Bienvenue à toutes les deux. Je dirais bienvenue sur le sixième plan de mon être, de notre être, afin que vous compreniez mieux le voyage intérieur que vous faites vers moi lorsque vous tentez de me rejoindre. Le sixième plan est celui des plans, justement, des plans de construction. C’est sur ce plan que s’agencent les idées afin d’entamer leur descente dans l’aventure de la matière dense, dans l’aventure de la danse matérielle.
Laina aussi me parle de plans. C’est une nouvelle manière d’aborder les choses ?
C’est l’axe que nous allons développer aujourd’hui, c’est pourquoi tu y as été préparée… sur tous les plans de ton être. Le vocabulaire va se révéler important aujourd’hui, afin de bien faire sentir la différence entre ces plans, que vous appelez souvent dimensions. Nous pouvons approfondir la différence entre ces deux concepts. Il est temps d’affiner le regard. Suivez-moi.
Décris ce que tu vois, Foelia.
Je vois un grand ascenseur, un grand tube transparent, qui traverse le cosmos et fait communiquer différents étages de ce cosmos, comme s’il s’agissait d’un bâtiment. C’est en même temps comme un grand sablier, à travers lequel s’écoulent des grains de lumière, du haut vers le bas.
C’est la force de gravité qui leur permet de s’écouler ainsi, illuminant chaque étage de notre univers. Vu depuis le bas, c’est la force de gravité. Vu depuis le haut, cette force de gravité est en fait celle de la volonté de la Source. Vous pouvez méditer sur ce concept et vous en imprégner. Cela comporte bien des nouvelles possibilités, même technologiques. La gravité n’est pas une force automatique, mais la conséquence de la volonté du Père Céleste. De votre point de vue, vous observez cette force comme une force d’attraction. Or, tentez donc de la percevoir et de la ressentir comme un souffle venu tout droit du coeur de l’univers. Ce sont les objets solides qu’elle rencontre qui ralentissent sa course, son expansion, temporairement. Et c’est ce résultat que vous observez et traduisez de manière limitée. Voici un nouveau voile que vous pouvez ôter pour vous laisser traverser par une nouvelle compréhension. Ceux qui ont un coeur pour entendre entendront.
Nous allons commencer de manière simple pour vous faire comprendre la notion de plan, au regard de celle des dimensions.
Les dimensions sont simplement le nombre de directions dans lesquelles un être est capable de déplacer sa conscience. Il ne s’agit donc pas de mondes extérieurs, de lieux consensuels ou individuels. Il s’agit essentiellement d’un mot pour qualifier vos capacités de perception, vos degrés de liberté dans le regard que vous posez sur la vie qui vous habite et l’univers qu’elle crée à tout instant.
Ainsi, parler de dimension réfère à un concept intérieur et individuel.
Partez maintenant de cette compréhension pour y ajouter une brique : à chaque étage du bâtiment que tu as perçu par mon wam, Foelia, vos capacités de perception sont plus ou moins éveillées, opérationnelles, fonctionnelles. Lorsqu’une conscience parvient à percevoir trois dimensions, elle projette son attention créative sur ces trois directions. Si elle se trouve sur un plan sur lequel circulent d’autres consciences, cela donne naissance à des interactions entre ces consciences et l’ensemble de ces interactions forment un monde consensuel, un monde sur lequel on peut se rencontrer, se croiser et partager qui nous sommes avec d’autres.
Ainsi, votre troisième densité est peuplée majoritairement par les êtres qui perçoivent trois dimensions ; la quatrième densité est peuplée essentiellement par les êtres qui perçoivent quatre dimensions ; la cinquième densité est peuplée essentiellement par ceux qui perçoivent cinq dimensions ; etc. Comprends-tu ?
Oui, parce que j’ai la chance d’avoir les images que tu m’envoies en même temps. Sinon, je crois que c’est plutôt ardu !
C’est une porte que nous devons ouvrir. Ces concepts doivent trouver un vocabulaire pour être transmis. Cela est important pour pouvoir interpréter les expériences qui vont devenir de plus en plus essentielles à accomplir en vous. Vous en avez besoin pour vous hisser vers la suite de l’aventure de ce monde. Ce monde que vous appelez la Terre est justement un monde consensuel très riche, où se croisent mille regards et de nombreuses maturités de conscience. Vous devez comprendre la multiplicité des points de vue. Votre monde bouge. Tout comme il tourne autour du Soleil dans vos trois dimensions de perception, il est aussi mobile autour de son axe dans les autres dimensions, qui possèdent elles aussi leurs soleils.
Votre monde existe déjà dans toutes les dimensions. Vous le percevez en fonction de votre maturité. En percevez-vous trois directions ? Quatre ? Cinq ? Plus encore ? Là est la question.
Les plans, contrairement aux dimensions intérieures, sont des lieux extérieurs. Nous parlons des plans comme d’un gradient de subtilité dans la matière qui les anime, ce qui revient aussi à les décrire comme des lieux où les consciences sont plus ou moins éveillées, plus ou moins capables de transmettre la lumière qu’elles reçoivent. Il y a donc un dégradé de plans entre la Source et la matière dense. Vous pouvez donc parler aussi de densité, sachant qu’il est fait référence à la quantité de lumière-conscience par unité d’espace. Quand nous parlons de lumière-conscience, comprenez qu’il s’agit d’une quantité d’information.
Aujourd’hui, voici une manière de classer tout ceci, sans pour autant figer votre compréhension, qui doit être totalement flexible pour cheminer à travers tous les nouveaux concepts qui vous arrivent au rythme juste :
Dites-vous que le troisième plan de votre monde, ou la troisième densité, correspond au monde consensuel que cocréent tous les êtres qui perçoivent actuellement en trois dimensions. Il s’agit des animaux d’une part, et des humains qui ont des croyances, des jugements et des opinions arrêtés.
Là où va votre regard se crée un monde. Votre attention est créatrice. Là où vous l’orientez, que ce soit conscient ou non, volontaire ou non, votre énergie suit le cours de vos projections et le monde se crée. Le monde du jugement est celui qui se crée essentiellement à travers ceux qui ne perçoivent encore que trois dimensions. C’est ainsi que vous connaissez la guerre sans fin des uns contre les autres, parce que le réflexe propre à cette maturité de conscience est de diviser le monde.
Dites-vous que le quatrième plan de votre monde, ou quatrième densité, est un plan cocréé par tous ceux qui ont appris à suspendre leur jugement, à ne rien croire. Ce plan est totalement invisible pour les consciences à trois dimensions. Pourtant, les êtres qui évoluent sur ce plan-là cohabitent avec les premiers, font partie des mêmes familles, exercent les mêmes métiers.
C’est étonnant de le voir sous cet angle, Atena ! Merci.
Je prends cet axe de vue car il contient de nombreuses ramifications et permet de traiter plusieurs aspects à la fois.
Dites-vous maintenant que le cinquième plan de votre monde existe déjà et est porté par les êtres qui s’y meuvent. Ils sont ces êtres qui créent le nouveau avec en leur coeur la volonté d’harmonie et de Beau. Les êtres à trois dimensions de conscience voient bien que le nouveau jaillit de leurs frères et soeurs à cinq dimensions, mais ne comprennent pas d’où provient ce nouveau. Ils se disent « ce sont des créateurs, des artistes » quand tout va bien. Lorsque le nouveau fait peur, ils se disent « ce sont de dangereux illuminés ». Bien sûr, puisque le nouveau menace l’ancienne façon de faire qui consiste à croire ce que d’autres disent, à séparer entre bien et mal, à juger, soi-même et les autres. Quand on découvre qu’on peut bouger en cinq dimensions, ces réflexes s’estompent et paraissent infantiles. Cela ne se fait pas d’un coup, bien entendu. Se mouvoir en cinq dimensions, percevoir en cinq dimensions, s’expérimente par bribes. Lorsque vous avez inventé l’avion, les premiers vols faisaient quelques mètres, puis quelques kilomètres. Pouvoir voler toute la journée est une prouesse qui ne vous est pas encore demandée en ces temps. Seulement pouvoir décoller de quelques mètres est une expérience initiatique fondatrice, parce que vous faites ainsi une incursion dans une nouvelle dimension et ne pouvez plus nier son existence.
Oui, il existe un monde dans lequel, parce qu’on a pu suspendre son jugement, on a accès à la conscience d’être des créateurs autant que des créatures. C’est ce pas, aussi minuscule que gigantesque, qu’il vous est proposé d’expérimenter le plus souvent possible, en vous.
Il existe donc, au cinquième étage de votre monde, un plan sur lequel se croisent tous les êtres qui portent l’évolution de votre conscience collective : les créateurs et même plutôt les créacteurs. Chaque fois que vous apportez un peu plus d’amour autour de vous, chaque fois que vous importez de vos profondeurs une parcelle de toute la beauté que vous portez, vous agissez, vous créez.
Voici encore une manière de vous montrer que la cinquième dimension n’est pas ésotérique, mais bien concrète… et que votre cinquième densité collective se peuple davantage, de jour en jour. Elle se peuple par tous ceux qui font ce non effort de se hisser au meilleur d’eux-mêmes pour offrir leurs talents et leur enthousiasme à la collectivité, au monde auquel ils participent désormais consciemment et volontairement.
Ces êtres-là, vous en faites sans doute partie, sans quoi vous n’auriez pas pu me suivre jusqu’ici. Vous faites partie de cette grande famille qui ouvre le cinquième plan de votre monde par sa volonté de se dépasser, de franchir ce grand pas d’évolution. Parce que vous franchissez, aussi souvent que possible, ce pas en vous, le cinquième plan se peuple.
Comment se peuple-t-il, Atena ? Je vois bien que c’est concret, mais j’ai du mal à m’en faire une idée précise.
Il est en train de se manifester par ce réseau mondial dont Ishtar a déjà souvent parlé. Vous n’en êtes qu’au début, mais tous ceux qui cherchent à retrouver leur souveraineté, leur autonomie d’âme, leur responsabilité d’être, se rassemblent pour vivre une vie différente à tout point de vue : l’économie change, la politique, l’enseignement, vos modes de vie, vos interactions. Elles se libèrent du joug du jugement et de la peur. Les consciences à trois dimensions voient ça se déployer sous leurs yeux : des êtres qui vont de moins en moins se soumettre à des règles ou des lois injustes, des êtres qui, parce qu’ils refusent la peur, vont commencer à dire non, de plus en plus fort, à ce qui ne correspond plus à la voix de leur coeur, des êtres qui vont se rassembler par affinité et constituer une nouvelle force d’amour. Voilà ce que vont voir les consciences à trois dimensions ancrées dans la peur, et vous leur paraitrez dangereux, et ils ne pourront que vous combattre, sans se rendre compte qu’ils renforcent les barreaux de leur propre prison. Il vous faut d’ores et déjà développer un amour infini pour ces jeunes frères et soeurs, dont la révolte est saine : ils ne cherchent qu’à préserver le monde qu’ils connaissent, parce qu’ils ne sont pas prêts à franchir le cap.
Nous sommes là aussi pour vous encourager à ne pas voir ceci comme une division des uns contre les autres. Faites partie de ceux qui ne divisent pas. Votre humanité doit traverser cette étape décisive, dans laquelle chacun se retrouve face à ses propres défis intérieurs, avec la conscience qui est la sienne, la maturité qui est la sienne.
Merci, Atena, pour ces contemplations.
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Chaque mercredi, nos amis d’en-haut proposent une conversation telle que celle-ci. Je les mets gratuitement à votre disposition ici. Que vous soyez lecteurs de mes livres, de mon blog ou de mon canal Telegram, vous pouvez utiliser ce texte librement, pour autant que vous conserviez ces quelques lignes et liens et que vous fassiez référence au blog de Foelia : https://foelia.net. Merci !
Votre dévouée Foelia
Merci Foelia et merci à tes amis pour ce message à hautes vibrations.
Merci Sylvie et merci à ton coeur pour ces mots enthousiastes.