Chers amis solteriens, j’ai choisi aujourd’hui d’inviter à nouveau Elior. En effet, j’ai reçu des questions concernant l’argent et il me semble intéressant de profiter de son témoignage pour nous inspirer en ce sens.
Bienvenue à toi, Elior, sur mon canal !
Merci de m’y accueillir à nouveau, Foelia ! C’est un grand plaisir pour moi de venir répondre à vos questions, mais aussi simplement de partager avec vous un peu de ce que mon coeur porte. Que demander de mieux que de servir la vie sous ses mille formes et ses mille fréquences ?
Alors, si tu le permets, lançons-nous directement dans cette suite. Lors de ta première intervention, tu as évoqué le fait que plusieurs cités nouvelles allaient voir le jour dans les siècles à venir. J’aimerais que tu puisses nous emmener un peu plus dans la vision que tu as de ce futur relativement proche. Quel sera le processus de fondation de ces cités ? Sur quels principes reposeront-elles ? Et j’ai aussi une question sur l’argent qui t’est destinée. Comment les échanges entre êtres humains peuvent-ils avoir lieu dans ces cités nouvelles ?
Merci pour ces questions dont tu te fais le relai, Foelia. J’apprécie leur caractère concret, parce que c’est essentiellement sur le plan concret que je souhaite poser ma pierre à travers vous tous qui questionnez.
Je l’ai déjà dit à maintes reprises et ceux qui nous suivent depuis un moment l’ont sans doute déjà bien compris : aucun système nouveau, aussi perfectionné soit-il, aussi intelligent soit-il, ne pourra vous mener là où vous souhaitez vous rendre. Vous avez tout autour de vous mille preuves que le fait de remplacer un système par un autre ne mène à aucun véritable changement, pour la bonne raison que tout part de votre intériorité. En effet, il n’échappe pas au bon sens du chercheur sincère que rien ne changera depuis l’extérieur. C’est votre état de conscience, votre maturité de conscience, qui crée le monde que vous habitez. Les limites de votre monde extérieur reflètent à l’identique ce que vous avez l’audace de considérer comme possible. L’avez-vous remarqué ?
Je n’ai rien à vous apprendre, mais si je peux vous aider à remarquer certaines évidences, je considère ceci comme un travail très satisfaisant.
Je ne suis donc pas venu vous apporter un système, mais seulement témoigner d’une façon de faire spécifique que nous avons mise en place sur le monde d’où je viens, et d’où tu viens aussi, Foelia.
Ainsi, ces nouvelles cités ne naissent pas d’une nouvelle idée portée par quelques uns. Elles naissent de l’enthousiasme partagé par un certain nombre d’êtres qui décident de marcher vers un but.
Bâtir les nouvelles cités peut être considéré comme un but ?
Non, Foelia. Et merci pour cette question. Bâtir ces nouvelles cités est un moyen, un chemin.
Un chemin vers quel but ?
Un chemin collectif vers votre redécouverte du Je Suis. C’est un chemin collectif et individuel en même temps. Lorsque plusieurs êtres se mettent consciemment et volontairement en route pour se hisser vers cette conscience du Je Suis, une route, un projet, peut se mettre en place. Bâtir une cité peut faire office de chemin. C’est un chemin vers cette nouvelle conscience, parce qu’il proposera tous les dépassements nécessaires pour aborder son rivage dans la matière.
Et ce n’est pas du futur. Certaines de ces cités, ou leurs prémices, sont déjà à un stade de concrétisation visible !
Pour reprendre notre expérience commune et en témoigner : Adikan ne s’est pas créée au milieu du désert pour abriter des êtres idéalistes. Adikan est la manifestation tangible de la conscience collective des êtres qui l’habitent. Adikan forme le corps collectif de ces êtres. Vos villes actuelles sont déjà la manifestation de vos états de conscience moyens, mais cela s’est bien souvent accompli dans l’inconscience, à travers de nombreux mouvements opportunistes des uns et des autres, sans direction claire, sans intention.
L’intention première ici est de partir à la conquête intérieure de la cinquième dimension de vous-mêmes. C’est en elle que vous pouvez dire « Je Suis ! ». C’est en elle que nous nous connectons à l’harmonie, à la joie, au déploiement de nos talents individuels en vue de servir le collectif. C’est parce qu’il est maintenant l’heure, sur votre sphère, que ces possibilités se dégagent enfin. C’est l’heure de la responsabilité individuelle de l’être, du pouvoir souverain de l’être dans l’individu. C’est cela la souveraineté individuelle : prendre toute votre responsabilité d’être, sans plus dépendre d’aucune autorité supérieure à celle du Je Suis. Je Suis sont deux mots magiques qui vous permettent de participer à cette création collective. Et ces deux mots magiques, il faut vous les approprier et commencer à les maitriser. Ils sont d’une puissance sans borne.
Adikan est une telle cité, une cité bâtie par des êtres qui déclarent en eux-mêmes « Je Suis » et qui décident volontairement d’incarner ce que cette prise de décision implique. Vois-tu, Foelia ? Voyez-vous, amis de Solter ? Il ne s’agit pas d’un système, mais d’un chemin pour votre conscience. Ainsi, ces quelques nouvelles cités ne se bâtissent-elles pas en pierres avant que vous n’en soyez vous-mêmes devenus les briques et le ciment qui les relie.
Waw ! C’est déjà un préalable puissant !
Oui, mes amis. C’est une histoire de conscience et une histoire d’amour. Et cette histoire a ses chapitres. Ne mettez jamais la charrue avant les boeufs.
Que conseilles-tu de suivre comme processus afin que les personnes qui se sentent appelées par ce chemin puissent se rencontrer, elles-mêmes puis par groupes, afin de démarrer la construction de ces nouvelles cités ? Qu’est-ce qui reviendrait, selon toi, à mettre la charrue avant les boeufs ?
Votre conscience doit avoir suivi un parcours d’ouverture, un parcours de pacification. Loya vous parlera certainement de ce parcours à accomplir vis-à-vis de votre mémoire traumatique, de vos peurs, qui façonnent les limites de votre conscience actuelle. Sans ce travail, nous ne sommes pas capables d’apporter nos forces à un groupe. Sans ce travail de rencontre de soi, qui commence par la rencontre de notre ombre, nous allons projeter sur le groupe nos scénarios de persécution. Nous allons prendre nos amis pour des ennemis et nous allons détruire plutôt que cocréer.
Ainsi, la première étape est de vous pacifier en consolant vos vieilles mémoires blessées.
Ensuite, la voie s’ouvrira vers vos talents, que vous ne pouviez réellement distinguer avant de vous mettre en paix. Et ces talents, ce sont eux que vous allez apporter dans vos groupes.
Comment savoir si nous sommes prêts pour tenter l’aventure en collectif ?
Bonne question ! Il y a déjà un entrainement efficace qui se nomme le couple. En effet, le couple est le plus petit groupe qu’on puisse concevoir. Si vous ne parvenez pas à vivre en couple, il vous sera difficile de vivre en groupe. Ou disons simplement que vous retrouverez dans le groupe les mêmes difficultés qu’en couple, mais démultipliées.
Je pense à de nombreuses personnes que ces mots pourraient décourager, parce qu’elles ont du mal à vivre en couple.
Je ne dis pas que vous devez vivre en couple ! Je dis seulement quelque chose qui relève du bon sens. Vous pouvez bien entendu tenter l’aventure collective sans être en couple. Vous rencontrerez toujours les mêmes obstacles : votre propre ombre. En groupe, cela est plus brutal. Se faire exclure d’un groupe parce qu’on le freine est aussi douloureux que se faire quitter par un seul conjoint. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas inaccessible. Il n’est pas nécessaire de vous être entièrement pacifiés pour vous lancer. Seule la bonne volonté suffira. Rejoignez des groupes avec l’idée que vous allez d’abord vous rencontrer vous-mêmes, que le groupe va vous renvoyer tout ce que vous ne pouviez pas encore voir de vous. Si vous savez que cela va arriver, vous ne serez pas surpris, et vous profiterez du groupe pour obtenir une connaissance de vous accélérée. Et n’est-ce pas ce que vous cherchez ?
Pour ma part, si !
Alors, tu me questionnais sur le processus. Il est clair que vous lancer dans la fondation d’une ville sans avoir aiguisé vos outils de conscience ne fonctionnera pas. Il faut vous entrainer progressivement. Sans que cela soit un chemin obligé, de manière générale, vous pourrez vous entrainer comme suit : d’abord au sein de votre couple, puis au sein d’une communauté de petite taille, puis au sein de communautés plus grandes. Quand vous aurez acquis les compétences, et surtout la conscience, qui vous rendront capables de vivre dans ce cadre, vous serez prêts à associer différentes communautés, différents projets, pour en fonder un plus grand, de la taille d’une cité.
Comment saurons-nous que nous avons acquis cette maturité ?
Simplement en vous sentant épanouis et heureux dans un contexte de communauté. Cela ne veut bien sûr pas dire que ces communautés ne doivent pas connaitre le conflit ! Au contraire, il est le ferment de votre développement. Ce qui compte, c’est d’être à l’aise avec l’idée que le conflit pourra être géré et que le collectif pourra ainsi se hisser à un degré d’harmonie toujours plus fin.
Nous devrons certainement reparler de cette vie communautaire !
Bien sûr ! Je ne peux pas tout vous partager en quelques phrases et il ne faudrait pas qu’on se comprenne mal à cause d’un témoignage parcellaire. La communauté est tout sauf une perte de l’individualité, de l’espace personnel. Au contraire, c’est une recherche progressive d’un équilibre à trouver entre les différentes strates de l’être : le soin à s’accorder à soi avant de pouvoir l’accorder aux autres, par exemple.
Et tu avais aussi une question sur l’argent. C’est une question importante !
Oui, mais j’ai peur de rendre cette entrevue trop dense. Pourrais-tu nous faire une réponse concentrée à ce sujet ? Je suis certaine que nous aurons l’occasion d’approfondir tous ces sujets selon les demandes de ceux qui nous suivent, de ceux qui résonnent à ces témoignages.
Oui, je peux vous partager une réflexion courte. L’argent n’est que ce qui symbolise extérieurement les échanges d’énergie vitale entre les membres d’un collectif. Il peut avoir plusieurs natures selon le plan par lequel on regarde et il nous faudra évoquer les différents plans d’échange. À votre époque, le challenge est de créer des communautés où chacun peut utiliser des outils qui correspondent à sa maturité, à ses besoins. Vous pouvez évoluer dans un monde où les échanges se font, pour partie, sans argent du tout, et en même temps vous mettre en paix avec la notion d’argent. Ne rejetez pas cette notion avant l’heure. Elle vous sera encore bien utile. Si vous rejetez l’argent, vous rejetez une part de votre fonctionnement personnel. Le premier pas sera de vous mettre en paix avec cette énergie, qui n’est autre que la manifestation de votre puissance, qui souvent vous fait peur. Beaucoup rêvent d’un monde sans argent sans se rendre compte qu’ils ne font que fuir la peur de leur propre puissance. Vous devez d’abord vous mettre en paix avec votre puissance avant de pouvoir vous mettre en paix avec vos échanges énergétiques représentés par l’argent.
Nous pourrons décrire, lors de notre prochaine rencontre, comment fonctionne l’argent à Adikan. Je ne suis même pas certaine de tout connaitre et me réjouis que tu nous fasses voir des aspects que j’ignore encore.
Ce sera avec plaisir, Foelia !
Merci Elior de nous avoir honorés de ta présence et de ton témoignage.
Chers amis cocréateurs de ce nouveau monde, vous savez que vous pouvez m’envoyer vos questions, si vous en avez ! Passez pour ce faire par le formulaire de contact de mon site foelia.net. Si vous souhaitez avoir le témoignage d’Elior sur certains thèmes qui vous tiennent à coeur, je vous rappelle cette possibilité d’interaction.
Merci de nous avoir suivis une fois de plus. Je vous souhaite une magnifique semaine sur notre belle planète et vous envoie tout mon enthousiasme, afin que chacun de vous puisse accomplir un petit pas en lui-même pour que cette nouvelle conscience circule de plus en plus entre nous. Je suis si heureuse de me sentir faire partie de cette aventure à vos côtés !
À bientôt, amis cocréateurs !
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Que vous me connaissiez par mes livres, mon blog, mon canal Telegram, ou encore ma chaine Youtube, vous pouvez utiliser ce texte librement, pour autant que vous conserviez ces quelques lignes et liens et que vous fassiez référence au blog de Foelia : https://foelia.net. Merci !
Votre dévouée Foelia
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