivent ceci comme du simple bon-sens.

Chacun est libre. Ainsi, chacun mérite d’être aidé pour se sortir d’une situation qu’il ne souhaite plus. Nous n’avons pas à nous opposer aux formes de vies parasitaires du cosmos, pour autant que leurs hôtes acceptent d’être parasités.

Ça semble improbable que des formes de vies acceptent d’être parasitées !

Ta réaction m’amuse beaucoup. Vous êtes les premiers, êtres humains de la Terre, à être parasités. Vos âmes ont accepté ce parasitage pour mille raisons que je pourrais détailler, mais ce n’est pas le moment. Pour créer des parcours d’âmes, la relation hôte-parasite est une possibilité que ce cosmos permet. Mais dans ces rôles, que vous appelez aussi bourreau-victime, les deux partenaires doivent être consentants. Dans ces temps de révélations que vous parcourez, nombreux parmi vous se réveillent à leur état d’hôtes parasités. Je veux dire que vous commencez à vous rendre compte de l’ampleur de votre parasitage. Dès lors, c’est l’heure à laquelle vous pouvez dire « stop ». C’est l’heure à laquelle votre souveraineté se réveille et peut commencer à s’exprimer et s’expérimenter. C’est l’heure à laquelle vous appelez à l’aide en vos coeurs pour être assistés dans cette reprise de pouvoir. C’est donc l’heure de notre intervention. Vois-tu ? Voyez-vous comme tout est juste et comme tout se coordonne ?

Il n’y a aucun mal dans tout ce que je viens de vous décrire. Un simple constat, qui vous amène à vous révolter, de manière ferme et douce, comme le dit si bien Ishtar. Une prise de conscience qui vous pousse à vous redresser en vous-mêmes et à ne plus alimenter les parasites que vous commencez à reconnaitre. Or, notre action humaine, puisque je suis bien une humaine comme toi et comme vous tous, ne peut passer que par vous, humains incarnés. Notre musique doit résonner en vous. C’est la musique de votre propre mémoire cosmique que nous nous efforçons de jouer en continu, jusqu’à ce qu’elle puisse vous parvenir, au coeur de chacune de vos cellules, jusqu’à ce qu’elle réveille vos forces endormies, votre force de révolte sans haine et sans violence, votre force de positionnement. Voilà une belle description de l’action d’aide que nous orientons vers vous. Puissiez-vous la saisir, en vous connectant à nous, c’est-à-dire à votre mémoire cosmique, qui vous rappelle votre unité avec tout.

Encore un dernier point avant de vous quitter aujourd’hui : sachez que notre mission d’aide comporte l’envoi d’une grande équipe « au sol » et que si mes mots vous touchent, c’est peut-être parce qu’ils vous rappellent votre lien avec nous et ce rôle que vous avez choisi de jouer maintenant. Cela fait partie du jeu de s’endormir dans la matérialité. Cela est inévitable. Et cela fait partie de notre rôle, à moi et d’autres, de vous réveiller, de stimuler votre mémoire, par ces mots et d’autres, par une certaine musique, qu’en réalité vous connaissez parfaitement, parce qu’il s’agit de celle de votre âme, de celle de votre liberté. Moi, Atena, suis votre rappel. Réveillez-vous, mes enfants. Parce que je suis un peu votre mère de coeur. Ensemble, jouons cette musique du réveil et faisons-la résonner jusqu’au coeur de votre matière. Je parle du réveil de votre souveraineté.

Nous restons à vos côtés. Nous vous aimons et vous adressons notre sourire. À bientôt !

Merci, merci Atena et merci à tous !

*Atena est la commandante d’un vaisseau-monde de la flotte d’Ishtar.

**Oriel est le nom solterien de Foelia

***Solter, troisième planète du système de Sol, autrement dit la Terre.