C’était beau ce que tu as fait passer la dernière fois, Loya. Décidément, je ne t’utilise pas à la mesure de ce que je pourrais. Tu as tant à m’apprendre, à nous apprendre !
Loya
Ne sois pas pressée, Foelia. Nous avons l’éternité. Ça me fait plaisir que tu t’ouvres de plus en plus à l’aide que je peux t’apporter. Même depuis une autre dimension, nous aimons nous sentir utiles, et la gratitude que tu me renvoies me nourrit tout autant que ce que je t’apporte. C’est un véritable échange. Il n’y a aucune notion de hiérarchie ici, sauf si c’est le mot que vous souhaitez employer pour signaler à qui vous donnez la main vers le haut, vers le plus subtil, non encore incarné. Tout l’amour de notre couche est à incarner dans la vôtre, plus dense.
Je le perçois de mieux en mieux. Nous n’avons pas d’autre mission que celle-ci.
Loya, parle-moi un peu de la couche où tu vis, de cette couche de vie d’où tu m’envoies un amour si étincelant.
Que veux-tu savoir ? Le meilleur émissaire de ma couche de vie n’est-il pas le ressenti que tu parviens à en capter afin de le traduire ? À vrai dire, je ne te parle que de ma couche de vie, à chacune de nos rencontres. De quoi pourrait-on « parler » d’autre ? Si tu me poses des questions, tu me proposeras un axe de réponse et je me ferai une joie de m’y engouffrer tout entière, de m’y projeter sans réserve avec la lumière que tu es capable de digérer.
Je te vois, les mains pleines de paillettes d’or. C’est si beau et si pur !
Nous ne cessons de vous offrir cet or, tu sais. Depuis ce plan intermédiaire où des êtres comme moi se consacrent à faire descendre la Beauté vers les couches inférieures, c’est tout un travail joyeux, c’est une oeuvre. Et nous contribuons ainsi à un grand plan d’illumination de la matière, tout en pétrissant nos âmes. C’est une aventure, tu sais ! Chacune de nos rencontres est une aventure pour moi, pour Laina, Lona et, sois-en sûre, pour tous ceux qui cherchent à établir ce contact entre les plans.
Comment te faire sentir ? L’analogie restera toujours un excellent chemin de compréhension, même s’il a ses limites.
Imagine-toi passer tes journées à te plonger dans le monde de ton chat, ou dans celui des plantes de ton jardin. Imagine-toi ce travail de toujours mieux comprendre leur forme de vie, la forme de leurs ressentis, de leurs pensées. Imagine-toi t’enthousiasmer à toujours mieux te rapprocher d’eux, afin de mieux les comprendre. Ressens le bonheur que représente une communication qui s’établit et commence à circuler dans les deux sens. Ressens ce bonheur de pouvoir recevoir une question de ton chat ou de ton arbre, intrigués par ton plan de vie. Ressens cette joie immense d’apprendre à leur concevoir une réponse qu’ils pourront comprendre, au travers des concepts qui correspondent à leur état de conscience. Alors, tu auras une mesure de la joie qui est la mienne en cet instant, et lors de chacune de nos rencontres.
Êtes-vous nombreux à ainsi vous intéresser à la communication avec les plans qui vous sont inférieurs ?
Parle plutôt de plans plus denses. Le mot « inférieur » n’évoque-t-il pas encore cette notion de hiérarchie du pouvoir ? Que signifie êtres nombreux ? Il y a tant de manière de voir ça ! Est-ce vraiment la question que tu souhaites poser ?
C’est vrai, ce n’est pas une question très intéressante.
Recherche, dans cette question posée, quel était l’enthousiasme, qui n’a pas encore pu se traduire précisément. Aucune question n’est inintéressante, parce que s’il y a question, c’est qu’il y a enthousiasme. C’est ce dernier qui mérite d’être raffiné, jusqu’à ce que les mots que tu utilises pour poser ta question soient précis, et correspondent vraiment à l’élan qui te pousse à comprendre.
Alors, que voulais-tu vraiment savoir, derrière cette question à raffiner ?
En fait, je souhaite seulement approfondir le lien entre nous. Je voulais, moi aussi, tenter de me mettre à ta place, comme tu le fais pour moi. Je voulais te sentir me partager ton « quotidien », ton mode de vie. Je voudrais pouvoir me mettre dans tes chaussures quelques instants.
Hihi ! Quel bel élan ! Alors, la créativité m’appartient quant au choix de l’axe dans lequel je peux te répondre. Tu te rends compte des mille et une manières possibles de te partager quelque chose de moi ?
Je m’en rends compte ! Alors, je te demande de me montrer une partie de toi que tu juges intéressante à me partager, à nous partager.
Alors, prends celle-ci. Reçois mon wam. Comment le traduirais-tu ?
Je te vois cueillir de magnifiques petites fleurs, dans un environnement paradisiaque, lumineux, orange et jaune. Je sens le parfum de ces fleurs, ou plutôt les parfums, variés et enivrants. Tu associes ces fleurs comme on associerait des mets sur une assiette. Tu crées comme une symphonie de parfums. C’est ça ?
C’est en tout cas ce que tu es parvenue à distinguer. Continue.
Tu proposes ces « symphonies de parfums » à d’autres êtres. Il y a des amis autour de toi, des enfants. Tu partages. Et ce partage est aussi un enseignement.
Et le seul rôle d’un enseignant est d’attirer l’attention de ses élèves vers des vérités spécifiques qui se trouvent déjà en eux. Tu peux comprendre que c’est bien là une partie de ma vie. J’ai choisi de me plonger dans vos différents parfums d’âme. Mes fleurs, c’est vous ! C’est vous, les humains incarnés, qui m’adressez si généreusement vos questions. Et vos questions, la nature de vos questions, sont des émanations de vos âmes. Elles ont une odeur, tu sais ! Et, sur mon plan, je m’intéresse aux différentes qualités que vous parvenez à nous renvoyer, depuis les mondes denses dans lesquels vous êtes plongés. Je m’intéresse aux belles émanations, aux volontés de joie, d’amour, d’enthousiasme. Un être humain qui crée, un être humain qui aime, cela nous envoie des fragrances puissantes, au gout assumé de terre.
Autrement dit, tu nous cuisines !
Hihi. Pourquoi pas ? On peut le dire comme ça. Je cuisine vos fruits, sélectionnés avec soin. Et pour que ces parfums soient toujours plus riches, beaux, forts, j’ai à bien cultiver mon jardin. Et cela, je le fais en prenant soin de vous, en vous encourageant à développer vos forces, vos qualités, votre amour.
C’est étrange, et en même temps c’est beau.
Ne te fixe pas sur les images que tu as reçues et ne les interprète pas outre mesure. C’est seulement la traduction que tu as pu rapporter aujourd’hui. Tu me demandais de te partager ma passion et mon quotidien, et voilà ce que tu as pu en voir et en comprendre. Ne fixe rien. Mon action envers toi et envers chacun de ceux que je peux toucher, c’est avant tout le soin, la culture de votre émancipation, de votre prise de responsabilité. Mais je voulais te faire sentir que ça ne va pas à sens unique. C’est un partage. C’est parce que la densité me passionne que nous nous retrouvons sur ce même projet solterien, toi et moi. J’agis depuis une marche plus subtile et toi depuis une marche plus dense, et nous partageons le même projet, tout en en retirant des enseignements différents, selon nos choix d’âme. Je ne te suis en rien supérieure. Si tu étais ici, sur le même plan que moi, tu t’apercevrais que nous sommes deux amies, aux centres d’intérêt variés.
Qu’est-ce qui fait qu’on a des centres d’intérêt différents les uns des autres ? Même ici, dans la densité, ça reste pour moi une question mystérieuse. Pourquoi certains s’intéressent à tel ou tel sujet, tel ou tel domaine ou discipline, là où d’autres n’éprouvent aucune attirance particulière ?
Tu veux savoir ce que j’en pense ?
Nous sommes un même être qui a choisi de se reconnaitre à travers mille regards. Ainsi, deux cellules éloignées de cet être unique auront un regard assez différent, là où des cellules voisines partageront un regard très similaire, sans pour autant jamais être identique.
« Une conscience ne peut occuper le même espace qu’une autre. » Ce serait une manière de te le faire comprendre.
Sur Solter, comme vous le savez, vos provenances d’âme sont très variées. C’est ce qui explique la très grande diversité de vos centres d’intérêt, et ce qui préfigure une sensibilisation extrême de vos âmes à des cultures cosmiques très éloignées. C’est ainsi que, dans le grand plan auquel nous participons, nous créons patiemment un jardin de rencontre sur cette sphère, un jardin de rencontres cosmiques harmonieuses. Vous vivez en réalité dans un genre de zoo, où chaque animal est en liberté et peut visiter ses voisins. Il y a pour le moment de larges gouffres qui vous séparent. Vous vivez avec des pensées très différentes, différentes cultures, différentes maturités, différents centres d’intérêt, même au sein d’une même famille de chair. Peu à peu, les rencontres vont se faire et, un jour, vous serez comme des animaux en liberté, vivant ensemble et se respectant les uns les autres.
C’est aussi une étrange manière de percevoir ce futur, mais c’est intéressant et beau.
Ce que vous vivez est un jeu de rôles. Vous vous incarnez tantôt dans des familles d’êtres qui ne vous ressemblent pas du tout, au niveau de la mémoire d’âme, tantôt dans des familles où vous retrouvez des amis proches. Cela dépend de ce que vous choisissez d’expérimenter. C’est comme si, parfois, vous alliez faire un stage dans une autre famille, pour apprendre une nouvelle manière de penser et d’aborder la vie, et que parfois, vous preniez une incarnation « en famille » pour vous ressourcer et partager vos découvertes et compréhensions. Mais dans tous les cas, que votre famille de chair soit plus ou moins éloignée de votre famille d’âme, il est toujours possible de se retrouver. Ainsi, si vous pensez être tombé dans une famille où personne ne vous comprend et où vous ne comprenez personne, ne jugez rien. Dites-vous seulement que vous avez plongé pour un stage. Demandez-vous ce que ce stage vous apprend. Trouvez-vous à mieux comprendre l’autre, à l’aimer tel qu’il est, aussi différent soit-il de vous ?
C’est toujours une histoire d’amour. Il n’est question de rien d’autre. Mettez-vous en paix avec votre famille de chair, et vous saurez que vous aurez réussi votre stage ! Ensuite, rien ne vous empêche de vous lier à votre véritable famille d’âme. Jamais vous n’êtes seuls. Il y aura toujours un voisin, un collègue, une rencontre fortuite, qui vous fera retrouver un « proche en âme ». Ayez alors l’intelligence de vous octroyer le plus de temps possible avec ces proches retrouvés, car cela soutiendra et nourrira toujours votre enthousiasme à poursuivre la route.
Merci, Loya, pour ce beau partage. Je ne regrette pas de t’avoir posé ces questions ! C’est tout un pan des choses qui s’éclaire grâce à toi.
Et moi, je te remercie pour cet excellent parfum que tu exprimes en ce moment et qui me rappelle à quel point j’aime ce métier d’accompagnatrice à travers les plans.
À quand vous voulez, mes amis denses, pour de nouvelles rencontres et de nouveaux échanges. Posez-moi vos questions, profitez de moi, que ce soit en vos coeurs ou par l’intermédiaire de Foelia. Prenez soin de vous. Donnez-vous le meilleur. Autorisez-vous à être magnifiques, parce que profondément, c’est votre essence. Tout mon amour vous accompagne.
Merci Loya !
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Chaque mercredi, nos amis d’en-haut proposent une conversation telle que celle-ci. Je les mets gratuitement à votre disposition ici. Que vous soyez lecteurs de mes livres, de mon blog ou de mon canal Telegram, vous pouvez utiliser ce texte librement, pour autant que vous conserviez ces quelques lignes et liens et que vous fassiez référence au blog de Foelia : https://foelia.net. Merci !
Votre dévouée Foelia
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