Bonjour Loya, quel est ton sujet du jour ?

Je n’en ai pas. C’est à toi de me poser une question. Souviens-toi de ce que je vous ai transmis : pose-moi une vraie question !

Je me suis posé la question « Qui suis-je ? », comme tu le suggérais. J’ai tenté d’être attentive à mes ressentis. Et ils m’ont porté vers la notion du « beau ». Plus je suis le fil de cette question, plus je me sens comme aspirée par une énergie que je ne peux que comparer à ce qu’on nomme la « beauté ». Suis-je la beauté ?

Hihi. Oui, certainement ! Le beau fait intégralement partie de ce que tu es, au plus profond de ton être. Et si tu t’intéresses à ce ressenti encore plus profondément, que perçois-tu ? Quelle est la nature de ce « beau » ?

J’y perçois de la joie, de la profondeur, un pétillement de l’âme qui aime se déployer dans la forme, dans les formes.

Tu pourras distinguer, derrière ce que tu perçois comme beau, la présence de la conscience, la présence intense de la Grande Vie. Le Beau est la forme de la conscience, la forme qu’elle prend quand elle se gorge de vie, à travers tous les plans et toutes les dimensions. Le Beau est la signature de la conscience. En amont de la beauté des formes qu’elle cisèle et en lesquelles elle pulse, tu retrouveras le battement du coeur de l’univers, celui, justement, qui fait circuler la Grande Vie dans le corps cosmique.

Alors, oui, tu es le Beau. Mais ceci est une expérience de perception. Si tu t’arrêtes à cette définition, cela ne mène pas au coeur, ne mène pas à l’expérience pour elle-même. Quand, par contre, tu es touché par la beauté, vois-y toujours l’action du regard du coeur. Le Beau émane de lui. Ainsi, si tu le reconnais, tu te reconnais. Je pourrais dire, non sans humour, que c’est vrai : tu es la beauté. Tout le reste n’est pas toi.

Je ne suis donc pas le laid ?

Voudrais-tu rentrer dans des circonvolutions philosophiques sans queues ni têtes ? Je ne te convie pas à tourner en rond dans ton intellect. Ce n’est pas mon axe, ni ma passion. Je te convie à faire l’expérience de ta mémoire, celle qui réside en ton coeur et le fait chanter. Tu as trouvé une belle clé dans ce ressenti du Beau. Alors, faisons-en une clé collective, que chacun pourra s’approprier !

Comprenez que tout ce qui vous touche dans votre environnement, tout ce qui retient votre attention en attisant ce sentiment très noble de la beauté, parle de votre mémoire. Si vous vous plongez dans ce ressenti qui vous touche et si vous parvenez à vous voir comme l’être qui ressent cette beauté, alors vous touchez à l’essence de votre être.

Pourquoi ?

Parce que « beau » n’est pas un jugement sur un objet ou une personne. « Beau » est un sentiment global qui irrigue vos perceptions lorsque, justement, vous quittez le jugement. Depuis ce point de vue, vous ne percevez que ce qui élève votre âme et celle des autres.

Cette semaine, je vous propose une pratique simple : lorsque vous vous surprenez à avoir une pensée jugeante sur l’un de vos semblables, ou même sur un objet ou une situation, tentez de vous connecter à ce sentiment du Beau et cherchez à percevoir, dans cet être, cet objet ou cette situation, un aspect de sa beauté. En réalité, ce faisant, vous passerez de la 3D à la 5D. Vous vous réveillerez à la beauté du monde, qui n’est autre que la perception de qui vous êtes lorsque vous agissez depuis la 5D. Cette porte à franchir, mes amis, devrait être votre unique objectif. Vous ne la franchirez pas une fois pour toutes, puisque la 5D se situe toujours dans le présent. C’est du moins tout ce que vous pouvez en percevoir, en attendant de mieux comprendre cette vaste dimension qui vous habite. Votre pratique, quelle qu’elle soit, devrait vous inviter à passer, aussi souvent que possible, de l’inconscience du jugement à la conscience de ce que nous avons aujourd’hui appelé le Beau.

C’est tout le bien que je vous souhaite et je me joins à Laina pour vous faire savoir que, non, ce n’est pas si difficile !

Puisse ce Beau vous accompagner au quotidien, et vous révéler peu à peu à vous-mêmes, à travers ce nouveau regard que vous conquerrez possiblement en chaque instant.

Merci, Loya !

***

Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !