Je viens de recevoir la question suivante de la part de D. :

Bonjour Foelia, j’ai une question à te poser, peut-être auras-tu accès à une réponse de tes amis. Je souffre d’un problème psychique que l’on nomme trouble anxieux, ce trouble amène à des symptômes physiques de mort imminente et de danger, ce qui est fort désagréable. Le problème en plus de tout cela, c’est que ça génère des évitements et du coup un enfermement sur soi. Alors voilà, peut-être pourras-tu me donner une piste qui m’amènera vers un mieux-être et une libération, quelque chose à faire une voie à suivre ? Merci Foelia et belle vie à toi. D.

Qui veut répondre à D. ?

Waw, ça se bouscule dirait-on ! Loya veut répondre. Je note.

Loya

Bonjour D.,

L’anxiété étant une peur sans sens, tout chemin de guérison est dès lors une quête de sens. Pour mettre du sens sur cette peur, intéresse-toi à la notion de refoulement. Comprends que si le sens reste caché, c’est parce que ton gardien du seuil personnel préserve ton équilibre de cette manière. Rencontrer le sens de cette peur lui semble plus dangereux que la peur elle-même et ses effets physiques.

Pourtant, si cette angoisse vient te visiter, c’est bien parce que le sens appelle à être reconnu. Tu ne trouveras pas de réponse avec ton intellect, et tu ne trouveras pas de réponse venant de quelqu’un d’autre que toi, simplement parce que la réponse n’est pas à savoir, mais à vivre.

Si je peux me permettre, ta réponse est un peu générale. D. demande précisément ce qu’il peut faire et s’il y a une voie à suivre.

Tu as raison, je vais être plus précise. De la peur primaire naissent la colère et la tristesse, émissaires du refus et de la sensation d’impuissance. Trouve un moyen d’exprimer ta colère et ta tristesse et tu te retrouveras face à ta peur. Tu pourras alors la nommer et, mieux, la rencontrer. Tu te rendras compte que le « non » que tu as prononcé un jour était incontournable et tu arrêteras de produire de la culpabilité. Tu prendras alors une responsabilité, celle qui te revient de tout temps : celle d’aimer le petit enfant que tu as été et que tu restes.

Merci Loya. Ca me semble plus concret. Si je résume : la peur se trouve derrière l’expression de la colère et de la tristesse. D. demande par quels moyens il peut emprunter cette voie.

Je ne peux être plus précise sans m’éloigner de mon rôle. Ce qui concerne votre chemin de terre est de votre responsabilité. Il existe un grand nombre de techniques et c’est à chacun de découvrir celle qui lui convient. Il n’y a pas de truc ou d’astuce. Il n’y a pas de déclic magique. Il y a un chemin à parcourir, éventuellement avec de l’aide si on souhaite aller plus vite que la vie.

Que veux-tu dire ? Que signifie « aller plus vite que la vie » ?

Que la vie reste votre enseignante dans tous les cas, mais qu’il existe des chemins plus rapides. Être accompagné par quelqu’un qui a parcouru le chemin avant vous peut accélérer grandement le processus. Mais c’est à chacun de choisir. Dès que vous demandez sincèrement de l’aide, vous pouvez être certains qu’elle se trouve déjà là, juste à côté de vous. Et la raison en est très simple : si vous demandez, c’est que la réponse vous cherche déjà.

Merci pour ton aide ! Enfin, j’espère que ce sera éclairant pour D..

Avec joie ! Il peut toujours revenir vers moi s’il veut plus de précisions.

Merci !